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Observatoire de l’emploi des entrepreneurs S1 2025

31 260 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi au 1e semestre 2025

L’association GSC et la société Altares dévoilent les résultats de leur Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. Cette nouvelle édition révèle que 31 260 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi au 1e semestre 2025, un chiffre toujours très élevé mais une augmentation plus modérée (+ 4,3%) par rapport au S1 2024.

● Au S1 2025, plus de 170 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi chaque jour.
● Les dirigeants expérimentés, à la tête d’une entreprise de plus de 10 ans en moyenne, sont impactés.
● Les secteurs de la construction et du commerce se trouvent toujours en grande difficulté mais tendent à se stabiliser.

Hervé Kermarrec, président de l’association GSC : « Attention aux faux-semblants : si les pertes d’emploi des dirigeants semblent ralentir au premier semestre 2025, elles se maintiennent à des niveaux préoccupants, révélateurs d’un tissu entrepreneurial toujours sous tensions. Ces derniers mois ont été particulièrement instables avec une croissance faible, un climat des affaires dégradé et des incertitudes commerciales persistantes. Les chefs d’entreprise évoluent dans un environnement de plus en plus contraint. La pression sur les trésoreries, la prudence des consommateurs et les tensions sur certains marchés fragilisent les structures. Le second semestre s’annonce encore complexe et les arbitrages budgétaires de l’État seront déterminants. Il est donc essentiel de sensibiliser aux filets de sécurité financiers existants, qui permettent aux entrepreneurs d’anticiper une situation de perte d’emploi. »

Pour Thierry Millon, directeur des études Altares : « Le premier semestre 2025 a confirmé nos inquiétudes exprimées en début d’année avec un nombre historique de liquidations judiciaires et donc un niveau très élevé de pertes d’emploi de dirigeants. Cette situation de risque pèse lourdement sur les épaules des entrepreneurs amenés à devoir faire sans cesse des arbitrages professionnels et personnels parfois douloureux pour maintenir leur activité. Les trésoreries sont encore très tendues et les incertitudes fortes. Si quelques timides signaux permettent d’envisager une faible amélioration au second semestre 2025, celle-ci devrait être encore insuffisante pour inverser sensiblement la tendance sur la perte d’emplois. Les prochains mois seront décisifs. »

Les chefs d’entreprise de PME désormais aussi en difficulté

Au 1er semestre 2025, les entrepreneurs à la tête de petites structures de moins de 5 salariés restent les plus touchés, représentant plus de huit pertes d’emploi sur dix (26 313 entrepreneurs).
Le phénomène s’amplifie pour les patrons de TPE qui comptent 6 à 9 salariés, où la progression des situations de « chômage » atteint 17,2 %, malgré un volume plus faible (1 947).
Les dirigeants d’entreprises de plus de 50 salariés résistent quant à eux, avec une baisse de 2,4 %.

La tendance s’accentue toutefois pour les dirigeants de structures réalisant au moins 5 millions d’euros de chiffre d’affaires avec une hausse des pertes d’emploi quatre fois supérieure la moyenne.

« Nous observons une évolution du profil des dirigeants concernés : des structures plus établies, comptant davantage de salariés. Les entrepreneurs subissent de plein fouet les effets de la conjoncture et peinent à générer suffisamment de revenus pour honorer leurs dettes. Au premier semestre 2025, celles et ceux qui avaient perdu leur activité dirigeaient une entreprise créée, en moyenne, il y a 10 ans ! Cela montre aussi que personne n’est à l’abri de perdre son activité. » déclare Hervé Kermarrec.

Les gérants de SAS forment à eux seuls près de la moitié des pertes d’emploi (14 388 entrepreneurs), en hausse de 8,7 % par rapport au premier semestre 2024. Les entrepreneurs de SARL, bien qu’épargnés au S1 2025 (-2 %), continuent de représenter une part importante des pertes d’activité (12 023). Les artisans-commerçants, particulièrement impactés par l’inflation, sont 3 111 à s’être retrouvés en situation de « chômage » (+16,6 %) sur cette même période.

Les professions libérales, notamment les acteurs du judiciaire, accusent la plus forte hausse, atteignant + 56,2 %.

Les entrepreneurs seniors toujours très exposés

L’âge médian des entrepreneurs touchés s’établit à 46 ans.

La tranche d’âge des 41 à 50 ans pèse pour près d’un tiers des pertes d’emploi (8 448).

Mais ce sont les plus de 60 ans qui enregistrent la plus forte progression : 4 229 pertes d’emploi (+ 20,9 %), soit cinq fois plus importante que la moyenne.

Les jeunes entrepreneurs de moins de 26 ans sont les plus épargnés ce semestre, avec un recul des pertes d’activité de 8,2 %.

Près de la moitié des pertes d’emploi se concentrent dans les secteurs de la construction et du commerce

Acteur majeur de l’économie, le secteur de la construction reste sous tension. Bien que les pertes d’emploi se stabilisent, 7 745 entrepreneurs ont été impactés (+ 1 %). Le secteur représente encore plus d’un quart des cessations d’activité. L’immobilier montre toutefois des signes de résistance après plusieurs années difficiles. Parmi les activités les plus touchées : les travaux de maçonnerie générale et le gros œuvre de bâtiment (1 645).

Le secteur du commerce demeure également en difficulté avec 6 464 femmes et hommes en situation de « chômage » (+ 0,1 %). La vente de voitures et de véhicules automobiles légers est l’activité la plus affectée (622 ; + 12,7 %).

L’hébergement, restauration, débit de boisson est largement touché avec 4 164 pertes d’emploi (+ 11,5 %), dont plus de 4 entrepreneurs sur 10 dans la restauration traditionnelle assise.

Dans le secteur de l’information et de la communication, 1 033 entrepreneurs sont touchés (+ 14,1 %), notamment dans les services informatiques.

Le secteur du transport et de la logistique, déjà fortement dégradé au S1 2024, reste fragile. 1 450 femmes et hommes ont perdu leur activité au S1 2025 (+ 11,9 %). Les filières du fret de proximité (525) et des taxis (355) sont impactés.

Les services aux entreprises comptabilisent 4 199 pertes d’emploi (+ 13 %), en particulier dans les activités de conseil pour les affaires.

Dans l’industrie, 1 905 chefs d’entreprise ont cessé leur activité, soit une hausse de 4,4 % sur un an.

