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Chiffres 2024 de l’Observatoire Auvergne-Rhône-Alpes

Auvergne-Rhône-Alpes : 7 360 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2024

Un chiffre au plus haut depuis 2015

L’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs, réalisé par l’association GSC et la société Altares, révèle que 7 360 chefs d’entreprise en Auvergne-Rhône-Alpes se sont retrouvés en situation de « chômage » en 2024, soit une hausse de 15,7 % sur un an. Un niveau record depuis la création de ce baromètre, en 2015.

  • En 2024, plus de 20 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi chaque jour dans la région.
  • Les entrepreneurs des secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement, restauration et débit de boissons sont parmi les plus sinistrés en Auvergne-Rhône-Alpes. 
  • Les dirigeants de TPE de moins de 3 salariés sont particulièrement exposés.

 

Une forte progression des pertes d’emploi des entrepreneurs sur le territoire

Dix départements en Auvergne-Rhône-Alpes connaissent une augmentation du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage ».

Le Rhône est le département le plus touché, avec 1 989 chefs d’entreprise ayant perdu leur emploi, soit une hausse de 20,6 % suivi par l’Isère avec 1 089 dirigeants impactés.

 

Le Cantal enregistre pour la deuxième année consécutive, la plus importante augmentation avec + 49,4 % d’entrepreneurs ayant perdu leur activité en un an.

En Haute-Savoie, 740 entrepreneurs sont concernés (+ 20,5 %), tandis que dans la Loire, 705 chefs d’entreprise ont cessé leur activité en un an. Ils sont 243 à avoir connu cette situation en Ardèche (+ 22,1 %).

L’Ain, le Puy-de-Dôme et la Savoie comptent respectivement 595, 558 et 537 entrepreneurs ayant subi la même situation.

Dans deux départements, la hausse des pertes d’emploi est inférieure à 5 % : Haute-Loire (+ 4,2 % ; 149) et Allier (+ 1,5 % ; 199).

Le département de la Drôme enregistre un léger recul de – 1,4 %.

« Cette situation s’inscrit dans un contexte économique particulièrement tendu, avec une inflation certes contenue mais une faible croissance qui fragilise les entreprises. Souvent confrontés à des difficultés de rentabilité, les entrepreneurs peinent à maintenir leur activité. Le début de l’année 2025 sera crucial pour beaucoup. Les mesures fiscales votées, l’instabilité politique et les tensions internationales plongent les chefs d’entreprise dans un climat de forte incertitude. Face à ce contexte économique dégradé, il est essentiel de sensibiliser les entrepreneurs à la nécessité de maitriser les risques en les informant sur les filets de sécurité financiers à leur disposition. » commente Hervé Kermarrec, président de l’association GSC.

 

Les petites entreprises de la région continuent de connaître la crise

Près des trois quarts des entrepreneurs de la région en situation de perte d’emploi sont à la tête d’une TPE de moins de 3 salariés.

L’âge moyen des entrepreneurs qui ont connu une perte d’emploi en Auvergne-Rhône-Alpes est de 46,3 ans. Ce constat soulève également la question des difficultés de transmission d’entreprise pour les entrepreneurs « seniors ».

Pour Thierry Milon, directeur des études Altares. « Les défaillances d’entreprises enchaînent les records depuis des mois et les petites entreprises paient un lourd tribu. Les liquidations judiciaires directes ou post redressements judiciaires sont prédominantes supprimant l’emploi de plus de 60 000 dirigeants en 2024 et probablement davantage encore en 2025. Un nombre particulièrement élevé qui tend à militer pour une gestion très proactive des risques qu’ils soient de nature professionnelle ou personnelle. Un défi administratif parfois, ou financier souvent, mais un impératif à tout âge, même fort d’une solide expérience. En illustration, la perte d’emploi de dirigeants de plus de 60 ans accélère fortement (+33%) ; un constat qui résonne à l’heure des discussions sur l’employabilité des seniors. »

 

Les secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement restauration et débits de boisson sont particulièrement exposés en Auvergne-Rhône-Alpes

Les fragilités du secteur de la construction s’accentuent en 2024 en raison de la hausse des prix des matériaux : 2 083 femmes et hommes de la région ont perdu leur emploi (+ 39,8 %), en particulier dans le bâtiment.

En raison de la décélération de l’inflation, la hausse du nombre de pertes d’emploi dans le commerce est plus modérée (1 576 entrepreneurs ; + 8,2 %). L’activité de commerce de détail est l’une des plus impactées en Auvergne-Rhône-Alpes avec 1 039 dirigeants concernés.

Dans le secteur de l’hébergement, restauration et débit de boissons, 1 055 femmes et hommes se sont retrouvés au « chômage » en 2024 (+ 10,5 %). Les activités de restauration concentrent plus des deux-tiers des chefs d’entreprise impactés du secteur.

L’agriculture enregistre une hausse très importante des pertes d’emploi de + 44,3 %, bien au-dessus de la moyenne nationale.

Les entrepreneurs du secteur des services aux entreprises sont également touchés : 877 d’entre eux se sont retrouvés en situation de chômage.

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Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.


À propos de l’association GSC

Depuis plus de 45 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 550 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

Contacts presse – Agence CorioLink

Léa Broussard – lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54

Léa Cauchi – lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

Chiffres 2024 de l’Observatoire Nouvelle-Aquitaine

Nouvelle-Aquitaine : 5 168 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2024

Un chiffre au plus haut depuis 2015

L’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs, réalisé par l’association GSC et la société Altares, révèle que 5 168 chefs d’entreprise en Nouvelle-Aquitaine se sont retrouvés en situation de « chômage » en 2024, soit une hausse de 14,9 % sur un an. Un niveau record depuis la création de ce baromètre, en 2015.

  • En 2024, plus de 14 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi chaque jour dans la région.
  • Les entrepreneurs des secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement, restauration et débits de boissons sont parmi les plus sinistrés en Nouvelle-Aquitaine.
  • Les dirigeants de TPE de moins de 3 salariés sont particulièrement exposés.

