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Chiffres du 1er semestre 2022 de l’Observatoire

Observatoire de l’emploi des entrepreneurs


18 519 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi au 1er semestre 2022

Les chefs d’entreprises du BtoC particulièrement exposés

 

L’ association GSC et la société Altares dévoilent les chiffres du 1er semestre 2022 de l’Observatoire de la perte d’emploi des dirigeants d’entreprise .  18 519 chefs d’entreprise se sont retrouvés en situation de chômage : c’est près de 30 % de plus qu’en 2021 à la même période.

  • Les chiffres du 1er semestre 2022 et le contexte économique actuel présagent une fin d’année difficile.
  • Tous les secteurs sont touchés, mais les activités en lien avec les consommateurs (BtoC : commerce et services) sont les plus fragilisées.

Aucune région ne semble épargnée.

Le nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi progresse

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC :

« Après avoir connu des seuils historiquement bas ces deux dernières années, les chiffres du 1er semestre 2022 renouent progressivement avec les niveaux d’avant crise. La guerre en Ukraine, les problèmes d’approvisionnement et le pouvoir d’achat en berne sont autant de facteurs extérieurs d’incertitude pour les chefs d’entreprise, qui doivent inciter à la vigilance. Sans anticipation, je crains que les situations dramatiques se multiplient. »

18 519 chefs d’entreprises ont perdu leur emploi entre le 1er janvier et le 31 juin 2022, soit une hausse de 28,9 % par rapport à la même période en 2021. Les « seniors » restent particulièrement concernés : l’âge médian des chefs d’entreprise en situation de perte d’emploi est de 46,7 ans. Ceux âgés de 31 à 40 ans connaissent toutefois la plus forte augmentation au 1er semestre 2022 : 4 511 se sont retrouvés en situation de perte d’emploi, soit + 47,8 % sur un an. Les entrepreneurs de plus de 50 ans connaissent quant à eux une hausse de 37,2 %, soit 4 152 pertes d’emploi.

Les entrepreneurs à la tête de petites structures (de moins de 3 salariés), représentent plus des trois-quarts des pertes d’emploi pour le 1er semestre 2022. Une baisse était déjà observée en 2020 et 2021 ; le recul se poursuit donc auprès des dirigeants à la tête d’une entreprise de plus de 20 salariés : – 13 % pour les dirigeants de 20 à 49 salariés et – 16,3 % pour les dirigeants d’entreprise de plus de 50 salariés.

L’essentiel (88%) des entreprises fermées sont des très petites entreprises déclarant moins de 500 000 € de chiffre d’affaires (7 450 entreprises) ou ne publiant pas leurs comptes (plus de 7 000 entreprises, essentiellement des artisans qui ne sont pas tenus de publier des comptes et dont le CA doit être très inférieur à 500 000 €).

Les gérants de SARL – 7 755 dirigeants touchés – forment l’essentiel des pertes d’emploi (en augmentation de 19,8 % par rapport au 1er semestre 2021). Toutefois, la part des gérants de SARL touchés diminue, alors que le nombre de dirigeants de SAS (​​+ 36,2 %) et d’artisans – commerçants (+ 21,8%) touchés augmente, quant à lui, fortement.

Pour Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares :

« Au cours de ce premier semestre 2022, ce sont près de 90 000 nouvelles entreprises qui ont vu le jour chaque mois, un nombre bien supérieur à celui enregistré en 2019 (72 000 en moyenne). Cette dynamique de créations d’entreprises confirme la capacité des entrepreneurs à se projeter, en dépit d’un contexte économique difficile. Elle s’accompagne d’une disposition du chef d’entreprise à prendre des risques, qui pourrait être mise à mal au sortir de la pandémie de Covid-19 qui a fragilisé les structures financières. Tandis que les défaillances d’entreprises sont reparties à la hausse ces six derniers mois, touchant, pour les trois quarts, de très petites structures de moins de trois salariés, assurer le bon fonctionnement de son entreprise nécessite pour son dirigeant de conjuguer prévention des risques commerciaux, risques financiers et risques personnels. »

Les chefs d’entreprise à la tête d’une activité BtoC sont les plus vulnérables

Les entrepreneurs de la construction connaissent une hausse moins rapide que la moyenne nationale (+ 11 %), mais représentent toujours près d’un quart des pertes d’emploi (3 808).

Les dirigeants exerçant dans des professions en contact direct avec les consommateurs sont particulièrement exposés. Les aides de l’Etat ont permis de faire face à la crise, mais les difficultés de pouvoir d’achat des Français ont des conséquences fortes sur la consommation.

La situation se dégrade très nettement pour les professionnels du secteur lié à l’hébergement, à la restauration et aux débits de boisson avec 2 092 pertes d’emploi (+ 60,8 %). Les difficultés sont aussi présentes dans le domaine du commerce (3 815 entrepreneurs concernés, soit + 32,8 %) en particulier pour les commerces de détail.

Le secteur des services aux particuliers est également fragilisé par la baisse des dépenses des ménages : 730 chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle au 1er semestre 2022 (+ 36,2 % par rapport au 1er semestre 2021).

Les activités du BtoB semblent mieux résister, mais de fortes disparités sont constatées entre les activités. Le secteur transport & logistique est particulièrement impacté avec 773 dirigeants qui ont perdu leur emploi (+ 39,3 %).

L’ensemble du territoire français en tension 

Alors que les chiffres de 2021 laissaient paraître un recul du nombre d’entrepreneurs ayant perdu leur emploi sur l’ensemble du territoire, la situation s’inverse au 1er semestre 2022.

L’Ile-de-France – première région économique du pays – est le territoire le plus touché : 3 697 entrepreneurs ont connu cette situation au 1er semestre 2022. Cependant, la progression reste à un niveau inférieur à la moyenne nationale : + 10,2 % pour l’Ile-de-France et + 28,9 % au national.

La région des Hauts-de-France est la plus en souffrance. Ils sont 1 420 dirigeants à avoir perdu leur emploi au 1er semestre 2022 contre 869 au 1er semestre 2021 (+ 63,4 %). Tous les dirigeants, quels que soient la taille, le chiffre d’affaires ou encore la forme juridique de l’entreprise sont impactés sur ce territoire.

En Bourgogne-Franche-Comté, la progression des dirigeants en situation de « chômage » est également importante (+ 43,5 % ; 581 dirigeants).

Dans trois régions, la hausse des pertes d’emploi des dirigeants est supérieure à 30 % : la Normandie (+ 34,2 % ; 600), la Bretagne (+ 34,1% ; 598) et l’Occitanie (+ 31,1 % ; 1 442).

La Corse est le seul territoire à enregistrer un recul de – 1,4 %, soit 71 chefs d’entreprise impactés.

Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.

A propos de l’association GSC

Depuis plus de 40 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

A propos d’Altares

Expert de l’information sur les entreprises, Altares collecte, structure, analyse et enrichit les données BtoB afin de les rendre « intelligentes » et faciliter la prise de décision pour les directions générales et opérationnelles des entreprises. Le groupe propose son expertise sur toute la chaîne de valeur de la data. Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations BtoB, Altares se positionne comme le partenaire de référence des grands comptes, ETI, PME et organisations publiques, en leur offrant un accès privilégié à ses bases de données sur plus de 440 millions d’entreprises dans 220 pays.

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Léa Cauchi – Agence CorioLink

lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

 

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Chiffres 2021 de l’Observatoire en région Hauts-de-France

Chiffres 2021 de l’Observatoire en région Hauts-de-France

L’association GSC et la société Altares dévoilent la 6ème édition de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. Les chiffres 2021 de l’Observatoire en région Hauts-de-France révèlent qu’en 2021, 2 095 femmes et hommes chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle en région Hauts-de-France, une diminution de 19 % par rapport à l’année 2020.

  • Des aides qui ont permis d’amoindrir les effets de la crise et continuent de doper l’économie.
  • Les chefs d’entreprise seniors (souvent expérimentés) restent les premiers touchés.
  • L’observatoire 2021 est une radiographie de l’économie dont la guerre en Ukraine montrera d’autres points de vulnérabilité.