La situation des professionnels des services aux particuliers s’améliore, même si la tendance est encore supérieure à la moyenne nationale. Les coiffeurs sont particulièrement concernés (596).

Les activités d’assurances et financières se démarquent par un recul des pertes d’emploi de 7,6 %.

Une majorité de régions concernées, mais des signaux positifs dans certains territoires

L’Île-de-France est l’un des territoires les plus impactés, concentrant près d’un quart des pertes d’emploi au S1 2025. 7 507 chefs d’entreprise se sont retrouvés en situation de « chômage », soit une hausse de 4 % sur un an. Cette évolution, alignée sur la moyenne nationale, demeure toutefois plus contenue que celle observée un an plus tôt dans la région.

En Auvergne-Rhône-Alpes, la tendance reste dégradée, avec 3 623 pertes d’activité, soit une augmentation de 4,9 % par rapport au S1 2024. Bien que les tensions semblent se résorber à l’échelle régionale, elles restent marquées dans le Rhône. Les services aux entreprises et l’industrie ont été les plus fortement atteints.

En Nouvelle-Aquitaine, 2 754 femmes et hommes sont concernés, soit une hausse de 18 %. Les secteurs du bâtiment, de l’hébergement, restauration et débits de boisson, et de l’industrie sont particulièrement à la peine dans cette région.

Les Hauts-de-France, les Pays de la Loire et la Normandie subissent également une hausse supérieure à la moyenne nationale avec respectivement + 6,2 % (2 221 entrepreneurs), + 5,9 % (1 260) et + 5,1 % (1 214) par rapport au S1 2024.

Dans la région Centre-Val de Loire, 1 029 chefs d’entreprise se sont retrouvés sans emploi au S1 2025 (+ 2,1 %).

La Bretagne enregistre le taux le plus bas (+ 0,7 % ; 1 084). Les activités d’assurance et financières ont été les plus solides dans la région (- 46,2 %).

Dans trois régions, les pertes d’emploi des chefs d’entreprise ont légèrement reculé : Bourgogne-Franche-Comté (- 1,4 %), Provence-Alpes-Côte d’Azur (- 0,8 %) et Grand Est (- 0,2 %).


Méthodologie
Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.


À propos de l’association GSC
Depuis plus de 45 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares
Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.
Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.
Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 550 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

Contacts presse – Agence CorioLink
Léa Broussardlea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54
Amélie Lebretonamelie.lebreton@coriolink.com – 06 70 60 25 30

 

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Règlement jeu à gratter « C’est votre jour de chance »

« C’est votre jour de chance »

Jeu sans obligation d’achat

Tous les tickets sont gagnants

 

400 lots sont à gagner du 27 août au 28 août 2025, à l’occasion de la Rencontre des Entrepreneurs de France (REF du MEDEF 2025) au stade Roland-Garros (2 Av. Gordon Bennett, 75016 Paris – 75016).

L’Association pour la Garantie sociale des chefs et dirigeants d’entreprise, association régie par la loi de 1901, enregistrée le 4 avril 1979 à la Préfecture de Paris, dont le siège social est situé au 20 rue des Grands Augustins – 75006 Paris – Numéro SIRET : 31618793900053, représentée par son Président, Monsieur Hervé Kermarrec, organise le jeu « C’est votre jour de chance », du 27 août 2025 au 28 août 2025, à l’occasion de l’évènement « La Rencontre des Entrepreneurs de France » auquel l’association GSC participe le 27 août 2025 de 10h00 à 20h00 et le 28 août 2025 de 8h00 à 18h30.

Toutes les personnes participant à la Rencontre des Entrepreneurs de France du Medef les 27 et 28 août 2025, majeurs et mineurs, de France métropolitaine, Corse comprise, peuvent participer au jeu « C’est votre jour de chance ».

Les tickets seront à disposition sur le stand de la GSC lors de La Rencontre des Entrepreneurs de France du Medef, et seront distribués en mains propre par l’équipe de la GSC.

Les visiteurs souhaitant participer au jeu seront invités à gratter l’emplacement prévu à cet effet, au recto du ticket à gratter. Un visuel apparaît, celui-ci correspondant à un lot remporté. Les participants seront ensuite invités à se présenter sur le stand de la GSC afin de récupérer directement leur lot aux horaires du salon. En cas d’impossibilité, les participants pourront nous contacter à l’adresse mail suivant : contact@gsc.asso.fr

Il n’y aura pas de tirage au sort, ni d’annonce des gagnants, les tickets étant tous gagnants.

1 trèfle = un crayon à papier et un badge

1 trèfle et le logo GSC = un carnet

 

400 lots sont à gagner du 27 août au 28 août 2025 :

  • 200 crayons à papier et 200 badges

Crayon à papier, corps ligné noir sur fond blanc, finition tête gomme avec virole logotypé GSC, d’une valeur unitaire de 0.822€ TTC,

Badge rond, diamètre de 42 mm avec épingle logotypé GSC d’une valeur unitaire de 0.48€ TTC.

  • 200 carnets piqués

Carnet format A5 fermé, intérieur 60 pages, façonnage 2 pics métal. Couverture : Offset BLANC 250 g/m2. Support : Offset BLANC 80 g/m2, logotypé GSC d’une valeur unitaire de 1.68 € TTC,

Mentions légales GSC

ASSOCIATION pour la GARANTIE SOCIALE des CHEFS et des DIRIGEANTS D’ENTREPRISE (GSC)

Association déclarée selon loi de 1901/J.O. du 27-04-79 SIREN : 316 187 939

20 rue des Grands Augustins – 75006 PARIS Tél : 33 0(1) 45 72 63 10  www.gsc.asso.fr
N°Orias : 12068162 (www.orias.fr)

Mandataire d’assureur non exclusif soumis au contrôle de l’ACPR (4 Place de Budapest – CS 92459 – 75436 Paris Cedex 09)

Chiffres 2024 de l’Observatoire Auvergne-Rhône-Alpes

Auvergne-Rhône-Alpes : 7 360 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2024

Un chiffre au plus haut depuis 2015

L’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs, réalisé par l’association GSC et la société Altares, révèle que 7 360 chefs d’entreprise en Auvergne-Rhône-Alpes se sont retrouvés en situation de « chômage » en 2024, soit une hausse de 15,7 % sur un an. Un niveau record depuis la création de ce baromètre, en 2015.

  • En 2024, plus de 20 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi chaque jour dans la région.
  • Les entrepreneurs des secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement, restauration et débit de boissons sont parmi les plus sinistrés en Auvergne-Rhône-Alpes. 
  • Les dirigeants de TPE de moins de 3 salariés sont particulièrement exposés.