 

Une forte progression des pertes d’emploi des entrepreneurs sur le territoire

La majorité des départements de Nouvelle-Aquitaine connait une augmentation du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage ».

La Gironde est le département le plus touché, avec 1 729 chefs d’entreprise ayant perdu leur emploi, soit une hausse de 22 %. Ils sont 555 à avoir connu cette situation dans les Pyrénées-Atlantiques et 551 en Charente-Maritime.

La Corrèze enregistre la plus forte évolution avec + 32,5 % des entrepreneurs ayant perdu leur activité en un an.

Dans les Landes, 395 dirigeants se sont retrouvés en situation de « chômage » et 356 en Haute-Vienne.

Le Lot-et-Garonne et la Charente comptabilisent respectivement 276 et 262 chefs d’entreprise ayant perdu leur activité professionnelle. La Vienne enregistre 252 dirigeants au « chômage » (+ 17,6 %). Le département des Deux-Sèvres enregistre une augmentation avec + 8,6 % d’entrepreneurs ayant perdu leur activité en un an.

Deux départements résistent mieux : la Dordogne, qui enregistre un recul de – 15,2 % et la Creuse, comptant le plus faible nombre d’entrepreneurs impactés (63 ; + 12,5 %).

« Cette situation s’inscrit dans un contexte économique particulièrement tendu, avec une inflation certes contenue mais une faible croissance qui fragilise les entreprises. Souvent confrontés à des difficultés de rentabilité, les entrepreneurs peinent à maintenir leur activité. Le début de l’année 2025 sera crucial pour beaucoup. Les mesures fiscales votées, l’instabilité politique et les tensions internationales plongent les chefs d’entreprise dans un climat de forte incertitude. Face à ce contexte économique dégradé, il est essentiel de sensibiliser les entrepreneurs à la nécessité de maitriser les risques en les informant sur les filets de sécurité financiers à leur disposition. » commente Hervé Kermarrec, président de l’association GSC.

 

Les petites entreprises de la région continuent de connaître la crise

Plus des trois quarts des entrepreneurs de la région en situation de perte d’emploi sont à la tête d’une TPE de moins de 3 salariés.

L’âge moyen des entrepreneurs qui ont connu une perte d’emploi en Nouvelle-Aquitaine est de 47,2 ans. Ce constat soulève également la question des difficultés de transmission d’entreprise pour les entrepreneurs « seniors ».

Pour Thierry Millon, directeur des études Altares. « Les défaillances d’entreprises enchaînent les records depuis des mois et les petites entreprises paient un lourd tribu. Les liquidations judiciaires directes ou post redressements judiciaires sont prédominantes supprimant l’emploi de plus de 60 000 dirigeants en 2024 et probablement davantage encore en 2025. Un nombre particulièrement élevé qui tend à militer pour une gestion très proactive des risques qu’ils soient de nature professionnelle ou personnelle. Un défi administratif parfois, ou financier souvent, mais un impératif à tout âge, même fort d’une solide expérience. En illustration, la perte d’emploi de dirigeants de plus de 60 ans accélère fortement (+33%) ; un constat qui résonne à l’heure des discussions sur l’employabilité des seniors. »

 

Les secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement restauration et débits de boisson sont particulièrement exposés en Nouvelle-Aquitaine

Les fragilités du secteur de la construction s’accentuent en 2024 en raison de la hausse des prix des matériaux : 1 279 femmes et hommes de la région ont perdu leur emploi (+ 37,5 %), en particulier dans le bâtiment.

En raison de la décélération de l’inflation, la hausse du nombre de pertes d’emploi dans le commerce est plus modérée (1 177 entrepreneurs ; + 8,1 %). L’activité de commerce de détail est l’une des plus impactées en Nouvelle-Aquitaine avec 758 dirigeants concernés.

Dans le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons, 800 femmes et hommes se sont retrouvés au « chômage » en 2024, soit une augmentation de + 10,3 %. Les activités de restauration concentrent plus des deux-tiers des chefs d’entreprise impactés du secteur.

Les entrepreneurs du secteur des services aux entreprises sont également touchés : 570 d’entre eux se sont retrouvés en situation de chômage.

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Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.


À propos de l’association GSC

Depuis plus de 45 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 550 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

Contacts presse – Agence CorioLink

Léa Broussard – lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54

Léa Cauchi – lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

Chiffres 2024 de l’Observatoire Bourgogne Franche Comté

Bourgogne-Franche-Comté : 2 074 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2024

Un chiffre au plus haut depuis 2015

L’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs, réalisé par l’association GSC et la société Altares, révèle que 2 074 chefs d’entreprise en Bourgogne-Franche-Comté se sont retrouvés en situation de « chômage » en 2024, soit une hausse de 14,6 % sur un an. Un niveau record depuis la création de ce baromètre, en 2015.

  • En 2024, près de 6 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi chaque jour dans la région.
  • Les entrepreneurs des secteurs de la construction et du commerce sont parmi les plus sinistrés en Bourgogne-Franche-Comté. 
  • Les dirigeants de TPE de moins de 3 salariés sont particulièrement exposés.

 

Une forte progression des pertes d’emploi des entrepreneurs sur l’ensemble du territoire

La majorité des départements de la région Bourgogne-Franche-Comté connaît une augmentation du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage ».

La Côte-d’Or est le département le plus touché, avec 445 chefs d’entreprise ayant perdu leur emploi, soit une hausse de 24,3 %.

En Saône-et-Loire, 429 entrepreneurs sont concernés (+ 20,5 %). Dans l’Yonne, 282 chefs d’entreprise ont cessé leur activité en 2024, représentant la plus forte hausse dans la région (+ 28,8 %).

Dans le département du Doubs, 371 femmes et hommes ont perdu leur emploi. Le Jura et la Nièvre comptent respectivement 188 et 131 entrepreneurs ayant subi la même situation.

Dans deux départements de la Bourgogne-Franche-Comté, les pertes d’emploi des chefs d’entreprise ont reculé en 2024 : le Territoire de Belfort (- 18,5 % ; 97) et la Haute-Saône (- 5,8 % ; 131).