Le nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage » est en baisse dans l’ensemble de la région

L’ensemble des départements de la région enregistre une diminution du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Le département du Nord (1 048 dirigeants) représente à lui seul la moitié des pertes d’emploi de la région malgré une baisse de 15,8 %.

461 chefs d’entreprise du département du Pas-de-Calais se sont également retrouvés en situation de chômage (-15,4%).

Dans deux départements, la baisse des dirigeants en situation de « chômage » est supérieure à 20 % : Oise (265 dirigeants, – 21,1 %) et l’Aisne (184 ; – 22 %).

Le département de la Somme connait le plus fort recul : 137 dirigeants du département se sont retrouvés en situation de chômage en 2021 contre 224 en 2020, soit une baisse de 38,8 %.

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Le soutien de l’Etat continue de produire ses effets pour aider les entreprises à maintenir la tête hors de l’eau. Nous n’avons pas été confrontés au raz-de-marée des faillites redouté. Néanmoins, les chefs d’entreprise devront faire face à de nouvelles menaces, conséquences de la guerre en Ukraine et il convient d’être particulièrement prudent pour l’avenir. En 2021, ce sont près de 30 000 femmes et hommes chefs d’entreprise qui ont perdu leur emploi au niveau national et 2 095 en région Hauts-de-France. Pour l’immense majorité d’entre eux, sans filet de sécurité. Et c’est un véritable drame, lorsque ces derniers viennent trop tardivement demander de l’aide et nous disent « si j’avais su » ! ».

 Pour Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares : « Après un recul historique de 8 % du PIB 2020, la croissance française signait en 2021 son meilleur chiffre (+ 7 %) depuis plus de 50 ans. L’entrepreneuriat établissait un nouveau record avec près d’un million de nouvelles entreprises pendant que les défaillances tombaient sous le seuil de 30 000, pour atteindre leur plus bas niveau depuis 30 ans. »

Les chefs d’entreprise « seniors » particulièrement exposés

L’âge moyen des chefs d’entreprise impactés en région Hauts-de-France est de 47 ans. La crise économique touche particulièrement des entrepreneurs pour lesquels le rebond professionnel sera plus difficile.

Cette population, dite de « seniors », est généralement installée dans une vie personnelle construite, avec des charges familiales et financières parfois importantes. Ce contexte personnel peut amplifier la pression et l’inquiétude en cas de perte d’emploi, et amener à prendre de mauvaises décisions.

« Si le chiffre d’affaires n’est pas au rendez-vous en 2022 pour certains chefs d’entreprise, le paiement des reports de cotisations sociales accordés pendant la crise du Covid-19 ou le début des remboursements des prêts PGE pourraient mener à des situations dramatiques. Notre devoir est de continuer à accompagner ces chefs d’entreprise et de les inviter à anticiper ces situations. » explique Anthony Streicher, Président de l’association GSC. 

Les entrepreneurs à la tête de petites structures de moins de 3 salariés, représentent près de 7 pertes d’emploi sur 10 dans la région en 2021.

Les chefs d’entreprise des secteurs de la construction et du commerce restent les plus impactés

Les entrepreneurs des secteurs de la construction (564) et du commerce (518) représentent à eux seuls près de la moitié des pertes d’emploi de la région. Les acteurs de l’immobilier subissent une hausse de 172,1 %, soit 117 dirigeants de la branche en situation de chômage en 2021 contre 43 en 2020.

Les dispositifs mis en place par l’Etat permettent aux secteurs liés à l’hébergement, à la restauration, et aux débits de boisson d’être en net recul en 2021 avec – 42,7 %. La fin des aides et les difficultés de pouvoir d’achat des Français nécessitent de rester prudent pour l’avenir du secteur.

Les chefs d’entreprise dans le domaine agricole apparaissent comme ceux ayant le moins bien résisté à la crise en région Hauts-de-France. 42 professionnels ont perdu leur activité en 2021 (+ 110 % par rapport à 2020). Les éleveurs connaissent la plus forte progression (+ 200 %) et subissent la hausse des prix pour nourrir le bétail.

Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable, de même que les révocations des mandataires sociaux.

A propos

A propos de l’association GSC

Depuis plus de 40 ans, l’association GSC se donne pour mission d’informer et de sensibiliser les chefs d’entreprise des risques de leur situation, et plus particulièrement la perte d’emploi.

La GSC est la réponse qu’ont élaborée les organisations patronales face au besoin de protection chômage des indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

A propos d’Altares

Expert de l’information sur les entreprises, Altares collecte, structure, analyse et enrichit les données BtoB afin de les rendre « intelligentes » et faciliter la prise de décision pour les directions générales et opérationnelles des entreprises. Le groupe propose son expertise sur toute la chaîne de valeur de la data. Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations BtoB, Altares se positionne comme le partenaire de référence des grands comptes, ETI, PME et organisations publiques, en leur offrant un accès privilégié à ses bases de données sur plus de 440 millions d’entreprises dans 220 pays.

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Chiffres 2021 de l’Observatoire en Occitanie

Chiffres 2021 de l’Observatoire en Occitanie

L’association GSC et la société Altares dévoilent la 6ème édition de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. Les chiffres 2021 de l’Observatoire révèlent qu’en 2021, 2 370 femmes et hommes chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle en Occitanie, une diminution de 17,5 % par rapport à l’année 2020.

  • Des aides qui ont permis d’amoindrir les effets de la crise et continuent de doper l’économie.
  • Les chefs d’entreprise seniors (souvent expérimentés) restent les premiers touchés.
  • L’observatoire 2021 est une radiographie de l’économie dont la guerre en Ukraine montrera d’autres points de vulnérabilité.

Occitanie : une région contrastée

La majorité des départements de la région enregistre une diminution du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Le département de l’Hérault (594 dirigeants) représente à lui seul un quart des pertes d’emploi de la région malgré une baisse de 15,5 %.

Dans quatre départements, la baisse des dirigeants en situation de « chômage » est supérieure à 20 % : Ariège (51 dirigeants, – 25 %), Haute-Garonne (487 ; – 22,2 %), Lozère (22 ; – 33,3 %) et Tarn (109 ; – 32,7 %).

Quatre départements occitans enregistrent également plus de cent chefs d’entreprise en situation de perte d’emploi en 2021 : Aude (150 dirigeants, – 18,9 %), Gard (315 ; – 17,1 %), Pyrénées-Orientales (263 ; – 10,8 %) et Tarn-et-Garonne (110 ; – 6 %).

Dans les Hautes-Pyrénées, 88 chefs d’entreprise se sont retrouvés en situation de chômage, soit une baisse de 6,4 %.

Le département de l’Aveyron enregistre la plus grande baisse de la région avec – 38,8 %. En 2021, 52 chefs d’entreprise du territoire ont perdu leur emploi alors qu’ils étaient 85 en 2020.

Dans deux départements, le nombre de chefs d’entreprise ayant perdu leur activité professionnelle a augmenté en 2021 : le Gers (+ 1,3 % ; 76 dirigeants) et le Lot (+ 8,2 % ; 53 dirigeants).

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Le soutien de l’État continue de produire ses effets pour aider les entreprises à maintenir la tête hors de l’eau. Nous n’avons pas été confrontés au raz-de-marée des faillites redouté. Néanmoins, les chefs d’entreprise devront faire face à de nouvelles menaces, conséquences de la guerre en Ukraine et il convient d’être particulièrement prudent pour l’avenir. En 2021, ce sont près de 30 000 femmes et hommes chefs d’entreprise qui ont perdu leur emploi au niveau national et 2 370 en Occitanie. Pour l’immense majorité d’entre eux, sans filet de sécurité. Et c’est un véritable drame, lorsque ces derniers viennent trop tardivement demander de l’aide et nous disent « si j’avais su » ! ».