 

Une forte progression des pertes d’emploi des entrepreneurs sur le territoire

Dix départements en Auvergne-Rhône-Alpes connaissent une augmentation du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage ».

Le Rhône est le département le plus touché, avec 1 989 chefs d’entreprise ayant perdu leur emploi, soit une hausse de 20,6 % suivi par l’Isère avec 1 089 dirigeants impactés.

 

Le Cantal enregistre pour la deuxième année consécutive, la plus importante augmentation avec + 49,4 % d’entrepreneurs ayant perdu leur activité en un an.

En Haute-Savoie, 740 entrepreneurs sont concernés (+ 20,5 %), tandis que dans la Loire, 705 chefs d’entreprise ont cessé leur activité en un an. Ils sont 243 à avoir connu cette situation en Ardèche (+ 22,1 %).

L’Ain, le Puy-de-Dôme et la Savoie comptent respectivement 595, 558 et 537 entrepreneurs ayant subi la même situation.

Dans deux départements, la hausse des pertes d’emploi est inférieure à 5 % : Haute-Loire (+ 4,2 % ; 149) et Allier (+ 1,5 % ; 199).

Le département de la Drôme enregistre un léger recul de – 1,4 %.

« Cette situation s’inscrit dans un contexte économique particulièrement tendu, avec une inflation certes contenue mais une faible croissance qui fragilise les entreprises. Souvent confrontés à des difficultés de rentabilité, les entrepreneurs peinent à maintenir leur activité. Le début de l’année 2025 sera crucial pour beaucoup. Les mesures fiscales votées, l’instabilité politique et les tensions internationales plongent les chefs d’entreprise dans un climat de forte incertitude. Face à ce contexte économique dégradé, il est essentiel de sensibiliser les entrepreneurs à la nécessité de maitriser les risques en les informant sur les filets de sécurité financiers à leur disposition. » commente Hervé Kermarrec, président de l’association GSC.

 

Les petites entreprises de la région continuent de connaître la crise

Près des trois quarts des entrepreneurs de la région en situation de perte d’emploi sont à la tête d’une TPE de moins de 3 salariés.

L’âge moyen des entrepreneurs qui ont connu une perte d’emploi en Auvergne-Rhône-Alpes est de 46,3 ans. Ce constat soulève également la question des difficultés de transmission d’entreprise pour les entrepreneurs « seniors ».

Pour Thierry Milon, directeur des études Altares. « Les défaillances d’entreprises enchaînent les records depuis des mois et les petites entreprises paient un lourd tribu. Les liquidations judiciaires directes ou post redressements judiciaires sont prédominantes supprimant l’emploi de plus de 60 000 dirigeants en 2024 et probablement davantage encore en 2025. Un nombre particulièrement élevé qui tend à militer pour une gestion très proactive des risques qu’ils soient de nature professionnelle ou personnelle. Un défi administratif parfois, ou financier souvent, mais un impératif à tout âge, même fort d’une solide expérience. En illustration, la perte d’emploi de dirigeants de plus de 60 ans accélère fortement (+33%) ; un constat qui résonne à l’heure des discussions sur l’employabilité des seniors. »

 

Les secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement restauration et débits de boisson sont particulièrement exposés en Auvergne-Rhône-Alpes

Les fragilités du secteur de la construction s’accentuent en 2024 en raison de la hausse des prix des matériaux : 2 083 femmes et hommes de la région ont perdu leur emploi (+ 39,8 %), en particulier dans le bâtiment.

En raison de la décélération de l’inflation, la hausse du nombre de pertes d’emploi dans le commerce est plus modérée (1 576 entrepreneurs ; + 8,2 %). L’activité de commerce de détail est l’une des plus impactées en Auvergne-Rhône-Alpes avec 1 039 dirigeants concernés.

Dans le secteur de l’hébergement, restauration et débit de boissons, 1 055 femmes et hommes se sont retrouvés au « chômage » en 2024 (+ 10,5 %). Les activités de restauration concentrent plus des deux-tiers des chefs d’entreprise impactés du secteur.

L’agriculture enregistre une hausse très importante des pertes d’emploi de + 44,3 %, bien au-dessus de la moyenne nationale.

Les entrepreneurs du secteur des services aux entreprises sont également touchés : 877 d’entre eux se sont retrouvés en situation de chômage.

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Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.


À propos de l’association GSC

Depuis plus de 45 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 550 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

Contacts presse – Agence CorioLink

Léa Broussard – lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54

Léa Cauchi – lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

Chiffres 2024 de l’Observatoire Nouvelle-Aquitaine

Nouvelle-Aquitaine : 5 168 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2024

Un chiffre au plus haut depuis 2015

L’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs, réalisé par l’association GSC et la société Altares, révèle que 5 168 chefs d’entreprise en Nouvelle-Aquitaine se sont retrouvés en situation de « chômage » en 2024, soit une hausse de 14,9 % sur un an. Un niveau record depuis la création de ce baromètre, en 2015.

  • En 2024, plus de 14 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi chaque jour dans la région.
  • Les entrepreneurs des secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement, restauration et débits de boissons sont parmi les plus sinistrés en Nouvelle-Aquitaine.
  • Les dirigeants de TPE de moins de 3 salariés sont particulièrement exposés.

 

Une forte progression des pertes d’emploi des entrepreneurs sur le territoire

La majorité des départements de Nouvelle-Aquitaine connait une augmentation du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage ».

La Gironde est le département le plus touché, avec 1 729 chefs d’entreprise ayant perdu leur emploi, soit une hausse de 22 %. Ils sont 555 à avoir connu cette situation dans les Pyrénées-Atlantiques et 551 en Charente-Maritime.

La Corrèze enregistre la plus forte évolution avec + 32,5 % des entrepreneurs ayant perdu leur activité en un an.

Dans les Landes, 395 dirigeants se sont retrouvés en situation de « chômage » et 356 en Haute-Vienne.

Le Lot-et-Garonne et la Charente comptabilisent respectivement 276 et 262 chefs d’entreprise ayant perdu leur activité professionnelle. La Vienne enregistre 252 dirigeants au « chômage » (+ 17,6 %). Le département des Deux-Sèvres enregistre une augmentation avec + 8,6 % d’entrepreneurs ayant perdu leur activité en un an.