« Cette situation s’inscrit dans un contexte économique particulièrement tendu, avec une inflation certes contenue mais une faible croissance qui fragilise les entreprises. Souvent confrontés à des difficultés de rentabilité, les entrepreneurs peinent à maintenir leur activité. Le début de l’année 2025 sera crucial pour beaucoup. Les mesures fiscales votées, l’instabilité politique et les tensions internationales plongent les chefs d’entreprise dans un climat de forte incertitude. Face à ce contexte économique dégradé, il est essentiel de sensibiliser les entrepreneurs à la nécessité de maitriser les risques en les informant sur les filets de sécurité financiers à leur disposition. » commente Hervé Kermarrec, président de l’association GSC.

 

Les petites entreprises de la région continuent de connaître la crise

Plus des trois quarts des entrepreneurs de la région en situation de perte d’emploi sont à la tête d’une TPE de moins de 3 salariés.

L’âge moyen des entrepreneurs qui ont connu une perte d’emploi en Bourgogne-Franche-Comté est de 46,5 ans. Ce constat soulève également la question des difficultés de transmission d’entreprise pour les entrepreneurs « seniors ».

Pour Thierry Millon, directeur des études Altares. « Les défaillances d’entreprises enchaînent les records depuis des mois et les petites entreprises paient un lourd tribu. Les liquidations judiciaires directes ou post redressements judiciaires sont prédominantes supprimant l’emploi de plus de 60 000 dirigeants en 2024 et probablement davantage encore en 2025. Un nombre particulièrement élevé qui tend à militer pour une gestion très proactive des risques qu’ils soient de nature professionnelle ou personnelle. Un défi administratif parfois, ou financier souvent, mais un impératif à tout âge, même fort d’une solide expérience. En illustration, la perte d’emploi de dirigeants de plus de 60 ans accélère fortement (+33%) ; un constat qui résonne à l’heure des discussions sur l’employabilité des seniors. »

 

Les secteurs de la construction et du commerce particulièrement exposés en Bourgogne-Franche-Comté

Les fragilités du secteur de la construction s’accentuent en 2024 en raison de la hausse des prix des matériaux : 542 femmes et hommes de la région ont perdu leur emploi (+ 40,4 %), en particulier dans le bâtiment.

En raison de la décélération de l’inflation, la hausse du nombre de pertes d’emploi dans le commerce est plus modérée (523 entrepreneurs ; + 10,8 %). Le commerce de gros est l’un des plus impactés en Bourgogne-Franche-Comté avec une augmentation de 50 %.

L’agriculture enregistre une hausse très importante des pertes d’emploi de + 61,5 %, bien au-dessus de la moyenne nationale, après une bonne année 2023 (- 40,9 %).

Alors que le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons était en grande souffrance dans la région, il enregistre en 2024 un recul des pertes d’emploi (- 3,7 %).

L’industrie présente également une baisse des pertes d’emploi des entrepreneurs en Bourgogne-Franche-Comté (- 9,3 %). Dans le détail, l’industrie agroalimentaire connaît une diminution de 21,4 %.

Les professionnels des activités d’assurance et financières ont été plutôt épargnés en 2024, avec un recul de 64 % des pertes d’emploi.

 

 

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Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.


À propos de l’association GSC

Depuis plus de 45 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 550 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

Contacts presse – Agence CorioLink

Léa Broussard – lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54

Léa Cauchi – lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

 

 

Chiffres 2024 de l’Observatoire Occitanie

Occitanie : 5 500 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2024

Un chiffre au plus haut depuis 2015

L’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs, réalisé par l’association GSC et la société Altares, révèle que 5 500 chefs d’entreprise en Occitanie se sont retrouvés en situation de « chômage » en 2024, soit une hausse de 11,7 % sur un an. Un niveau record depuis la création de ce baromètre, en 2015.

  • En 2024, plus de 15 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi chaque jour dans la région.
  • Les entrepreneurs des secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement, restauration et débits de boissons sont parmi les plus sinistrés en Occitanie.
  • Les dirigeants de TPE de moins de 3 salariés sont particulièrement exposés.

 

Une forte progression des pertes d’emploi des entrepreneurs sur le territoire

La majorité des départements d’Occitanie connaissent une augmentation du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage ».

L’Hérault est le département le plus touché, avec 1 325 chefs d’entreprise ayant perdu leur emploi, soit une hausse de 18,4 %. En Haute-Garonne, 1 190 entrepreneurs sont concernés (+ 2,6 %).

L’Ariège et les Pyrénées-Orientales enregistrent les plus fortes évolutions avec respectivement + 32,1 % et + 24,4 % des entrepreneurs ayant perdu leur activité en un an.

Dans le Gard, 635 dirigeants se sont retrouvés en situation de « chômage ». Ils sont 364 à avoir connu cette situation dans l’Aude et 300 dans le Tarn. Le Lot, en recul sur l’année 2023, enregistre cette année une augmentation de 14,3 % des pertes d’activité dans le département.

Le Tarn-et-Garonne et les Hautes-Pyrénées comptabilisent respectivement 258 et 175 chefs d’entreprise ayant perdu leur activité professionnelle.

La Lozère, particulièrement impactée en 2023, enregistre cette année une augmentation de + 3 %.

Le département de l’Aveyron enregistre un léger recul de – 7,5 %.


« Cette situation s’inscrit dans un contexte économique particulièrement tendu, avec une inflation certes contenue mais une faible croissance qui fragilise les entreprises. Souvent confrontés à des difficultés de rentabilité, les entrepreneurs peinent à maintenir leur activité. Le début de l’année 2025 sera crucial pour beaucoup. Les mesures fiscales votées, l’instabilité politique et les tensions internationales plongent les chefs d’entreprise dans un climat de forte incertitude. Face à ce contexte économique dégradé, il est essentiel de sensibiliser les entrepreneurs à la nécessité de maitriser les risques en les informant sur les filets de sécurité financiers à leur disposition. »
commente Hervé Kermarrec, président de l’association GSC.