 Pour Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares : « Après un recul historique de 8 % du PIB 2020, la croissance française signait en 2021 son meilleur chiffre (+7 %) depuis plus de 50 ans. L’entrepreneuriat établissait un nouveau record avec près d’un million de nouvelles entreprises pendant que les défaillances tombaient sous le seuil de 30 000, pour atteindre leur plus bas niveau depuis 30 ans. »

Les chefs d’entreprise « seniors » particulièrement exposés

L’âge moyen des chefs d’entreprise impactés en Occitanie est de 48,1 ans soit une légère baisse par rapport à 2020 (48,6 ans). La crise économique touche particulièrement des entrepreneurs pour lesquels le rebond professionnel sera plus difficile : dans les départements du Gers et de la Lozère, l’âge médian atteint respectivement 50,7 ans et 52,3 ans.

Cette population, dite de « seniors », est généralement installée dans une vie personnelle construite, avec des charges familiales et financières parfois importantes. Ce contexte personnel peut amplifier la pression et l’inquiétude en cas de perte d’emploi, et amener à prendre de mauvaises décisions.

« Si le chiffre d’affaires n’est pas au rendez-vous en 2022 pour certains chefs d’entreprise, le paiement des reports de cotisations sociales accordés pendant la crise du Covid-19 ou le début des remboursements des prêts PGE pourraient mener à des situations dramatiques. Notre devoir est de continuer à accompagner ces chefs d’entreprise et de les inviter à anticiper ces situations. » explique Anthony Streicher, Président de l’association GSC. 

Les entrepreneurs à la tête de petites structures de moins de 3 salariés, représentent près de 7 pertes d’emploi sur 10 dans la région en 2021.

Les chefs d’entreprise des secteurs de la construction et du commerce restent les plus impactés

Les entrepreneurs des secteurs de la construction (707) et du commerce (546) représentent à eux seuls plus de la moitié des pertes d’emploi de la région. Les acteurs de l’immobilier subissent une hausse de 104,6 %, soit 133 dirigeants de la branche en situation de chômage en 2021 contre 65 en 2020.

Les chefs d’entreprise dans le domaine agricole apparaissent comme ceux ayant le moins bien résisté à la crise en Occitanie. 84 professionnels ont perdu leur activité en 2021 (+ 23,5 % par rapport à 2020). Les éleveurs connaissent la plus forte progression (+ 91,7 %) et subissent la hausse des prix pour nourrir le bétail.

Les difficultés sont également présentes dans les activités d’assurance et financières qui enregistrent une augmentation de 13,3 % par rapport à 2020.

Les dispositifs mis en place par l’État permettent aux secteurs liés à l’hébergement, à la restauration, et aux débits de boisson d’être en net recul en 2021 avec – 43,8 %. Cette baisse concerne l’ensemble du secteur : les professionnels liés aux débits de boisson ont été les moins impactés en 2021, 34 dirigeants contre 87 en 2020 soit – 60,9 %.

 

Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable, de même que les révocations des mandataires sociaux.

A propos

A propos de l’association GSC

Depuis plus de 40 ans, l’association GSC se donne pour mission d’informer et de sensibiliser les chefs d’entreprise des risques de leur situation, et plus particulièrement la perte d’emploi.

La GSC est la réponse qu’ont élaborée les organisations patronales face au besoin de protection chômage des indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

A propos d’Altares

Expert de l’information sur les entreprises, Altares collecte, structure, analyse et enrichit les données BtoB afin de les rendre « intelligentes » et faciliter la prise de décision pour les directions générales et opérationnelles des entreprises. Le groupe propose son expertise sur toute la chaîne de valeur de la data. Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations BtoB, Altares se positionne comme le partenaire de référence des grands comptes, ETI, PME et organisations publiques, en leur offrant un accès privilégié à ses bases de données sur plus de 440 millions d’entreprises dans 220 pays.

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Chiffres de l’Observatoire 2021 en région Grand-Est

Chiffres de l’Observatoire 2021 en région Grand-Est

L’association GSC et la société Altares dévoilent la 6ème édition de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. Les chiffres de l’Observatoire 2021 révèlent qu’ en 2021, 2 171 femmes et hommes chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle en région Grand-Est, une diminution de 12,3 % par rapport à l’année 2020.

  • Des aides qui ont permis d’amoindrir les effets de la crise et continuent de doper l’économie.
  • Les chefs d’entreprise seniors (souvent expérimentés) restent les premiers touchés.
  • L’observatoire 2021 est une radiographie de l’économie dont la guerre en Ukraine montrera d’autres points de vulnérabilité.

Grand-Est : un territoire contrasté

La majorité des départements de la région enregistre une diminution du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Le département du Bas-Rhin (520 dirigeants) représente à lui seul près d’un quart des pertes d’emploi de la région malgré une baisse de 10,8 %.

Les départements de la Moselle et du Haut-Rhin comptent respectivement 380 et 356 chefs d’entreprise ayant perdu leur activité professionnelle. 243 dirigeants de Meurthe-et-Moselle ont également été impactés.

Dans trois départements, la baisse des dirigeants en situation de « chômage » est supérieure à 20 % : Marne (206 dirigeants, – 25,9 %), Haute-Marne (47 ; -25,4 %) et Vosges (130 ; – 23,5 %).

98 chefs d’entreprise du département des Ardennes se sont également retrouvés en situation de chômage, soit une baisse de 14 %.

L’Aube et la Meuse sont les seuls départements qui enregistrent une hausse des chefs d’entreprise qui ont perdu leur activité professionnelle en 2021 avec respectivement 124 dirigeants contre 114 en 2020 (+ 8,8 %) et 67 dirigeants contre 55 en 2020 (+ 21,8 %).

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Le soutien de l’Etat continue de produire ses effets pour aider les entreprises à maintenir la tête hors de l’eau. Nous n’avons pas été confrontés au raz-de-marée des faillites redouté. Néanmoins, les chefs d’entreprise devront faire face à de nouvelles menaces, conséquences de la guerre en Ukraine et il convient d’être particulièrement prudent pour l’avenir. En 2021, ce sont près de 30 000 femmes et hommes chefs d’entreprise qui ont perdu leur emploi au niveau national et 2 171 en région Grand-Est. Pour l’immense majorité d’entre eux, sans filet de sécurité. Et c’est un véritable drame, lorsque ces derniers viennent trop tardivement demander de l’aide et nous disent « si j’avais su » ! ».

Pour Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares : « Après un recul historique de 8 % du PIB 2020, la croissance française signait en 2021 son meilleur chiffre (+7 %) depuis plus de 50 ans. L’entrepreneuriat établissait un nouveau record avec près d’un million de nouvelles entreprises pendant que les défaillances tombaient sous le seuil de 30 000, pour atteindre leur plus bas niveau depuis 30 ans. »

Les chefs d’entreprise « seniors » particulièrement exposés

L’âge moyen des chefs d’entreprise impactés en région Grand-Est est de 47,5 ans soit près de 2 ans de plus qu’en 2020. La crise économique touche particulièrement des entrepreneurs pour lesquels le rebond professionnel sera plus difficile : dans le département de la Haute-Marne l’âge médian atteint 51,9 ans tandis que dans les Ardennes, il est de 52 ans.

Cette population, dite de « seniors », est généralement installée dans une vie personnelle construite, avec des charges familiales et financières parfois importantes. Ce contexte personnel peut amplifier la pression et l’inquiétude en cas de perte d’emploi, et amener à prendre de mauvaises décisions.

« Si le chiffre d’affaires n’est pas au rendez-vous en 2022 pour certains chefs d’entreprise, le paiement des reports de cotisations sociales accordés pendant la crise du Covid-19 ou le début des remboursements des prêts PGE pourraient mener à des situations dramatiques. Notre devoir est de continuer à accompagner ces chefs d’entreprise et de les inviter à anticiper ces situations. » explique Anthony Streicher, Président de l’association GSC. 

Les entrepreneurs à la tête de petites structures de moins de 3 salariés, représentent près de 7 pertes d’emploi sur 10 dans la région en 2021.