Deux départements résistent mieux : la Dordogne, qui enregistre un recul de – 15,2 % et la Creuse, comptant le plus faible nombre d’entrepreneurs impactés (63 ; + 12,5 %).

« Cette situation s’inscrit dans un contexte économique particulièrement tendu, avec une inflation certes contenue mais une faible croissance qui fragilise les entreprises. Souvent confrontés à des difficultés de rentabilité, les entrepreneurs peinent à maintenir leur activité. Le début de l’année 2025 sera crucial pour beaucoup. Les mesures fiscales votées, l’instabilité politique et les tensions internationales plongent les chefs d’entreprise dans un climat de forte incertitude. Face à ce contexte économique dégradé, il est essentiel de sensibiliser les entrepreneurs à la nécessité de maitriser les risques en les informant sur les filets de sécurité financiers à leur disposition. » commente Hervé Kermarrec, président de l’association GSC.

 

Les petites entreprises de la région continuent de connaître la crise

Plus des trois quarts des entrepreneurs de la région en situation de perte d’emploi sont à la tête d’une TPE de moins de 3 salariés.

L’âge moyen des entrepreneurs qui ont connu une perte d’emploi en Nouvelle-Aquitaine est de 47,2 ans. Ce constat soulève également la question des difficultés de transmission d’entreprise pour les entrepreneurs « seniors ».

Pour Thierry Millon, directeur des études Altares. « Les défaillances d’entreprises enchaînent les records depuis des mois et les petites entreprises paient un lourd tribu. Les liquidations judiciaires directes ou post redressements judiciaires sont prédominantes supprimant l’emploi de plus de 60 000 dirigeants en 2024 et probablement davantage encore en 2025. Un nombre particulièrement élevé qui tend à militer pour une gestion très proactive des risques qu’ils soient de nature professionnelle ou personnelle. Un défi administratif parfois, ou financier souvent, mais un impératif à tout âge, même fort d’une solide expérience. En illustration, la perte d’emploi de dirigeants de plus de 60 ans accélère fortement (+33%) ; un constat qui résonne à l’heure des discussions sur l’employabilité des seniors. »

 

Les secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement restauration et débits de boisson sont particulièrement exposés en Nouvelle-Aquitaine

Les fragilités du secteur de la construction s’accentuent en 2024 en raison de la hausse des prix des matériaux : 1 279 femmes et hommes de la région ont perdu leur emploi (+ 37,5 %), en particulier dans le bâtiment.

En raison de la décélération de l’inflation, la hausse du nombre de pertes d’emploi dans le commerce est plus modérée (1 177 entrepreneurs ; + 8,1 %). L’activité de commerce de détail est l’une des plus impactées en Nouvelle-Aquitaine avec 758 dirigeants concernés.

Dans le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons, 800 femmes et hommes se sont retrouvés au « chômage » en 2024, soit une augmentation de + 10,3 %. Les activités de restauration concentrent plus des deux-tiers des chefs d’entreprise impactés du secteur.

Les entrepreneurs du secteur des services aux entreprises sont également touchés : 570 d’entre eux se sont retrouvés en situation de chômage.

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Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.


À propos de l’association GSC

Depuis plus de 45 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 550 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

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Léa Broussard – lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54

Léa Cauchi – lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

Chiffres 2024 de l’Observatoire Bourgogne Franche Comté

Bourgogne-Franche-Comté : 2 074 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2024

Un chiffre au plus haut depuis 2015

L’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs, réalisé par l’association GSC et la société Altares, révèle que 2 074 chefs d’entreprise en Bourgogne-Franche-Comté se sont retrouvés en situation de « chômage » en 2024, soit une hausse de 14,6 % sur un an. Un niveau record depuis la création de ce baromètre, en 2015.

  • En 2024, près de 6 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi chaque jour dans la région.
  • Les entrepreneurs des secteurs de la construction et du commerce sont parmi les plus sinistrés en Bourgogne-Franche-Comté. 
  • Les dirigeants de TPE de moins de 3 salariés sont particulièrement exposés.

 

Une forte progression des pertes d’emploi des entrepreneurs sur l’ensemble du territoire

La majorité des départements de la région Bourgogne-Franche-Comté connaît une augmentation du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage ».

La Côte-d’Or est le département le plus touché, avec 445 chefs d’entreprise ayant perdu leur emploi, soit une hausse de 24,3 %.

En Saône-et-Loire, 429 entrepreneurs sont concernés (+ 20,5 %). Dans l’Yonne, 282 chefs d’entreprise ont cessé leur activité en 2024, représentant la plus forte hausse dans la région (+ 28,8 %).

Dans le département du Doubs, 371 femmes et hommes ont perdu leur emploi. Le Jura et la Nièvre comptent respectivement 188 et 131 entrepreneurs ayant subi la même situation.

Dans deux départements de la Bourgogne-Franche-Comté, les pertes d’emploi des chefs d’entreprise ont reculé en 2024 : le Territoire de Belfort (- 18,5 % ; 97) et la Haute-Saône (- 5,8 % ; 131).

« Cette situation s’inscrit dans un contexte économique particulièrement tendu, avec une inflation certes contenue mais une faible croissance qui fragilise les entreprises. Souvent confrontés à des difficultés de rentabilité, les entrepreneurs peinent à maintenir leur activité. Le début de l’année 2025 sera crucial pour beaucoup. Les mesures fiscales votées, l’instabilité politique et les tensions internationales plongent les chefs d’entreprise dans un climat de forte incertitude. Face à ce contexte économique dégradé, il est essentiel de sensibiliser les entrepreneurs à la nécessité de maitriser les risques en les informant sur les filets de sécurité financiers à leur disposition. » commente Hervé Kermarrec, président de l’association GSC.

 

Les petites entreprises de la région continuent de connaître la crise

Plus des trois quarts des entrepreneurs de la région en situation de perte d’emploi sont à la tête d’une TPE de moins de 3 salariés.

L’âge moyen des entrepreneurs qui ont connu une perte d’emploi en Bourgogne-Franche-Comté est de 46,5 ans. Ce constat soulève également la question des difficultés de transmission d’entreprise pour les entrepreneurs « seniors ».