 

Les petites entreprises de la région continuent de connaître la crise

Près des trois quarts des entrepreneurs de la région en situation de perte d’emploi sont à la tête d’une TPE de moins de 3 salariés.

L’âge moyen des entrepreneurs qui ont connu une perte d’emploi en Occitanie est de 47,2 ans. Ce constat soulève également la question des difficultés de transmission d’entreprise pour les entrepreneurs « seniors ».

Pour Thierry Millon, directeur des études Altares. « Les défaillances d’entreprises enchaînent les records depuis des mois et les petites entreprises paient un lourd tribu. Les liquidations judiciaires directes ou post redressements judiciaires sont prédominantes supprimant l’emploi de plus de 60 000 dirigeants en 2024 et probablement davantage encore en 2025. Un nombre particulièrement élevé qui tend à militer pour une gestion très proactive des risques qu’ils soient de nature professionnelle ou personnelle. Un défi administratif parfois, ou financier souvent, mais un impératif à tout âge, même fort d’une solide expérience. En illustration, la perte d’emploi de dirigeants de plus de 60 ans accélère fortement (+33%) ; un constat qui résonne à l’heure des discussions sur l’employabilité des seniors. »

 

Les secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement restauration et débits de boisson sont particulièrement exposés en Occitanie

Les fragilités du secteur de la construction s’accentuent en 2024 en raison de la hausse des prix des matériaux : 1 529 femmes et hommes de la région ont perdu leur emploi (+ 29,1 %), en particulier dans le bâtiment.

En raison de la décélération de l’inflation, la hausse du nombre de pertes d’emploi dans le commerce est plus modérée (1 216 entrepreneurs ; + 3,9 %). L’activité de commerce de détail est l’une des plus impactées en Occitanie avec 801 dirigeants concernés.

Dans le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons, 832 femmes et hommes se sont retrouvés au « chômage » en 2024, soit une augmentation de + 0,8 %. Les activités de restauration concentrent plus des deux-tiers des chefs d’entreprise impactés du secteur.

Les entrepreneurs du secteur des services aux entreprises sont également touchés : 622 d’entre eux se sont retrouvés en situation de chômage.

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Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.


À propos de l’association GSC

Depuis plus de 45 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 550 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

Contacts presse – Agence CorioLink

Léa Broussard – lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54

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Chiffres 2024 de l’Observatoire Ile-de-France

Ile-de-France : 14 227 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2024

Un chiffre au plus haut depuis 2015

L’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs, réalisé par l’association GSC et la société Altares, révèle que 14 227 chefs d’entreprise se sont retrouvés en situation de « chômage » en 2024 en Île-de-France, soit une hausse de 25,2 % sur un an. Un niveau record depuis la création de ce baromètre, en 2015.

  • En 2024, près de 39 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi chaque jour dans la région.
  • Les entrepreneurs des secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement, restauration et débits de boissons sont parmi les plus sinistrés en Île-de-France. 
  • Les dirigeants de TPE de moins de 3 salariés sont particulièrement exposés.

 

Une forte progression des pertes d’emploi des entrepreneurs sur l’ensemble du territoire

L’ensemble de la région Île-de-France connaît une augmentation du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage ».

Paris est le département le plus touché, avec 3 872 chefs d’entreprise ayant perdu leur emploi, soit une hausse de 12,9 %.

 

En Seine-Saint-Denis, 2 429 entrepreneurs ont cessé leur activité en 2024, représentant la plus forte hausse dans la région (+ 40,4 %). En deuxième position, la Seine-et-Marne a également subi une forte hausse des pertes d’emploi avec 2 228 chefs d’entreprise touchés (+ 33,7 %).

Dans les Hauts-de-Seine, 1 313 entrepreneurs sont concernés (+ 26,6 %), tandis que dans le Val-de-Marne, 1 225 chefs d’entreprise se sont retrouvés en situation de « chômage » en un an. Le Val-d’Oise et les Yvelines comptent respectivement 1 078 et 1 071 entrepreneurs ayant subi la même situation. Ils sont 1 011 en Essonne, soit une augmentation de 29,9 %.

« Cette situation s’inscrit dans un contexte économique particulièrement tendu, avec une inflation certes contenue mais une faible croissance qui fragilise les entreprises. Souvent confrontés à des difficultés de rentabilité, les entrepreneurs peinent à maintenir leur activité. Le début de l’année 2025 sera crucial pour beaucoup. Les mesures fiscales votées, l’instabilité politique et les tensions internationales plongent les chefs d’entreprise dans un climat de forte incertitude. Face à ce contexte économique dégradé, il est essentiel de sensibiliser les entrepreneurs à la nécessité de maitriser les risques en les informant sur les filets de sécurité financiers à leur disposition. » commente Hervé Kermarrec, président de l’association GSC.

 

Les petites entreprises de la région continuent de connaître la crise

Plus des deux tiers des entrepreneurs de la région en situation de perte d’emploi sont à la tête d’une TPE de moins de 3 salariés.

L’âge moyen des entrepreneurs qui ont connu une perte d’emploi en Île-de-France est de 46,8 ans. Ce constat soulève également la question des difficultés de transmission d’entreprise pour les entrepreneurs « seniors ».

Pour Thierry Millon, directeur des études Altares. « Les défaillances d’entreprises enchaînent les records depuis des mois et les petites entreprises paient un lourd tribu. Les liquidations judiciaires directes ou post redressements judiciaires sont prédominantes supprimant l’emploi de plus de 60 000 dirigeants en 2024 et probablement davantage encore en 2025. Un nombre particulièrement élevé qui tend à militer pour une gestion très proactive des risques qu’ils soient de nature professionnelle ou personnelle. Un défi administratif parfois, ou financier souvent, mais un impératif à tout âge, même fort d’une solide expérience. En illustration, la perte d’emploi de dirigeants de plus de 60 ans accélère fortement (+ 33 %) ; un constat qui résonne à l’heure des discussions sur l’employabilité des seniors. »

 

Les secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement, restauration et débits de boissons particulièrement exposés en Île-de-France

Les fragilités du secteur de la construction s’accentuent en 2024 en raison de la hausse des prix des matériaux : 3 955 femmes et hommes de la région ont perdu leur emploi (+ 43,1 %), en particulier dans le bâtiment.