Les chefs d’entreprise des secteurs de la construction et du commerce restent les plus impactés

Les entrepreneurs des secteurs de la construction (559) et du commerce (516) représentent à eux seuls près de la moitié des pertes d’emploi de la région. Les acteurs de l’immobilier subissent une hausse de 167,3 %, soit 131 dirigeants de la branche en situation de chômage en 2021 contre 49 en 2020.

Les dispositifs mis en place par l’Etat permettent aux secteurs liés à l’hébergement, à la restauration, et aux débits de boisson d’être en net recul en 2021 avec -35,5 %. La fin des aides et les difficultés de pouvoir d’achat des Français nécessitent de rester prudent pour l’avenir du secteur.

Les difficultés sont également présentes dans le domaine du transport et de la logistique : 88 entrepreneurs ont perdu leur emploi dans ce secteur (+11,4 %).

Les chefs d’entreprise dans le domaine agricole apparaissent comme ceux ayant le moins bien résisté à la crise en région Grand-Est. 60 professionnels ont perdu leur activité en 2021 (+66,7 % par rapport à 2020).

Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable, de même que les révocations des mandataires sociaux.

A propos

A propos de l’association GSC

Depuis plus de 40 ans, l’association GSC se donne pour mission d’informer et de sensibiliser les chefs d’entreprise des risques de leur situation, et plus particulièrement la perte d’emploi.

La GSC est la réponse qu’ont élaborée les organisations patronales face au besoin de protection chômage des indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

A propos d’Altares

Expert de l’information sur les entreprises, Altares collecte, structure, analyse et enrichit les données BtoB afin de les rendre « intelligentes » et faciliter la prise de décision pour les directions générales et opérationnelles des entreprises. Le groupe propose son expertise sur toute la chaîne de valeur de la data. Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations BtoB, Altares se positionne comme le partenaire de référence des grands comptes, ETI, PME et organisations publiques, en leur offrant un accès privilégié à ses bases de données sur plus de 440 millions d’entreprises dans 220 pays.

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Chiffres 2021 de l’Observatoire en Ile de France

Chiffres 2021 de l’Observatoire en Ile de France

L’association GSC et la société Altares dévoilent la 6ème édition de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. Les chiffres 2021 de l’Observatoire révèlent qu’en 2021, 6 872 femmes et hommes chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle en région Ile-de-France, une diminution de 10,9 % par rapport à l’année 2020.

  • Des aides qui ont permis d’amoindrir les effets de la crise et continuent de doper l’économie.
  • Les chefs d’entreprise seniors (souvent expérimentés) restent les premiers touchés.
  • L’observatoire 2021 est une radiographie de l’économie dont la guerre en Ukraine montrera d’autres points de vulnérabilité.

Ile-de-France : région la plus impactée par le chômage des entrepreneurs

La majorité des départements de la région enregistre une diminution du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Le département de Paris (2 095 dirigeants) représente à lui seul près d’un tiers des pertes d’emploi de la région malgré une baisse de 14,6 %.

La Seine-Saint-Denis est le second département le plus impacté : 1 342 chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle en 2021 (-10,9%).

412 chefs d’entreprise du département des Yvelines se sont également retrouvés en situation de chômage, soit une baisse de 27,5 %.

Dans trois départements, la baisse des dirigeants en situation de « chômage » est supérieure à 10 % : Essonne (524 dirigeants, – 17 %), Hauts-de-Seine (550 ; – 13,7 %) et Val-de-Marne (536 ; – 14,9 %).

Seuls deux départements enregistrent une hausse des chefs d’entreprise qui ont perdu leur activité professionnelle en 2021 : Seine-et-Marne (761 dirigeants, + 8,1 %) et Val-d’Oise (652 ; + 11,8 %).

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Le soutien de l’Etat continue de produire ses effets pour aider les entreprises à maintenir la tête hors de l’eau. Nous n’avons pas été confrontés au raz-de-marée des faillites redouté. Néanmoins, les chefs d’entreprise devront faire face à de nouvelles menaces, conséquences de la guerre en Ukraine et il convient d’être particulièrement prudent pour l’avenir. En 2021, ce sont près de 30 000 femmes et hommes chefs d’entreprise qui ont perdu leur emploi au niveau national et 6 872 en région Ile-de-France. Pour l’immense majorité d’entre eux, sans filet de sécurité. Et c’est un véritable drame, lorsque ces derniers viennent trop tardivement demander de l’aide et nous disent « si j’avais su » ! ».

Pour Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares : « Après un recul historique de 8 % du PIB 2020, la croissance française signait en 2021 son meilleur chiffre (+7 %) depuis plus de 50 ans. L’entrepreneuriat établissait un nouveau record avec près d’un million de nouvelles entreprises pendant que les défaillances tombaient sous le seuil de 30 000, pour atteindre leur plus bas niveau depuis 30 ans. »

Les chefs d’entreprise « seniors » particulièrement exposés

L’âge médian des chefs d’entreprise impactés en région Ile-de-France est de 47,5 ans. La crise économique touche particulièrement des entrepreneurs pour lesquels le rebond professionnel sera plus difficile.

Cette population, dite de « seniors », est généralement installée dans une vie personnelle construite, avec des charges familiales et financières parfois importantes. Ce contexte personnel peut amplifier la pression et l’inquiétude en cas de perte d’emploi, et amener à prendre de mauvaises décisions.

« Si le chiffre d’affaires n’est pas au rendez-vous en 2022 pour certains chefs d’entreprise, le paiement des reports de cotisations sociales accordés pendant la crise du Covid-19 ou le début des remboursements des prêts PGE pourraient mener à des situations dramatiques. Notre devoir est de continuer à accompagner ces chefs d’entreprise et de les inviter à anticiper ces situations. » explique Anthony Streicher, Président de l’association GSC.

Les entrepreneurs à la tête de petites structures de moins de 3 salariés, représentent près de 7 pertes d’emploi sur 10 dans la région en 2021.

Les chefs d’entreprise des secteurs de la construction et du commerce restent les plus impactés

Les entrepreneurs des secteurs de la construction (1 755) et du commerce (1 398) représentent à eux seuls près de la moitié des pertes d’emploi de la région. Les acteurs de l’immobilier subissent une hausse de 77,1 %, soit 248 dirigeants de la branche en situation de chômage en 2021 contre 140 en 2020.

Les dispositifs mis en place par l’Etat permettent aux secteurs liés à l’hébergement, à la restauration, et aux débits de boisson d’être en net recul en 2021 avec – 35,4 %. La fin des aides et les difficultés de pouvoir d’achat des Français nécessitent de rester prudent pour l’avenir du secteur.

Les chefs d’entreprise dans le domaine agricole apparaissent comme ceux ayant le moins bien résisté à la crise en région Ile-de-France. 15 professionnels ont perdu leur activité en 2021 (+ 25 % par rapport à 2020). Les éleveurs connaissent la plus forte progression (+ 200 %) et subissent la hausse des prix pour nourrir le bétail.

Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable, de même que les révocations des mandataires sociaux.

A propos

A propos de l’association GSC

Depuis plus de 40 ans, l’association GSC se donne pour mission d’informer et de sensibiliser les chefs d’entreprise des risques de leur situation, et plus particulièrement la perte d’emploi. La GSC est la réponse qu’ont élaborée les organisations patronales face au besoin de protection chômage des indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

A propos d’Altares

Expert de l’information sur les entreprises, Altares collecte, structure, analyse et enrichit les données BtoB afin de les rendre « intelligentes » et faciliter la prise de décision pour les directions générales et opérationnelles des entreprises. Le groupe propose son expertise sur toute la chaîne de valeur de la data. Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations BtoB, Altares se positionne comme le partenaire de référence des grands comptes, ETI, PME et organisations publiques, en leur offrant un accès privilégié à ses bases de données sur plus de 440 millions d’entreprises dans 220 pays.