Pour Thierry Millon, directeur des études Altares. « Les défaillances d’entreprises enchaînent les records depuis des mois et les petites entreprises paient un lourd tribu. Les liquidations judiciaires directes ou post redressements judiciaires sont prédominantes supprimant l’emploi de plus de 60 000 dirigeants en 2024 et probablement davantage encore en 2025. Un nombre particulièrement élevé qui tend à militer pour une gestion très proactive des risques qu’ils soient de nature professionnelle ou personnelle. Un défi administratif parfois, ou financier souvent, mais un impératif à tout âge, même fort d’une solide expérience. En illustration, la perte d’emploi de dirigeants de plus de 60 ans accélère fortement (+33%) ; un constat qui résonne à l’heure des discussions sur l’employabilité des seniors. »

 

Les secteurs de la construction et du commerce particulièrement exposés en Bourgogne-Franche-Comté

Les fragilités du secteur de la construction s’accentuent en 2024 en raison de la hausse des prix des matériaux : 542 femmes et hommes de la région ont perdu leur emploi (+ 40,4 %), en particulier dans le bâtiment.

En raison de la décélération de l’inflation, la hausse du nombre de pertes d’emploi dans le commerce est plus modérée (523 entrepreneurs ; + 10,8 %). Le commerce de gros est l’un des plus impactés en Bourgogne-Franche-Comté avec une augmentation de 50 %.

L’agriculture enregistre une hausse très importante des pertes d’emploi de + 61,5 %, bien au-dessus de la moyenne nationale, après une bonne année 2023 (- 40,9 %).

Alors que le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons était en grande souffrance dans la région, il enregistre en 2024 un recul des pertes d’emploi (- 3,7 %).

L’industrie présente également une baisse des pertes d’emploi des entrepreneurs en Bourgogne-Franche-Comté (- 9,3 %). Dans le détail, l’industrie agroalimentaire connaît une diminution de 21,4 %.

Les professionnels des activités d’assurance et financières ont été plutôt épargnés en 2024, avec un recul de 64 % des pertes d’emploi.

 

 

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Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.


À propos de l’association GSC

Depuis plus de 45 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 550 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

Contacts presse – Agence CorioLink

Léa Broussard – lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54

Léa Cauchi – lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

 

 

Chiffres 2024 de l’Observatoire Occitanie

Occitanie : 5 500 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2024

Un chiffre au plus haut depuis 2015

L’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs, réalisé par l’association GSC et la société Altares, révèle que 5 500 chefs d’entreprise en Occitanie se sont retrouvés en situation de « chômage » en 2024, soit une hausse de 11,7 % sur un an. Un niveau record depuis la création de ce baromètre, en 2015.

  • En 2024, plus de 15 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi chaque jour dans la région.
  • Les entrepreneurs des secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement, restauration et débits de boissons sont parmi les plus sinistrés en Occitanie.
  • Les dirigeants de TPE de moins de 3 salariés sont particulièrement exposés.

 

Une forte progression des pertes d’emploi des entrepreneurs sur le territoire

La majorité des départements d’Occitanie connaissent une augmentation du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage ».

L’Hérault est le département le plus touché, avec 1 325 chefs d’entreprise ayant perdu leur emploi, soit une hausse de 18,4 %. En Haute-Garonne, 1 190 entrepreneurs sont concernés (+ 2,6 %).

L’Ariège et les Pyrénées-Orientales enregistrent les plus fortes évolutions avec respectivement + 32,1 % et + 24,4 % des entrepreneurs ayant perdu leur activité en un an.

Dans le Gard, 635 dirigeants se sont retrouvés en situation de « chômage ». Ils sont 364 à avoir connu cette situation dans l’Aude et 300 dans le Tarn. Le Lot, en recul sur l’année 2023, enregistre cette année une augmentation de 14,3 % des pertes d’activité dans le département.

Le Tarn-et-Garonne et les Hautes-Pyrénées comptabilisent respectivement 258 et 175 chefs d’entreprise ayant perdu leur activité professionnelle.

La Lozère, particulièrement impactée en 2023, enregistre cette année une augmentation de + 3 %.

Le département de l’Aveyron enregistre un léger recul de – 7,5 %.


« Cette situation s’inscrit dans un contexte économique particulièrement tendu, avec une inflation certes contenue mais une faible croissance qui fragilise les entreprises. Souvent confrontés à des difficultés de rentabilité, les entrepreneurs peinent à maintenir leur activité. Le début de l’année 2025 sera crucial pour beaucoup. Les mesures fiscales votées, l’instabilité politique et les tensions internationales plongent les chefs d’entreprise dans un climat de forte incertitude. Face à ce contexte économique dégradé, il est essentiel de sensibiliser les entrepreneurs à la nécessité de maitriser les risques en les informant sur les filets de sécurité financiers à leur disposition. »
commente Hervé Kermarrec, président de l’association GSC.

 

Les petites entreprises de la région continuent de connaître la crise

Près des trois quarts des entrepreneurs de la région en situation de perte d’emploi sont à la tête d’une TPE de moins de 3 salariés.

L’âge moyen des entrepreneurs qui ont connu une perte d’emploi en Occitanie est de 47,2 ans. Ce constat soulève également la question des difficultés de transmission d’entreprise pour les entrepreneurs « seniors ».

Pour Thierry Millon, directeur des études Altares. « Les défaillances d’entreprises enchaînent les records depuis des mois et les petites entreprises paient un lourd tribu. Les liquidations judiciaires directes ou post redressements judiciaires sont prédominantes supprimant l’emploi de plus de 60 000 dirigeants en 2024 et probablement davantage encore en 2025. Un nombre particulièrement élevé qui tend à militer pour une gestion très proactive des risques qu’ils soient de nature professionnelle ou personnelle. Un défi administratif parfois, ou financier souvent, mais un impératif à tout âge, même fort d’une solide expérience. En illustration, la perte d’emploi de dirigeants de plus de 60 ans accélère fortement (+33%) ; un constat qui résonne à l’heure des discussions sur l’employabilité des seniors. »

 

Les secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement restauration et débits de boisson sont particulièrement exposés en Occitanie

Les fragilités du secteur de la construction s’accentuent en 2024 en raison de la hausse des prix des matériaux : 1 529 femmes et hommes de la région ont perdu leur emploi (+ 29,1 %), en particulier dans le bâtiment.

En raison de la décélération de l’inflation, la hausse du nombre de pertes d’emploi dans le commerce est plus modérée (1 216 entrepreneurs ; + 3,9 %). L’activité de commerce de détail est l’une des plus impactées en Occitanie avec 801 dirigeants concernés.