En raison de la décélération de l’inflation, la hausse du nombre de pertes d’emploi dans le commerce est plus modérée (2 812 entrepreneurs ; + 21,8 %). L’activité de commerce de détail est l’une des plus impactées en Île-de-France avec 1 411 dirigeants concernés.

L’agriculture enregistre une hausse très importante des pertes d’emploi de + 75 %, bien au-dessus de la moyenne nationale, après une bonne année 2023 (- 50 %).

Les transports et la logistique, qu’ils concernent le fret ou les voyageurs, enregistrent une hausse importante des pertes d’emploi de + 37,9 %, soit 1 160 entrepreneurs impactés.

Alors que le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons était en grande souffrance dans la région, il enregistre en 2024 l’une de ses plus faibles hausses (+ 5,5 %) depuis la crise covid.

Les entrepreneurs du secteur de l’industrie sont également touchés : 591 d’entre eux se sont retrouvés en situation de chômage, soit une croissance de + 33,7 %.

 

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Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.


À propos de l’association GSC

Depuis plus de 45 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 550 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

Contacts presse – Agence CorioLink

Léa Broussard – lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54

Léa Cauchi – lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

Chiffres 2024 de l’Observatoire Région Sud

Région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur : 6 243 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2024

Un chiffre au plus haut depuis 2015

L’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs, réalisé par l’association GSC et la société Altares, révèle que 6 243 chefs d’entreprise en Région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur se sont retrouvés en situation de « chômage » en 2024, soit une hausse de 19,5 % sur un an. Un niveau record depuis la création de ce baromètre, en 2015.

  • En 2024, plus de 17 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi chaque jour dans la région.
  • Les entrepreneurs des secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement, restauration et débits de boissons sont parmi les plus sinistrés en Région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur.
  • Les dirigeants de TPE de moins de 3 salariés sont particulièrement exposés.

 

Une forte progression des pertes d’emploi des entrepreneurs sur l’ensemble du territoire

Tous les départements de la Région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur connaissent une augmentation du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage ».

Les Bouches-du-Rhône est le département le plus touché, avec 2 563 chefs d’entreprise ayant perdu leur emploi, soit une hausse de 25,9 %. Dans les Alpes-Maritimes, 1 483 entrepreneurs sont concernés (+ 14,7 %) ainsi que 1 233 dans le Var.

Le département Alpes-de-Haute-Provence enregistre la plus importante augmentation avec + 34,2 % des entrepreneurs ayant perdu leur activité en un an.

Dans le Vaucluse, 682 dirigeants se sont retrouvés en situation de « chômage ». Ils sont 129 à avoir connu cette situation dans les Hautes-Alpes.

« Cette situation s’inscrit dans un contexte économique particulièrement tendu, avec une inflation certes contenue mais une faible croissance qui fragilise les entreprises. Souvent confrontés à des difficultés de rentabilité, les entrepreneurs peinent à maintenir leur activité. Le début de l’année 2025 sera crucial pour beaucoup. Les mesures fiscales votées, l’instabilité politique et les tensions internationales plongent les chefs d’entreprise dans un climat de forte incertitude. Face à ce contexte économique dégradé, il est essentiel de sensibiliser les entrepreneurs à la nécessité de maitriser les risques en les informant sur les filets de sécurité financiers à leur disposition. » commente Hervé Kermarrec, président de l’association GSC.

 

Les petites entreprises de la région continuent de connaître la crise

Près des trois quarts des entrepreneurs de la région en situation de perte d’emploi sont à la tête d’une TPE de moins de 3 salariés.

L’âge moyen des entrepreneurs qui ont connu une perte d’emploi en Région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur est de 48,3 ans. Ce constat soulève également la question des difficultés de transmission d’entreprise pour les entrepreneurs « seniors »

Pour Thierry Millon, directeur des études Altares. « Les défaillances d’entreprises enchaînent les records depuis des mois et les petites entreprises paient un lourd tribu. Les liquidations judiciaires directes ou post redressements judiciaires sont prédominantes supprimant l’emploi de plus de 60 000 dirigeants en 2024 et probablement davantage encore en 2025. Un nombre particulièrement élevé qui tend à militer pour une gestion très proactive des risques qu’ils soient de nature professionnelle ou personnelle. Un défi administratif parfois, ou financier souvent, mais un impératif à tout âge, même fort d’une solide expérience. En illustration, la perte d’emploi de dirigeants de plus de 60 ans accélère fortement (+33%) ; un constat qui résonne à l’heure des discussions sur l’employabilité des seniors. »

 

Les secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement restauration et débits de boisson sont particulièrement exposés en Région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur

Les fragilités du secteur de la construction s’accentuent en 2024 en raison de la hausse des prix des matériaux : 1 790 femmes et hommes de la région ont perdu leur emploi (+ 41,5 %), en particulier dans le bâtiment.

En raison de la décélération de l’inflation, la hausse du nombre de pertes d’emploi dans le commerce est plus modérée (1 360 entrepreneurs ; + 16,4 %). L’activité de commerce de détail est l’une des plus impactées dans la Région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur avec 817 dirigeants concernés.

Dans le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons, 978 femmes et hommes se sont retrouvés au « chômage » en 2024, soit une augmentation de + 13,7 %. Les activités de restauration concentrent plus des deux-tiers des chefs d’entreprise impactés du secteur.

Les entrepreneurs du secteur des services aux entreprises sont également touchés : 784 d’entre eux se sont retrouvés en situation de chômage.

 

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Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.