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Chiffres 2021 de l’Observatoire en Pays de la Loire

Chiffres 2021 de l’Observatoire en Pays de la Loire

L’association GSC et la société Altares dévoilent la 6ème édition de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. Les chiffres 2021 de l’Observatoire en Pays de la Loire révèlent qu’en 2021, 1 233 femmes et hommes chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle en région Pays de la Loire. Ce chiffre représente une diminution de 10 % par rapport à l’année 2020.

  • Des aides qui ont permis d’amoindrir les effets de la crise et continuent de doper l’économie.
  • Les chefs d’entreprise seniors (souvent expérimentés) restent les premiers touchés.
  • L’observatoire 2021 est une radiographie de l’économie dont la guerre en Ukraine montrera d’autres points de vulnérabilité.

Pays de la Loire un territoire contrasté

La majorité des départements de la région enregistre une diminution du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Le département de la Loire-Atlantique (510 dirigeants) représente à lui seul près d’un tiers des pertes d’emploi de la région malgré une baisse de 4,9 %.

La baisse des dirigeants en situation de « chômage » est la plus forte dans la Sarthe : 150 chefs d’entreprise impactés soit – 34,5 %.

218 chefs d’entreprise du département de Vendée se sont également retrouvés en situation de chômage, soit une baisse de 11 %.  En Mayenne, ce sont 87 entrepreneurs qui ont perdu leur activité professionnelle.

Le Maine-et-Loire est le seul département qui enregistre une hausse des chefs d’entreprise qui ont perdu leur activité professionnelle en 2021 (268 dirigeants contre 260 en 2020 ; + 3,1 %).

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Le soutien de l’Etat continue de produire ses effets pour aider les entreprises à maintenir la tête hors de l’eau. Nous n’avons pas été confrontés au raz-de-marée des faillites redouté. Néanmoins, les chefs d’entreprise devront faire face à de nouvelles menaces, conséquences de la guerre en Ukraine et il convient d’être particulièrement prudent pour l’avenir. En 2021, ce sont près de 30 000 femmes et hommes chefs d’entreprise qui ont perdu leur emploi au niveau national et 1 233 en région Pays de la Loire. Pour l’immense majorité d’entre eux, sans filet de sécurité. Et c’est un véritable drame, lorsque ces derniers viennent trop tardivement demander de l’aide et nous disent « si j’avais su » ! ».

Pour Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares : « Après un recul historique de 8 % du PIB 2020, la croissance française signait en 2021 son meilleur chiffre (+ 7 %) depuis plus de 50 ans. L’entrepreneuriat établissait un nouveau record avec près d’un million de nouvelles entreprises pendant que les défaillances tombaient sous le seuil de 30 000, pour atteindre leur plus bas niveau depuis 30 ans. »

Les chefs d’entreprise « seniors » particulièrement exposés

L’âge moyen des chefs d’entreprise impactés en région Pays de la Loire est de 46,8 ans. La crise économique touche particulièrement des entrepreneurs pour lesquels le rebond professionnel sera plus difficile.

En effet, cette population, dite de « seniors », est généralement installée dans une vie personnelle construite, avec des charges familiales et financières parfois importantes. Ce contexte personnel peut amplifier la pression et l’inquiétude en cas de perte d’emploi, et amener à prendre de mauvaises décisions.

« Si le chiffre d’affaires n’est pas au rendez-vous en 2022 pour certains chefs d’entreprise, le paiement des reports de cotisations sociales accordés pendant la crise du Covid-19 ou le début des remboursements des prêts PGE pourraient mener à des situations dramatiques. Notre devoir est de continuer à accompagner ces chefs d’entreprise et de les inviter à anticiper ces situations. » explique Anthony Streicher, Président de l’association GSC. 

Les entrepreneurs à la tête de petites structures de moins de 3 salariés, représentent près de 8 pertes d’emploi sur 10 dans la région en 2021.

Les chefs d’entreprise des secteurs de la construction et du commerce restent les plus impactés

Les entrepreneurs des secteurs de la construction (360) et du commerce (253) représentent à eux seuls près de la moitié des pertes d’emploi de la région. Les acteurs de l’immobilier subissent une hausse de 171,9 %, soit 87 dirigeants de la branche en situation de chômage en 2021 contre 32 en 2020.

Par ailleurs, les dispositifs mis en place par l’Etat permettent aux secteurs liés à l’hébergement, à la restauration, et aux débits de boisson d’être en net recul en 2021 avec – 52,5 %. Cependant, cette baisse ne concerne pas l’ensemble du secteur : les professionnels de l’hébergement ont été davantage impactés en 2021 : 7 dirigeants contre 5 en 2020, soit + 40 %. La fin des aides et les difficultés de pouvoir d’achat des Français nécessitent de rester prudent pour l’avenir du secteur.

Enfin, les chefs d’entreprise dans le domaine agricole apparaissent comme ceux ayant le moins bien résisté à la crise en région Pays de la Loire. 80 professionnels ont perdu leur activité en 2021 (+ 48,1 % par rapport à 2020). Les éleveurs connaissent la plus forte progression (+ 103,4 %) et subissent la hausse des prix pour nourrir le bétail.

Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable, de même que les révocations des mandataires sociaux.

A propos

A propos de l’association GSC

Depuis plus de 40 ans, l’association GSC se donne pour mission d’informer et de sensibiliser les chefs d’entreprise des risques de leur situation, et plus particulièrement la perte d’emploi.

La GSC est la réponse qu’ont élaborée les organisations patronales face au besoin de protection chômage des indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

A propos d’Altares

Expert de l’information sur les entreprises, Altares collecte, structure, analyse et enrichit les données BtoB afin de les rendre « intelligentes » et faciliter la prise de décision pour les directions générales et opérationnelles des entreprises. Le groupe propose son expertise sur toute la chaîne de valeur de la data. Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations BtoB, Altares se positionne comme le partenaire de référence des grands comptes, ETI, PME et organisations publiques, en leur offrant un accès privilégié à ses bases de données sur plus de 440 millions d’entreprises dans 220 pays

Association GSC

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Chiffres 2021 de l’Observatoire en Auvergne-Rhône-Alpes

Chiffres 2021 de l’Observatoire en Auvergne-Rhône-Alpes

L’association GSC et la société Altares dévoilent la 6ème édition de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. Les chiffres 2021 de l’Observatoire en Auvergne-Rhône-Alpes révèlent qu’en 2021, 3 285 femmes et hommes chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle en Auvergne-Rhône-Alpes, une diminution de 9,5 % par rapport à l’année 2020.

  • Des aides qui ont permis d’amoindrir les effets de la crise et continuent de doper l’économie.
  • Les chefs d’entreprise seniors (souvent expérimentés) restent les premiers touchés.
  • L’observatoire 2021 est une radiographie de l’économie dont la guerre en Ukraine montrera d’autres points de vulnérabilité.

Auvergne-Rhône-Alpes : 2ème région la plus impactée par le chômage des entrepreneurs

La majorité des départements de la région enregistre une diminution du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Le département du Rhône (915 dirigeants) représente à lui seul plus d’un quart des pertes d’emploi de la région malgré une baisse de 4,3 %.

Dans six départements, la baisse des dirigeants en situation de « chômage » est supérieure à 10 % : Ain (231 dirigeants, – 18,4 %), Allier (103 ; – 13,4 %), Isère (515 ; – 10,7 %), Puy-de-Dôme (230 ; – 12,2 %), Savoie (242 ; – 12 %) et Haute-Savoie (308 ; – 16,5 %).

Trois départements ont connu une baisse moins significative : Ardèche (92 dirigeants, – 7,1 %), Drôme (229 ; – 1,7 %) et Loire (326 ; – 6,6 %).

Le département du Cantal enregistre la plus grande baisse de la région avec – 29,6 %. En 2021, 38 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi alors qu’ils étaient 54 en 2020.

Alors qu’il avait connu un recul de 50 % l’année dernière, la Haute-Loire est le seul département qui enregistre une hausse des chefs d’entreprise qui ont perdu leur activité professionnelle en 2021 (56 dirigeants contre 53 en 2020 ; + 5,7 %).