Dans le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons, 832 femmes et hommes se sont retrouvés au « chômage » en 2024, soit une augmentation de + 0,8 %. Les activités de restauration concentrent plus des deux-tiers des chefs d’entreprise impactés du secteur.

Les entrepreneurs du secteur des services aux entreprises sont également touchés : 622 d’entre eux se sont retrouvés en situation de chômage.

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Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.


À propos de l’association GSC

Depuis plus de 45 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 550 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

Contacts presse – Agence CorioLink

Léa Broussard – lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54

Léa Cauchi – lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

Chiffres 2024 de l’Observatoire Ile-de-France

Ile-de-France : 14 227 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2024

Un chiffre au plus haut depuis 2015

L’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs, réalisé par l’association GSC et la société Altares, révèle que 14 227 chefs d’entreprise se sont retrouvés en situation de « chômage » en 2024 en Île-de-France, soit une hausse de 25,2 % sur un an. Un niveau record depuis la création de ce baromètre, en 2015.

  • En 2024, près de 39 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi chaque jour dans la région.
  • Les entrepreneurs des secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement, restauration et débits de boissons sont parmi les plus sinistrés en Île-de-France. 
  • Les dirigeants de TPE de moins de 3 salariés sont particulièrement exposés.

 

Une forte progression des pertes d’emploi des entrepreneurs sur l’ensemble du territoire

L’ensemble de la région Île-de-France connaît une augmentation du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage ».

Paris est le département le plus touché, avec 3 872 chefs d’entreprise ayant perdu leur emploi, soit une hausse de 12,9 %.

 

En Seine-Saint-Denis, 2 429 entrepreneurs ont cessé leur activité en 2024, représentant la plus forte hausse dans la région (+ 40,4 %). En deuxième position, la Seine-et-Marne a également subi une forte hausse des pertes d’emploi avec 2 228 chefs d’entreprise touchés (+ 33,7 %).

Dans les Hauts-de-Seine, 1 313 entrepreneurs sont concernés (+ 26,6 %), tandis que dans le Val-de-Marne, 1 225 chefs d’entreprise se sont retrouvés en situation de « chômage » en un an. Le Val-d’Oise et les Yvelines comptent respectivement 1 078 et 1 071 entrepreneurs ayant subi la même situation. Ils sont 1 011 en Essonne, soit une augmentation de 29,9 %.

« Cette situation s’inscrit dans un contexte économique particulièrement tendu, avec une inflation certes contenue mais une faible croissance qui fragilise les entreprises. Souvent confrontés à des difficultés de rentabilité, les entrepreneurs peinent à maintenir leur activité. Le début de l’année 2025 sera crucial pour beaucoup. Les mesures fiscales votées, l’instabilité politique et les tensions internationales plongent les chefs d’entreprise dans un climat de forte incertitude. Face à ce contexte économique dégradé, il est essentiel de sensibiliser les entrepreneurs à la nécessité de maitriser les risques en les informant sur les filets de sécurité financiers à leur disposition. » commente Hervé Kermarrec, président de l’association GSC.

 

Les petites entreprises de la région continuent de connaître la crise

Plus des deux tiers des entrepreneurs de la région en situation de perte d’emploi sont à la tête d’une TPE de moins de 3 salariés.

L’âge moyen des entrepreneurs qui ont connu une perte d’emploi en Île-de-France est de 46,8 ans. Ce constat soulève également la question des difficultés de transmission d’entreprise pour les entrepreneurs « seniors ».

Pour Thierry Millon, directeur des études Altares. « Les défaillances d’entreprises enchaînent les records depuis des mois et les petites entreprises paient un lourd tribu. Les liquidations judiciaires directes ou post redressements judiciaires sont prédominantes supprimant l’emploi de plus de 60 000 dirigeants en 2024 et probablement davantage encore en 2025. Un nombre particulièrement élevé qui tend à militer pour une gestion très proactive des risques qu’ils soient de nature professionnelle ou personnelle. Un défi administratif parfois, ou financier souvent, mais un impératif à tout âge, même fort d’une solide expérience. En illustration, la perte d’emploi de dirigeants de plus de 60 ans accélère fortement (+ 33 %) ; un constat qui résonne à l’heure des discussions sur l’employabilité des seniors. »

 

Les secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement, restauration et débits de boissons particulièrement exposés en Île-de-France

Les fragilités du secteur de la construction s’accentuent en 2024 en raison de la hausse des prix des matériaux : 3 955 femmes et hommes de la région ont perdu leur emploi (+ 43,1 %), en particulier dans le bâtiment.

En raison de la décélération de l’inflation, la hausse du nombre de pertes d’emploi dans le commerce est plus modérée (2 812 entrepreneurs ; + 21,8 %). L’activité de commerce de détail est l’une des plus impactées en Île-de-France avec 1 411 dirigeants concernés.

L’agriculture enregistre une hausse très importante des pertes d’emploi de + 75 %, bien au-dessus de la moyenne nationale, après une bonne année 2023 (- 50 %).

Les transports et la logistique, qu’ils concernent le fret ou les voyageurs, enregistrent une hausse importante des pertes d’emploi de + 37,9 %, soit 1 160 entrepreneurs impactés.

Alors que le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons était en grande souffrance dans la région, il enregistre en 2024 l’une de ses plus faibles hausses (+ 5,5 %) depuis la crise covid.

Les entrepreneurs du secteur de l’industrie sont également touchés : 591 d’entre eux se sont retrouvés en situation de chômage, soit une croissance de + 33,7 %.

 

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Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.


À propos de l’association GSC

Depuis plus de 45 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 550 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

Contacts presse – Agence CorioLink

Léa Broussard – lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54

Léa Cauchi – lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

Chiffres 2024 de l’Observatoire Région Sud

Région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur : 6 243 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2024

Un chiffre au plus haut depuis 2015

L’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs, réalisé par l’association GSC et la société Altares, révèle que 6 243 chefs d’entreprise en Région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur se sont retrouvés en situation de « chômage » en 2024, soit une hausse de 19,5 % sur un an. Un niveau record depuis la création de ce baromètre, en 2015.

  • En 2024, plus de 17 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi chaque jour dans la région.
  • Les entrepreneurs des secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement, restauration et débits de boissons sont parmi les plus sinistrés en Région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur.
  • Les dirigeants de TPE de moins de 3 salariés sont particulièrement exposés.

 

Une forte progression des pertes d’emploi des entrepreneurs sur l’ensemble du territoire

Tous les départements de la Région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur connaissent une augmentation du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage ».