À propos de l’association GSC

Depuis plus de 45 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 550 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

Contacts presse – Agence CorioLink

Léa Broussard – lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54

Léa Cauchi – lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

Chiffres 2024 de l’Observatoire Grand-Est

Grand-Est : 4 208 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2024

Un chiffre au plus haut depuis 2015

L’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs, réalisé par l’association GSC et la société Altares, révèle que 4 208 chefs d’entreprise dans le Grand-Est se sont retrouvés en situation de « chômage » en 2024, soit une hausse de 13,3 % sur un an. Un niveau record depuis la création de ce baromètre, en 2015.

  • En 2024, plus de 11 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi chaque jour dans la région.
  • Les entrepreneurs des secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement, restauration et débits de boissons sont parmi les plus sinistrés dans le Grand-Est
  • Les dirigeants de TPE de moins de 3 salariés sont particulièrement exposés.

 

Une forte progression des pertes d’emploi des entrepreneurs sur le territoire

Huit départements dans le Grand-Est connaissent une augmentation du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage ».

Le Bas-Rhin est le département le plus touché, avec 931 chefs d’entreprise ayant perdu leur emploi, soit une hausse de 9,5 %.  En Moselle, 679 entrepreneurs sont concernés (+ 7,1 %).

La Meuse enregistre l’évolution la plus importante avec + 61 % des entrepreneurs ayant perdu leur activité en un an. Deux autres départements connaissent une augmentation supérieure à la moyenne nationale : la Meurthe-et-Moselle (+ 33,8 %) et le Haut-Rhin (+ 27,7 %).

Dans les Vosges, 288 dirigeants se sont retrouvés en situation de « chômage ». Ils sont 184 à avoir connu cette situation dans les Ardennes et 105 en Haute-Marne.

Les départements de l’Aube et de la Marne enregistrent un léger recul, respectivement – 4,8 % et – 3,3 %.

« Cette situation s’inscrit dans un contexte économique particulièrement tendu, avec une inflation certes contenue mais une faible croissance qui fragilise les entreprises. Souvent confrontés à des difficultés de rentabilité, les entrepreneurs peinent à maintenir leur activité. Le début de l’année 2025 sera crucial pour beaucoup. Les mesures fiscales votées, l’instabilité politique et les tensions internationales plongent les chefs d’entreprise dans un climat de forte incertitude. Face à ce contexte économique dégradé, il est essentiel de sensibiliser les entrepreneurs à la nécessité de maitriser les risques en les informant sur les filets de sécurité financiers à leur disposition. » commente Hervé Kermarrec, président de l’association GSC.

 

Les petites entreprises de la région continuent de connaître la crise

Près des trois quarts des entrepreneurs de la région en situation de perte d’emploi sont à la tête d’une TPE de moins de 3 salariés.

L’âge moyen des entrepreneurs qui ont connu une perte d’emploi dans le Grand-Est est de 47 ans. Ce constat soulève également la question des difficultés de transmission d’entreprise pour les entrepreneurs « seniors ».

Pour Thierry Millon, directeur des études Altares. « Les défaillances d’entreprises enchaînent les records depuis des mois et les petites entreprises paient un lourd tribu. Les liquidations judiciaires directes ou post redressements judiciaires sont prédominantes supprimant l’emploi de plus de 60 000 dirigeants en 2024 et probablement davantage encore en 2025. Un nombre particulièrement élevé qui tend à militer pour une gestion très proactive des risques qu’ils soient de nature professionnelle ou personnelle. Un défi administratif parfois, ou financier souvent, mais un impératif à tout âge, même fort d’une solide expérience. En illustration, la perte d’emploi de dirigeants de plus de 60 ans accélère fortement (+33%) ; un constat qui résonne à l’heure des discussions sur l’employabilité des seniors. »

 

Les secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement restauration et débits de boisson sont particulièrement exposés dans le Grand-Est

Les fragilités du secteur de la construction s’accentuent en 2024 en raison de la hausse des prix des matériaux : 1 152 femmes et hommes de la région ont perdu leur emploi (+ 40 %), en particulier dans le bâtiment.

En raison de la décélération de l’inflation, la hausse du nombre de pertes d’emploi dans le commerce est plus modérée (1 014 entrepreneurs ; + 9,9 %). L’activité de commerce de détail est l’une des plus impactées dans le Grand-Est avec 577 dirigeants concernés.

Dans le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons, 586 femmes et hommes se sont retrouvés au « chômage » en 2024, soit un recul de – 5,0 %. Les activités de restauration concentrent plus des deux-tiers des chefs d’entreprise impactés du secteur.

Le secteur du transport et de la logistique enregistre une hausse très importante des pertes d’emploi de + 54,2 %.

Les entrepreneurs du secteur des services aux entreprises sont également touchés : 435 d’entre eux se sont retrouvés en situation de chômage.

 

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Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.


À propos de l’association GSC

Depuis plus de 45 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 550 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

Contacts presse – Agence CorioLink

Léa Broussard – lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54

Léa Cauchi – lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

Chiffres 2024 de l’Observatoire Hauts-de-France

Hauts-de-France : 4 645 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2024

Un chiffre au plus haut depuis 2015

L’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs, réalisé par l’association GSC et la société Altares, révèle que 4 645 chefs d’entreprise dans les Hauts-de-France se sont retrouvés en situation de « chômage » en 2024, soit une hausse de 14,5 % sur un an. Un niveau record depuis la création de ce baromètre, en 2015.

  • En 2024, près de 13 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi chaque jour dans la région.
  • Les entrepreneurs des secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement, restauration et débits de boissons sont parmi les plus sinistrés dans les Hauts-de-France.
  • Les dirigeants de TPE de moins de 3 salariés sont particulièrement exposés.

 

Une forte progression des pertes d’emploi des entrepreneurs sur l’ensemble territoire

L’ensemble de la région Hauts-de-France connait une augmentation du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage ».

Le Nord est le département le plus touché, avec 2 313 chefs d’entreprise ayant perdu leur emploi, soit une hausse de 9,8 %.  Dans le Pas-de-Calais, 1 011 dirigeants se sont retrouvés dans cette situation.