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Le soutien de l’Etat continue de produire ses effets pour aider les entreprises à maintenir la tête hors de l’eau. Nous n’avons pas été confrontés au raz-de-marée des faillites redouté. Néanmoins, les chefs d’entreprise devront faire face à de nouvelles menaces, conséquences de la guerre en Ukraine et il convient d’être particulièrement prudent pour l’avenir. En 2021, ce sont près de 30 000 femmes et hommes chefs d’entreprise qui ont perdu leur emploi au niveau national et 3 285 en Auvergne-Rhône-Alpes. Pour l’immense majorité d’entre eux, sans filet de sécurité. Et c’est un véritable drame, lorsque ces derniers viennent trop tardivement demander de l’aide et nous disent « si j’avais su » ! ».

Pour Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares : « Après un recul historique de 8 % du PIB 2020, la croissance française signait en 2021 son meilleur chiffre (+7 %) depuis plus de 50 ans. L’entrepreneuriat établissait un nouveau record avec près d’un million de nouvelles entreprises pendant que les défaillances tombaient sous le seuil de 30 000, pour atteindre leur plus bas niveau depuis 30 ans. »

Les chefs d’entreprise « seniors » particulièrement exposés

L’âge moyen des chefs d’entreprise impactés en Auvergne-Rhône-Alpes est de 46,8 ans, en légère baisse par rapport à 2020 (47 ans). La crise économique touche particulièrement des entrepreneurs pour lesquels le rebond professionnel sera plus difficile : dans le département de l’Allier, l’âge médian atteint 50,8 ans.

Cette population, dite de « seniors », est généralement installée dans une vie personnelle construite, avec des charges familiales et financières parfois importantes. Ce contexte personnel peut amplifier la pression et l’inquiétude en cas de perte d’emploi, et amener à prendre de mauvaises décisions.

« Si le chiffre d’affaires n’est pas au rendez-vous en 2022 pour certains chefs d’entreprise, le paiement des reports de cotisations sociales accordés pendant la crise du Covid-19 ou le début des remboursements des prêts PGE pourraient mener à des situations dramatiques. Notre devoir est de continuer à accompagner ces chefs d’entreprise et de les inviter à anticiper ces situations. » explique Anthony Streicher, Président de l’association GSC. 

Les entrepreneurs à la tête de petites structures de moins de 3 salariés, représentent plus de 7 pertes d’emploi sur 10 dans la région en 2021.

Les chefs d’entreprise des secteurs de la construction et du commerce restent les plus impactés

Les entrepreneurs des secteurs de la construction (894) et du commerce (764) représentent à eux seuls plus de la moitié des pertes d’emploi de la région. Les acteurs de l’immobilier subissent une hausse de 120,2 %, soit 196 dirigeants de la branche en situation de chômage en 2021 contre 89 en 2020.

Les chefs d’entreprise dans le domaine agricole apparaissent comme ceux ayant le moins bien résisté à la crise en Auvergne-Rhône-Alpes. 72 professionnels ont perdu leur activité en 2021 (+ 63,6 % par rapport à 2020). Les éleveurs connaissent la plus forte progression (+ 153,3 %) et subissent la hausse des prix pour nourrir le bétail.

Les difficultés sont également présentes dans le domaine de l’information et de la communication : 105 entrepreneurs ont perdu leur emploi, une augmentation de 9,4 % par rapport à 2020.

Les dispositifs mis en place par l’État permettent aux secteurs liés à l’hébergement, à la restauration, et aux débits de boisson d’être en net recul en 2021 avec – 43,4 %. Cette baisse concerne l’ensemble du secteur.

Le secteur du service enregistre également un net recul des pertes d’emploi avec – 31 % dans les services aux particuliers.

Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable, de même que les révocations des mandataires sociaux.

 

A propos

A propos de l’association GSC

Depuis plus de 40 ans, l’association GSC se donne pour mission d’informer et de sensibiliser les chefs d’entreprise des risques de leur situation, et plus particulièrement la perte d’emploi.

La GSC est la réponse qu’ont élaborée les organisations patronales face au besoin de protection chômage des indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

A propos d’Altares

Expert de l’information sur les entreprises, Altares collecte, structure, analyse et enrichit les données BtoB afin de les rendre « intelligentes » et faciliter la prise de décision pour les directions générales et opérationnelles des entreprises. Le groupe propose son expertise sur toute la chaîne de valeur de la data. Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations BtoB, Altares se positionne comme le partenaire de référence des grands comptes, ETI, PME et organisations publiques, en leur offrant un accès privilégié à ses bases de données sur plus de 440 millions d’entreprises dans 220 pays.

Association GSC

Léa Cauchi – Agence CorioLink

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Chiffres 2021 de l’Observatoire en Bourgogne – Franche-Comté

Chiffres 2021 de l’Observatoire en Bourgogne – Franche-Comté

L’association GSC et la société Altares dévoilent la 6ème édition de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. Les chiffres 2021 de l’Observatoire en Bourgogne – Franche-Comté révèlent qu’ en 2021, 986 femmes et hommes chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle en Bourgogne – Franche-Comté, une diminution de 21,9 % par rapport à l’année 2020.

● Des aides qui ont permis d’amoindrir les effets de la crise et continuent de doper l’économie.
● Les chefs d’entreprise seniors (souvent expérimentés) restent les premiers touchés.
● L’observatoire 2021 est une radiographie de l’économie dont la guerre en Ukraine
montrera d’autres points de vulnérabilité.

Bourgogne-Franche-Comté : le nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage » en baisse dans 6 départements

La majorité des départements de la région enregistre une diminution du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Le département de la Côte-d’Or (212 dirigeants) représente à lui seul près d’un quart des pertes d’emploi de la région malgré une baisse de 6,6 %.
Dans deux départements, la baisse des dirigeants en situation de « chômage » est supérieure à
30 % : Jura (86 dirigeants, – 32,3 %) et Nièvre (58 ; – 37,6 %).
205 chefs d’entreprise du département de Saône-et-Loire se sont retrouvés en situation de chômage,
soit une baisse de 16,7 %. Le département de la Haute-Saône enregistre une baisse équivalente
(- 16,4 %) avec 61 pertes d’emploi contre 73 en 2020.
Les départements de l’Yonne et du Territoire de Belfort enregistrent chacun un net recul des pertes
d’emploi (- 46,6 %) avec respectivement 111 et 47 entrepreneurs qui ont perdu leur emploi.
Alors qu’il avait connu un fort recul l’année dernière (- 36,8 %), le Doubs est le seul département qui
enregistre une hausse des chefs d’entreprise qui ont perdu leur activité professionnelle en 2021 (206
dirigeants contre 201 en 2020 ; + 2,5 %).


Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Le soutien de l’Etat continue de produire ses effets pour aider les entreprises à maintenir la tête hors de l’eau. Nous n’avons pas été confrontés au raz-de-marée des faillites redouté. Néanmoins, les chefs d’entreprise devront faire face à de nouvelles menaces, conséquences de la guerre en Ukraine et il convient d’être particulièrement prudent pour l’avenir. En 2021, ce sont près de 30 000 femmes et hommes chefs d’entreprise qui ont perdu leur emploi au niveau national et 986 en Bourgogne – Franche-Comté. Pour l’immense majorité
d’entre eux, sans filet de sécurité. Et c’est un véritable drame, lorsque ces derniers viennent trop tardivement demander de l’aide et nous disent « si j’avais su » ! ».