Les Bouches-du-Rhône est le département le plus touché, avec 2 563 chefs d’entreprise ayant perdu leur emploi, soit une hausse de 25,9 %. Dans les Alpes-Maritimes, 1 483 entrepreneurs sont concernés (+ 14,7 %) ainsi que 1 233 dans le Var.

Le département Alpes-de-Haute-Provence enregistre la plus importante augmentation avec + 34,2 % des entrepreneurs ayant perdu leur activité en un an.

Dans le Vaucluse, 682 dirigeants se sont retrouvés en situation de « chômage ». Ils sont 129 à avoir connu cette situation dans les Hautes-Alpes.

« Cette situation s’inscrit dans un contexte économique particulièrement tendu, avec une inflation certes contenue mais une faible croissance qui fragilise les entreprises. Souvent confrontés à des difficultés de rentabilité, les entrepreneurs peinent à maintenir leur activité. Le début de l’année 2025 sera crucial pour beaucoup. Les mesures fiscales votées, l’instabilité politique et les tensions internationales plongent les chefs d’entreprise dans un climat de forte incertitude. Face à ce contexte économique dégradé, il est essentiel de sensibiliser les entrepreneurs à la nécessité de maitriser les risques en les informant sur les filets de sécurité financiers à leur disposition. » commente Hervé Kermarrec, président de l’association GSC.

 

Les petites entreprises de la région continuent de connaître la crise

Près des trois quarts des entrepreneurs de la région en situation de perte d’emploi sont à la tête d’une TPE de moins de 3 salariés.

L’âge moyen des entrepreneurs qui ont connu une perte d’emploi en Région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur est de 48,3 ans. Ce constat soulève également la question des difficultés de transmission d’entreprise pour les entrepreneurs « seniors »

Pour Thierry Millon, directeur des études Altares. « Les défaillances d’entreprises enchaînent les records depuis des mois et les petites entreprises paient un lourd tribu. Les liquidations judiciaires directes ou post redressements judiciaires sont prédominantes supprimant l’emploi de plus de 60 000 dirigeants en 2024 et probablement davantage encore en 2025. Un nombre particulièrement élevé qui tend à militer pour une gestion très proactive des risques qu’ils soient de nature professionnelle ou personnelle. Un défi administratif parfois, ou financier souvent, mais un impératif à tout âge, même fort d’une solide expérience. En illustration, la perte d’emploi de dirigeants de plus de 60 ans accélère fortement (+33%) ; un constat qui résonne à l’heure des discussions sur l’employabilité des seniors. »

 

Les secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement restauration et débits de boisson sont particulièrement exposés en Région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur

Les fragilités du secteur de la construction s’accentuent en 2024 en raison de la hausse des prix des matériaux : 1 790 femmes et hommes de la région ont perdu leur emploi (+ 41,5 %), en particulier dans le bâtiment.

En raison de la décélération de l’inflation, la hausse du nombre de pertes d’emploi dans le commerce est plus modérée (1 360 entrepreneurs ; + 16,4 %). L’activité de commerce de détail est l’une des plus impactées dans la Région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur avec 817 dirigeants concernés.

Dans le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons, 978 femmes et hommes se sont retrouvés au « chômage » en 2024, soit une augmentation de + 13,7 %. Les activités de restauration concentrent plus des deux-tiers des chefs d’entreprise impactés du secteur.

Les entrepreneurs du secteur des services aux entreprises sont également touchés : 784 d’entre eux se sont retrouvés en situation de chômage.

 

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Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.


À propos de l’association GSC

Depuis plus de 45 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 550 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

Contacts presse – Agence CorioLink

Léa Broussard – lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54

Léa Cauchi – lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

Chiffres 2024 de l’Observatoire Grand-Est

Grand-Est : 4 208 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2024

Un chiffre au plus haut depuis 2015

L’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs, réalisé par l’association GSC et la société Altares, révèle que 4 208 chefs d’entreprise dans le Grand-Est se sont retrouvés en situation de « chômage » en 2024, soit une hausse de 13,3 % sur un an. Un niveau record depuis la création de ce baromètre, en 2015.

  • En 2024, plus de 11 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi chaque jour dans la région.
  • Les entrepreneurs des secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement, restauration et débits de boissons sont parmi les plus sinistrés dans le Grand-Est
  • Les dirigeants de TPE de moins de 3 salariés sont particulièrement exposés.

 

Une forte progression des pertes d’emploi des entrepreneurs sur le territoire

Huit départements dans le Grand-Est connaissent une augmentation du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage ».

Le Bas-Rhin est le département le plus touché, avec 931 chefs d’entreprise ayant perdu leur emploi, soit une hausse de 9,5 %.  En Moselle, 679 entrepreneurs sont concernés (+ 7,1 %).

La Meuse enregistre l’évolution la plus importante avec + 61 % des entrepreneurs ayant perdu leur activité en un an. Deux autres départements connaissent une augmentation supérieure à la moyenne nationale : la Meurthe-et-Moselle (+ 33,8 %) et le Haut-Rhin (+ 27,7 %).

Dans les Vosges, 288 dirigeants se sont retrouvés en situation de « chômage ». Ils sont 184 à avoir connu cette situation dans les Ardennes et 105 en Haute-Marne.

Les départements de l’Aube et de la Marne enregistrent un léger recul, respectivement – 4,8 % et – 3,3 %.

« Cette situation s’inscrit dans un contexte économique particulièrement tendu, avec une inflation certes contenue mais une faible croissance qui fragilise les entreprises. Souvent confrontés à des difficultés de rentabilité, les entrepreneurs peinent à maintenir leur activité. Le début de l’année 2025 sera crucial pour beaucoup. Les mesures fiscales votées, l’instabilité politique et les tensions internationales plongent les chefs d’entreprise dans un climat de forte incertitude. Face à ce contexte économique dégradé, il est essentiel de sensibiliser les entrepreneurs à la nécessité de maitriser les risques en les informant sur les filets de sécurité financiers à leur disposition. » commente Hervé Kermarrec, président de l’association GSC.

 

Les petites entreprises de la région continuent de connaître la crise

Près des trois quarts des entrepreneurs de la région en situation de perte d’emploi sont à la tête d’une TPE de moins de 3 salariés.

L’âge moyen des entrepreneurs qui ont connu une perte d’emploi dans le Grand-Est est de 47 ans. Ce constat soulève également la question des difficultés de transmission d’entreprise pour les entrepreneurs « seniors ».