Trois départements connaissent une augmentation supérieure à la moyenne nationale : l’Oise (+ 34,8 %), l’Aisne (+ 27,1 %) et la Somme (+ 24 %).

« Cette situation s’inscrit dans un contexte économique particulièrement tendu, avec une inflation certes contenue mais une faible croissance qui fragilise les entreprises. Souvent confrontés à des difficultés de rentabilité, les entrepreneurs peinent à maintenir leur activité. Le début de l’année 2025 sera crucial pour beaucoup. Les mesures fiscales votées, l’instabilité politique et les tensions internationales plongent les chefs d’entreprise dans un climat de forte incertitude. Face à ce contexte économique dégradé, il est essentiel de sensibiliser les entrepreneurs à la nécessité de maitriser les risques en les informant sur les filets de sécurité financiers à leur disposition. » commente Hervé Kermarrec, président de l’association GSC.

 

Les petites entreprises de la région continuent de connaître la crise

Près des trois quarts des entrepreneurs de la région en situation de perte d’emploi sont à la tête d’une TPE de moins de 3 salariés.

L’âge moyen des entrepreneurs qui ont connu une perte d’emploi dans les Hauts-de-France est de 45,8 ans. Ce constat soulève également la question des difficultés de transmission d’entreprise pour les entrepreneurs « seniors ».

Pour Thierry Millon, directeur des études Altares. « Les défaillances d’entreprises enchaînent les records depuis des mois et les petites entreprises paient un lourd tribu. Les liquidations judiciaires directes ou post redressements judiciaires sont prédominantes supprimant l’emploi de plus de 60 000 dirigeants en 2024 et probablement davantage encore en 2025. Un nombre particulièrement élevé qui tend à militer pour une gestion très proactive des risques qu’ils soient de nature professionnelle ou personnelle. Un défi administratif parfois, ou financier souvent, mais un impératif à tout âge, même fort d’une solide expérience. En illustration, la perte d’emploi de dirigeants de plus de 60 ans accélère fortement (+33%) ; un constat qui résonne à l’heure des discussions sur l’employabilité des seniors. »

 

Les secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement restauration et débits de boisson sont particulièrement exposés dans les Hauts-de-France

Les fragilités du secteur de la construction s’accentuent en 2024 en raison de la hausse des prix des matériaux : 1 135 femmes et hommes de la région ont perdu leur emploi (+ 24,2 %), en particulier dans le bâtiment.

Malgré la décélération de l’inflation, la hausse du nombre de pertes d’emploi dans le commerce reste importante sur le territoire (1 129 entrepreneurs ; + 9,2 %). L’activité de commerce de détail est l’une des plus impactées dans les Hauts-de-France avec 696 dirigeants concernés.

Dans le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons, 717 femmes et hommes se sont retrouvés au « chômage » en 2024, soit une augmentation de + 3,6 %. Les activités de restauration concentrent plus des deux-tiers des chefs d’entreprise impactés du secteur.

Les secteurs de l’agriculture et du transport et de la logistique enregistrent des hausses très importantes des pertes d’emploi avec respectivement + 96,7 % et + 65,7 %.

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Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.


À propos de l’association GSC

Depuis plus de 45 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 550 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

Contacts presse – Agence CorioLink

Léa Broussard – lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54

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Chiffres 2024 de l’Observatoire Normandie

Normandie : 2 534 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2024

Un chiffre au plus haut depuis 2015

L’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs, réalisé par l’association GSC et la société Altares, révèle que 2 534 chefs d’entreprise en Normandie se sont retrouvés en situation de « chômage » en 2024, soit une hausse de 27,9 % sur un an. Un niveau record depuis la création de ce baromètre, en 2015.

 

  • En 2024, près de 7 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi chaque jour dans la région.
  • Les entrepreneurs des secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement, restauration et débits de boissons sont parmi les plus sinistrés en Normandie.
  • Les dirigeants de TPE de moins de 3 salariés sont particulièrement exposés.

 

Une forte progression des pertes d’emploi des entrepreneurs sur l’ensemble territoire

L’ensemble de la région Normandie connait une augmentation du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage ».

La Seine-Maritime est le département le plus touché, avec 990 chefs d’entreprise ayant perdu leur emploi, soit une hausse de 26,1 %. Dans le Calvados, 613 dirigeants se sont retrouvés dans cette situation.

L’Eure enregistre l’évolution la plus importante avec + 38,1 % des entrepreneurs ayant perdu leur activité en un an.

Ils sont 301 à avoir connu cette situation dans la Manche et 170 dans l’Orne.

« Cette situation s’inscrit dans un contexte économique particulièrement tendu, avec une inflation certes contenue mais une faible croissance qui fragilise les entreprises. Souvent confrontés à des difficultés de rentabilité, les entrepreneurs peinent à maintenir leur activité. Le début de l’année 2025 sera crucial pour beaucoup. Les mesures fiscales votées, l’instabilité politique et les tensions internationales plongent les chefs d’entreprise dans un climat de forte incertitude. Face à ce contexte économique dégradé, il est essentiel de sensibiliser les entrepreneurs à la nécessité de maitriser les risques en les informant sur les filets de sécurité financiers à leur disposition. » commente Hervé Kermarrec, président de l’association GSC.

 

Les petites entreprises de la région continuent de connaître la crise

Plus des trois quarts des entrepreneurs de la région en situation de perte d’emploi sont à la tête d’une TPE de moins de 3 salariés.

L’âge moyen des entrepreneurs qui ont connu une perte d’emploi en Normandie est de 45,7 ans. Ce constat soulève également la question des difficultés de transmission d’entreprise pour les entrepreneurs « seniors ».