Pour Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares : « Après un recul historique de 8 % du PIB 2020, la croissance française signait en 2021 son meilleur chiffre (+7 %) depuis plus de 50 ans. L’entrepreneuriat établissait un nouveau record avec près d’un million de nouvelles entreprises pendant que les défaillances tombaient sous le seuil de 30 000, pour atteindre leur plus bas niveau depuis 30 ans. »

Les chefs d’entreprise « seniors » particulièrement exposés

L’âge moyen des chefs d’entreprise impactés en Bourgogne – Franche-Comté est de 46,9 ans soit une
baisse de plus d’1 an par rapport à l’année dernière (47,8 ans). La crise économique touche
particulièrement des entrepreneurs pour lesquels le rebond professionnel sera plus difficile : dans le
département de l’Yonne, l’âge médian atteint 48,2 ans.
Cette population, dite de « seniors », est généralement installée dans une vie personnelle construite,
avec des charges familiales et financières parfois importantes. Ce contexte personnel peut amplifier
la pression et l’inquiétude en cas de perte d’emploi, et amener à prendre de mauvaises décisions.

« Si le chiffre d’affaires n’est pas au rendez-vous en 2022 pour certains chefs d’entreprise, le
paiement des reports de cotisations sociales accordés pendant la crise du Covid-19 ou le début des
remboursements des prêts PGE pourraient mener à des situations dramatiques. Notre devoir est de
continuer à accompagner ces chefs d’entreprise et de les inviter à anticiper ces situations. » explique
Anthony Streicher, Président de l’association GSC.

Les entrepreneurs à la tête de petites structures de moins de 3 salariés, représentent près de 8 pertes
d’emploi sur 10 dans la région en 2021.

Les chefs d’entreprise des secteurs de la construction et du commerce restent les plus impactés

Les entrepreneurs des secteurs de la construction (245) et du commerce (244) représentent à eux
seuls près de la moitié des pertes d’emploi de la région. Les acteurs de l’immobilier subissent une
hausse de 69,7 %, soit 56 dirigeants de la branche en situation de chômage en 2021 contre 33 en
2020.
Les difficultés sont également présentes dans le domaine de l’information et communication : 24
entrepreneurs ont perdu leur emploi (+ 41,2 %) dont 20 dans les services informatiques et l’édition
de logiciels (+ 66,7 %).
En Bourgogne – Franche-Comté, les chefs d’entreprise dans le domaine agricole ont été très fragilisés
par la crise. 59 professionnels ont perdu leur activité en 2021 (+ 15,7 % par rapport à 2020). Le
secteur de la culture connait la plus forte progression (+ 50 %).
Les dispositifs mis en place par l’État permettent aux secteurs liés à l’hébergement, à la restauration,
et aux débits de boisson d’être en net recul en 2021 avec – 51,1 %. Cette baisse concerne l’ensemble
du secteur.


Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations,
placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le
Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou
dissolution à l’amiable, de même que les révocations des mandataires sociaux.

A propos

A propos de l’association GSC
Depuis plus de 40 ans, l’association GSC se donne pour mission d’informer et de sensibiliser les chefs
d’entreprise des risques de leur situation, et plus particulièrement la perte d’emploi.
La GSC est la réponse qu’ont élaborée les organisations patronales face au besoin de protection chômage des indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

A propos d’Altares
Expert de l’information sur les entreprises, Altares collecte, structure, analyse et enrichit les données BtoB afin de les rendre « intelligentes » et faciliter la prise de décision pour les directions générales et opérationnelles des entreprises. Le groupe propose son expertise sur toute la chaîne de valeur de la data. Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations BtoB, Altares se positionne comme le partenaire de référence des grands comptes, ETI, PME et organisations publiques, en leur offrant un accès privilégié à ses bases de données sur plus de 440 millions d’entreprises dans 220 pays.

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Chiffres 2021 de l’Observatoire en Bretagne

Chiffres 2021 de l’Observatoire en Bretagne

L’association GSC et la société Altares dévoilent la 6ème édition de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. Les chiffres 2021 de l’Observatoire en Bretagne révèlent qu’en 2021 1 060 femmes et hommes chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle en Bretagne, une diminution de 18,7 % par rapport à l’année 2020.

● Des aides qui ont permis d’amoindrir les effets de la crise et continuent de doper l’économie.
● Les chefs d’entreprise seniors (souvent expérimentés) restent les premiers touchés.
● L’Observatoire 2021 est une radiographie de l’économie dont la guerre en Ukraine montrera d’autres points de vulnérabilité.

Bretagne : une région contrastée

La majorité des départements de la région enregistre une diminution du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Le département d’Ille-et-Vilaine (300 dirigeants) représente à lui seul un tiers des pertes d’emploi de la région malgré une baisse de 16 %.
299 chefs d’entreprise du département du Finistère se sont également retrouvés en situation de
perte d’emploi, soit une baisse de 24,7 %.
Le Morbihan enregistre le plus fort recul de la région avec une baisse de 30,3 %, soit 248 chefs
d’entreprise en situation de « chômage » contre 356 en 2020.
Alors qu’il avait connu la baisse la plus importante l’année dernière (- 42,3 %), le département des
Côtes-d’Armor est le seul qui enregistre une hausse des chefs d’entreprise qui ont perdu leur activité
professionnelle en 2021 (213 dirigeants contre 194 en 2020 ; + 9,8 %).

 

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Le soutien de l’Etat continue de produire ses effets pour aider les entreprises à maintenir la tête hors de l’eau. Nous n’avons pas été confrontés au raz-de-marée des faillites redouté. Néanmoins, les chefs d’entreprise devront faire face à de nouvelles menaces, conséquences de la guerre en Ukraine et il convient d’être particulièrement prudent pour l’avenir. En 2021, ce sont près de 30 000 femmes et hommes chefs d’entreprise qui ont perdu leur emploi au niveau national et 1 060 en Bretagne. Pour l’immense majorité d’entre eux, sans
filet de sécurité. Et c’est un véritable drame, lorsque ces derniers viennent trop tardivement demander de l’aide et nous disent « si j’avais su » ! ».

Pour Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares : « Après un recul historique de 8 % du PIB 2020, la croissance française signait en 2021 son meilleur chiffre (+7 %) depuis plus de 50 ans. L’entrepreneuriat établissait un nouveau record avec près d’un million de nouvelles entreprises pendant que les défaillances tombaient sous le seuil de 30 000, pour atteindre leur plus bas niveau depuis 30 ans. »

Les chefs d’entreprise « seniors » particulièrement exposés

L’âge moyen des chefs d’entreprise impactés en Bretagne est de 49 ans soit près d’1 an de plus
qu’en 2020. La crise économique touche particulièrement des entrepreneurs pour lesquels le rebond
professionnel sera plus difficile : dans le département du Finistère, l’âge médian atteint 51 ans.
Cette population, dite de « seniors », est généralement installée dans une vie personnelle construite,
avec des charges familiales et financières parfois importantes. Ce contexte personnel peut amplifier
la pression et l’inquiétude en cas de perte d’emploi, et amener à prendre de mauvaises décisions.

« Si le chiffre d’affaires n’est pas au rendez-vous en 2022 pour certains chefs d’entreprise, le
paiement des reports de cotisations sociales accordés pendant la crise du Covid-19 ou le début des
remboursements des prêts PGE pourraient mener à des situations dramatiques. Notre devoir est de
continuer à accompagner ces chefs d’entreprise et de les inviter à anticiper ces situations. » explique
Anthony Streicher, Président de l’association GSC.

Les entrepreneurs à la tête de petites structures de moins de 3 salariés, représentent près de 8 pertes
d’emploi sur 10 dans la région en 2021.

Les chefs d’entreprise des secteurs de la construction et du commerce restent les plus impactés.

Les entrepreneurs des secteurs de la construction (220) et du commerce (217) représentent à eux
seuls près de la moitié des pertes d’emploi de la région. Les acteurs de l’immobilier subissent une
hausse de 55,2 %, soit 45 dirigeants de la branche en situation de chômage en 2021 contre 29 en
2020.
Les chefs d’entreprise dans le domaine agricole apparaissent comme ceux ayant le moins bien
résisté à la crise en Bretagne. 90 professionnels ont perdu leur activité en 2021 (+ 100 % par rapport
à 2020). Les éleveurs connaissent la plus forte progression (+ 238,1 %) et subissent la hausse des
prix pour nourrir le bétail.