Pour Thierry Millon, directeur des études Altares. « Les défaillances d’entreprises enchaînent les records depuis des mois et les petites entreprises paient un lourd tribu. Les liquidations judiciaires directes ou post redressements judiciaires sont prédominantes supprimant l’emploi de plus de 60 000 dirigeants en 2024 et probablement davantage encore en 2025. Un nombre particulièrement élevé qui tend à militer pour une gestion très proactive des risques qu’ils soient de nature professionnelle ou personnelle. Un défi administratif parfois, ou financier souvent, mais un impératif à tout âge, même fort d’une solide expérience. En illustration, la perte d’emploi de dirigeants de plus de 60 ans accélère fortement (+33%) ; un constat qui résonne à l’heure des discussions sur l’employabilité des seniors. »

 

Les secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement restauration et débits de boisson sont particulièrement exposés dans le Grand-Est

Les fragilités du secteur de la construction s’accentuent en 2024 en raison de la hausse des prix des matériaux : 1 152 femmes et hommes de la région ont perdu leur emploi (+ 40 %), en particulier dans le bâtiment.

En raison de la décélération de l’inflation, la hausse du nombre de pertes d’emploi dans le commerce est plus modérée (1 014 entrepreneurs ; + 9,9 %). L’activité de commerce de détail est l’une des plus impactées dans le Grand-Est avec 577 dirigeants concernés.

Dans le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons, 586 femmes et hommes se sont retrouvés au « chômage » en 2024, soit un recul de – 5,0 %. Les activités de restauration concentrent plus des deux-tiers des chefs d’entreprise impactés du secteur.

Le secteur du transport et de la logistique enregistre une hausse très importante des pertes d’emploi de + 54,2 %.

Les entrepreneurs du secteur des services aux entreprises sont également touchés : 435 d’entre eux se sont retrouvés en situation de chômage.

 

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Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.


À propos de l’association GSC

Depuis plus de 45 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 550 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

Contacts presse – Agence CorioLink

Léa Broussard – lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54

Léa Cauchi – lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

Chiffres 2024 de l’Observatoire Hauts-de-France

Hauts-de-France : 4 645 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2024

Un chiffre au plus haut depuis 2015

L’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs, réalisé par l’association GSC et la société Altares, révèle que 4 645 chefs d’entreprise dans les Hauts-de-France se sont retrouvés en situation de « chômage » en 2024, soit une hausse de 14,5 % sur un an. Un niveau record depuis la création de ce baromètre, en 2015.

  • En 2024, près de 13 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi chaque jour dans la région.
  • Les entrepreneurs des secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement, restauration et débits de boissons sont parmi les plus sinistrés dans les Hauts-de-France.
  • Les dirigeants de TPE de moins de 3 salariés sont particulièrement exposés.

 

Une forte progression des pertes d’emploi des entrepreneurs sur l’ensemble territoire

L’ensemble de la région Hauts-de-France connait une augmentation du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage ».

Le Nord est le département le plus touché, avec 2 313 chefs d’entreprise ayant perdu leur emploi, soit une hausse de 9,8 %.  Dans le Pas-de-Calais, 1 011 dirigeants se sont retrouvés dans cette situation.

Trois départements connaissent une augmentation supérieure à la moyenne nationale : l’Oise (+ 34,8 %), l’Aisne (+ 27,1 %) et la Somme (+ 24 %).

« Cette situation s’inscrit dans un contexte économique particulièrement tendu, avec une inflation certes contenue mais une faible croissance qui fragilise les entreprises. Souvent confrontés à des difficultés de rentabilité, les entrepreneurs peinent à maintenir leur activité. Le début de l’année 2025 sera crucial pour beaucoup. Les mesures fiscales votées, l’instabilité politique et les tensions internationales plongent les chefs d’entreprise dans un climat de forte incertitude. Face à ce contexte économique dégradé, il est essentiel de sensibiliser les entrepreneurs à la nécessité de maitriser les risques en les informant sur les filets de sécurité financiers à leur disposition. » commente Hervé Kermarrec, président de l’association GSC.

 

Les petites entreprises de la région continuent de connaître la crise

Près des trois quarts des entrepreneurs de la région en situation de perte d’emploi sont à la tête d’une TPE de moins de 3 salariés.

L’âge moyen des entrepreneurs qui ont connu une perte d’emploi dans les Hauts-de-France est de 45,8 ans. Ce constat soulève également la question des difficultés de transmission d’entreprise pour les entrepreneurs « seniors ».

Pour Thierry Millon, directeur des études Altares. « Les défaillances d’entreprises enchaînent les records depuis des mois et les petites entreprises paient un lourd tribu. Les liquidations judiciaires directes ou post redressements judiciaires sont prédominantes supprimant l’emploi de plus de 60 000 dirigeants en 2024 et probablement davantage encore en 2025. Un nombre particulièrement élevé qui tend à militer pour une gestion très proactive des risques qu’ils soient de nature professionnelle ou personnelle. Un défi administratif parfois, ou financier souvent, mais un impératif à tout âge, même fort d’une solide expérience. En illustration, la perte d’emploi de dirigeants de plus de 60 ans accélère fortement (+33%) ; un constat qui résonne à l’heure des discussions sur l’employabilité des seniors. »

 

Les secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement restauration et débits de boisson sont particulièrement exposés dans les Hauts-de-France

Les fragilités du secteur de la construction s’accentuent en 2024 en raison de la hausse des prix des matériaux : 1 135 femmes et hommes de la région ont perdu leur emploi (+ 24,2 %), en particulier dans le bâtiment.

Malgré la décélération de l’inflation, la hausse du nombre de pertes d’emploi dans le commerce reste importante sur le territoire (1 129 entrepreneurs ; + 9,2 %). L’activité de commerce de détail est l’une des plus impactées dans les Hauts-de-France avec 696 dirigeants concernés.

Dans le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons, 717 femmes et hommes se sont retrouvés au « chômage » en 2024, soit une augmentation de + 3,6 %. Les activités de restauration concentrent plus des deux-tiers des chefs d’entreprise impactés du secteur.

Les secteurs de l’agriculture et du transport et de la logistique enregistrent des hausses très importantes des pertes d’emploi avec respectivement + 96,7 % et + 65,7 %.

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Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.


À propos de l’association GSC

Depuis plus de 45 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 550 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

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Léa Broussard – lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54

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