Pour Thierry Millon, directeur des études Altares. « Les défaillances d’entreprises enchaînent les records depuis des mois et les petites entreprises paient un lourd tribu. Les liquidations judiciaires directes ou post redressements judiciaires sont prédominantes supprimant l’emploi de plus de 60 000 dirigeants en 2024 et probablement davantage encore en 2025. Un nombre particulièrement élevé qui tend à militer pour une gestion très proactive des risques qu’ils soient de nature professionnelle ou personnelle. Un défi administratif parfois, ou financier souvent, mais un impératif à tout âge, même fort d’une solide expérience. En illustration, la perte d’emploi de dirigeants de plus de 60 ans accélère fortement (+33%) ; un constat qui résonne à l’heure des discussions sur l’employabilité des seniors. »

 

Les secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement restauration et débits de boisson sont particulièrement exposés en Normandie

Les fragilités du secteur de la construction s’accentuent en 2024 en raison de la hausse des prix des matériaux : 616 femmes et hommes de la région ont perdu leur emploi (+ 36 %), en particulier dans le bâtiment.

Malgré la décélération de l’inflation, la hausse du nombre de pertes d’emploi dans le commerce reste importante sur le territoire (599 entrepreneurs ; + 23 %). L’activité de commerce de détail est l’une des plus impactées en Normandie avec 397 dirigeants concernés.

Dans le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons, 431 femmes et hommes se sont retrouvés au « chômage » en 2024, soit une augmentation de + 44,6 %. Les activités de restauration concentrent plus des deux-tiers des chefs d’entreprise impactés du secteur.

Le secteur de l’agriculture enregistre une hausse très importante des pertes d’emploi avec + 185,7 %.

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Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.


À propos de l’association GSC

Depuis plus de 45 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 550 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

Contacts presse – Agence CorioLink

Léa Broussard – lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54

Léa Cauchi – lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

Chiffres 2024 de l’Observatoire Centre-Val de Loire

Centre-Val de Loire : 1 994 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2024

Un chiffre au plus haut depuis 2015

L’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs, réalisé par l’association GSC et la société Altares, révèle que 1 994 chefs d’entreprise en Centre-Val de Loire se sont retrouvés en situation de « chômage » en 2024, soit une hausse de 9,8 % sur un an. Un niveau record depuis la création de ce baromètre, en 2015.

  • En 2024, plus de 5 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi chaque jour dans la région.
  • Les entrepreneurs des secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement, restauration et débits de boissons sont parmi les plus sinistrés en Centre-Val de Loire. 
  • Les dirigeants de TPE de moins de 3 salariés sont particulièrement exposés.

 

Une forte progression des pertes d’emploi des entrepreneurs sur le territoire

Cinq départements de la région Centre-Val de Loire connaissent une augmentation du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage ».

Le Loiret est le département le plus touché, avec 529 chefs d’entreprise ayant perdu leur emploi, soit une hausse de 23,6 %.

En Indre-et-Loire, 463 entrepreneurs sont concernés (+ 1,5 %), tandis qu’en Eure-et-Loir 373 chefs d’entreprise ont cessé leur activité en un an

Le Cher et l’Indre comptent respectivement 217 et 159 entrepreneurs ayant subi la même situation.

Seul le département du Loir-et-Cher enregistre un léger recul de – 4,9 %.

« Cette situation s’inscrit dans un contexte économique particulièrement tendu, avec une inflation certes contenue mais une faible croissance qui fragilise les entreprises. Souvent confrontés à des difficultés de rentabilité, les entrepreneurs peinent à maintenir leur activité. Le début de l’année 2025 sera crucial pour beaucoup. Les mesures fiscales votées, l’instabilité politique et les tensions internationales plongent les chefs d’entreprise dans un climat de forte incertitude. Face à ce contexte économique dégradé, il est essentiel de sensibiliser les entrepreneurs à la nécessité de maitriser les risques en les informant sur les filets de sécurité financiers à leur disposition. » commente Hervé Kermarrec, président de l’association GSC.

 

Les petites entreprises de la région continuent de connaître la crise

Plus des trois quarts des entrepreneurs de la région en situation de perte d’emploi sont à la tête d’une TPE de moins de 3 salariés.

L’âge moyen des entrepreneurs qui ont connu une perte d’emploi en Centre-Val de Loire est de 46,1 ans. Ce constat soulève également la question des difficultés de transmission d’entreprise pour les entrepreneurs « seniors ».

Pour Thierry Millon, directeur des études Altares. « Les défaillances d’entreprises enchaînent les records depuis des mois et les petites entreprises paient un lourd tribu. Les liquidations judiciaires directes ou post redressements judiciaires sont prédominantes supprimant l’emploi de plus de 60 000 dirigeants en 2024 et probablement davantage encore en 2025. Un nombre particulièrement élevé qui tend à militer pour une gestion très proactive des risques qu’ils soient de nature professionnelle ou personnelle. Un défi administratif parfois, ou financier souvent, mais un impératif à tout âge, même fort d’une solide expérience. En illustration, la perte d’emploi de dirigeants de plus de 60 ans accélère fortement (+33%) ; un constat qui résonne à l’heure des discussions sur l’employabilité des seniors. »

 

Les secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement restauration et débits de boisson sont particulièrement exposés en Centre-Val de Loire

Les fragilités du secteur de la construction s’accentuent en 2024 en raison de la hausse des prix des matériaux : 504 femmes et hommes de la région ont perdu leur emploi (+ 16,7 %), en particulier dans le bâtiment.

En raison de la décélération de l’inflation, la hausse du nombre de pertes d’emploi dans le commerce est plus modérée (473 entrepreneurs ; + 5,6 %). L’activité de commerce de détail est l’une des plus impactées en Centre-Val de Loire avec 297 dirigeants concernés.

Dans le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons, 285 femmes et hommes se sont retrouvés au « chômage » en 2024 (+ 6,3 %). Les activités de restauration concentrent la majorité des chefs d’entreprise impactés du secteur.

L’agriculture enregistre une hausse très importante des pertes d’emploi de + 100 %, bien au-dessus de la moyenne nationale.

Les entrepreneurs du secteur des services aux entreprises sont également touchés : 199 d’entre eux se sont retrouvés en situation de chômage.

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Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.


À propos de l’association GSC

Depuis plus de 45 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 550 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

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