La situation est plutôt contrastée dans le domaine du transport et de la logistique. Bien que celui-ci
enregistre une baisse générale de 28,9 %, le transport routier de marchandises subit une
augmentation de 40 %.
Les dispositifs mis en place par l’État permettent aux secteurs liés à l’hébergement, à la restauration,
et aux débits de boisson d’être en net recul en 2021 avec – 48,9 %. Cette baisse concerne l’ensemble
du secteur.

Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations,
placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le
Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou
dissolution à l’amiable, de même que les révocations des mandataires sociaux.

A propos

A propos de l’association GSC

Depuis plus de 40 ans, l’association GSC se donne pour mission d’informer et de sensibiliser les chefs
d’entreprise des risques de leur situation, et plus particulièrement la perte d’emploi.
La GSC est la réponse qu’ont élaborée les organisations patronales face au besoin de protection chômage des indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

A propos d’Altares

Expert de l’information sur les entreprises, Altares collecte, structure, analyse et enrichit les données BtoB afin de les rendre « intelligentes » et faciliter la prise de décision pour les directions générales et opérationnelles des entreprises. Le groupe propose son expertise sur toute la chaîne de valeur de la data. Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations BtoB, Altares se positionne comme le partenaire de référence des grands comptes, ETI, PME et organisations publiques, en leur offrant un accès privilégié à ses bases de données sur plus de 440 millions d’entreprises dans 220 pays.

Contact Presse

Association GSC
Léa Cauchi – Agence CorioLink
lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

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Chiffre 2021 de l’Observatoire en Nouvelle-Aquitaine

Chiffre 2021 de l’Observatoire en Nouvelle-Aquitaine

L’association GSC et la société Altares dévoilent la 6ème édition de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. En 2021, 2 416 femmes et hommes chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle en région Nouvelle-Aquitaine, une diminution de 9,9% par rapport à l’année 2020.

● Des aides qui ont permis d’amoindrir les effets de la crise et continuent de doper
l’économie.
● Les chefs d’entreprise seniors (souvent expérimentés) restent les premiers
touchés.
● L’observatoire 2021 est une radiographie de l’économie dont la guerre en
Ukraine montrera d’autres points de vulnérabilité.

La Nouvelle-Aquitaine, un territoire contrasté

La majorité des départements de la région enregistre une diminution du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Le département de la Gironde (764 dirigeants) représente à lui seul près d’un tiers des pertes d’emploi de la région malgré une baisse de 4,5 %.
Dans trois départements, la baisse des dirigeants en situation de « chômage » est supérieure à 20 % : Landes (131 dirigeants, – 23,8 %), Pyrénées-Atlantiques (256 ; – 28,5%) et Haute-Vienne (149 ; – 21,6
%).

162 chefs d’entreprise du département de la Dordogne se sont également retrouvés en situation de
chômage, soit une baisse de 5,3 %. Dans le Lot-et-Garonne, la baisse des pertes d’emploi des
dirigeants s’établit à 14,4 % (137 dirigeants).
La Charente et les Deux-Sèvres comptabilisent respectivement 114 et 118 dirigeants ayant perdu
leur activité professionnelle. 95 chefs d’entreprises ont été impactés en Corrèze.
Trois départements enregistrent une hausse des chefs d’entreprise qui ont perdu leur activité
professionnelle en 2021 : Charente-Maritime (309 dirigeants, + 5,1 %), Creuse (41 ; + 36,7 %) et
Vienne (140 ; + 23,9 %).

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Le soutien de l’Etat continue de
produire ses effets pour aider les entreprises à maintenir la tête hors de l’eau. Nous n’avons pas
été confrontés au raz-de-marée des faillites redouté. Néanmoins, les chefs d’entreprise devront
faire face à de nouvelles menaces, conséquences de la guerre en Ukraine et il convient d’être
particulièrement prudent pour l’avenir. En 2021, ce sont près de 30 000 femmes et hommes chefs
d’entreprise qui ont perdu leur emploi au niveau national et 2 416 en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour l’immense majorité d’entre eux, sans filet de sécurité. Et c’est un véritable drame, lorsque ces
derniers viennent trop tardivement demander de l’aide et nous disent « si j’avais su » ! ».

Pour Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares : « Après un recul historique de 8 % du PIB
2020, la croissance française signait en 2021 son meilleur chiffre (+7 %) depuis plus de 50 ans.
L’entrepreneuriat établissait un nouveau record avec près d’un million de nouvelles entreprises
pendant que les défaillances tombaient sous le seuil de 30 000, pour atteindre leur plus bas niveau
depuis 30 ans. »

Les chefs d’entreprise « seniors » particulièrement exposés

L’âge moyen des chefs d’entreprise impactés en région Nouvelle-Aquitaine est de 48,2 ans. La
crise économique touche particulièrement des entrepreneurs pour lesquels le rebond professionnel
sera plus difficile : dans les départements de la Corrèze et de la Creuse, l’âge moyen atteint
respectivement 50,5 ans et 51,3 ans.
Cette population, dite de « seniors », est généralement installée dans une vie personnelle
construite, avec des charges familiales et financières parfois importantes. Ce contexte personnel
peut amplifier la pression et l’inquiétude en cas de perte d’emploi, et amener à prendre de
mauvaises décisions.
« Si le chiffre d’affaires n’est pas au rendez-vous en 2022 pour certains chefs d’entreprise, le
paiement des reports de cotisations sociales accordés pendant la crise du Covid-19 ou le début
des remboursements des prêts PGE pourraient mener à des situations dramatiques. Notre devoir
est de continuer à accompagner ces chefs d’entreprise et de les inviter à anticiper ces situations. »
explique Anthony Streicher, Président de l’association GSC.

Les entrepreneurs à la tête de petites structures de moins de 3 salariés, représentent près de 8
pertes d’emploi sur 10 dans la région en 2021.

Les chefs d’entreprise des secteurs de la construction et du commerce restent les plus impactés

Les entrepreneurs des secteurs de la construction (659) et du commerce (509) représentent à eux
seuls près de la moitié des pertes d’emploi de la région. Les acteurs de l’immobilier subissent une
hausse de 119,7 %, soit 167 dirigeants de la branche en situation de chômage en 2021 contre 76
en 2020.
Les dispositifs mis en place par l’Etat permettent aux secteurs liés à l’hébergement, à la
restauration, et aux débits de boisson d’être en net recul en 2021 avec – 44,5 %. La fin des aides et
les difficultés de pouvoir d’achat des Français nécessitent de rester prudent pour l’avenir du
secteur.
Les chefs d’entreprise dans le domaine agricole apparaissent comme ceux ayant le moins bien
résisté à la crise en région Nouvelle-Aquitaine. 214 professionnels ont perdu leur activité en 2021
(+ 72,6 % par rapport à 2020). Les éleveurs connaissent la plus forte progression (+ 91,1 %) et
subissent la hausse des prix pour nourrir le bétail.

Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations,
placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le
Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou
dissolution à l’amiable, de même que les révocations des mandataires sociaux.
A propos de l’association GSC
Depuis plus de 40 ans, l’association GSC se donne pour mission d’informer et de sensibiliser les chefs
d’entreprise des risques de leur situation, et plus particulièrement la perte d’emploi.
La GSC est la réponse qu’ont élaborée les organisations patronales face au besoin de protection chômage
des indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC
auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

A propos

A propos d’Altares
Expert de l’information sur les entreprises, Altares collecte, structure, analyse et enrichit les données BtoB afin de les rendre « intelligentes » et faciliter la prise de décision pour les directions générales et opérationnelles des entreprises. Le groupe propose son expertise sur toute la chaîne de valeur de la data. Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations BtoB, Altares se positionne comme le partenaire de référence des grands comptes, ETI, PME et organisations publiques, en leur offrant un accès privilégié à ses bases de données sur plus de 440 millions d’entreprises dans 220 pays.

Contact Presse:

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