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Chiffres 2022 de l’Observatoire Normandie

En 2022, 1 506 chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle en région Normandie selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs de l’association GSC et la société Altares. Ce chiffre, en hausse de 47,2 % par rapport à 2021, représente 483 femmes et hommes impactés de plus sur un an.

  • Après 3 années marquées par les crises, les difficultés multifactorielles (remboursement des dettes COVID-19 et PGE, hausse des taux, inflation, augmentation des prix de l’énergie, pénuries, etc.) viennent accentuer les fragilités des chefs d’entreprise, alors même que les assignations Urssaf n’ont pas encore repris.
  • Un âge moyen de 46 ans en Normandie qui interpelle sur le rebond professionnel des entrepreneurs.
  • Les gérants de TPE résistent plus difficilement aux aléas économiques.

 

L’ensemble du territoire connaît une hausse du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage »

Tous les départements de la région Normandie enregistrent une hausse du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. La Seine-Maritime, avec 559 chefs d’entreprise impactés, est le
département le plus touché par les pertes d’emploi dans la région.

Le département du Calvados est particulièrement touché avec une hausse de 68,7 % pour 356 chefs d’entreprise impactés.

La situation se dégrade également pour les entrepreneurs de l’Eure (287, + 53,5 %), suivis par la Manche (191 dirigeants concernés, + 6,7 %) et l’Orne (113, + 31,4 %).

Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Chaque jour, plus de 4 chefs d’entreprise perdent leur emploi en Normandie. Les chiffres de 2022 nous alertent sur une réalité que nous connaissions déjà. Les entrepreneurs doivent faire face à un contexte économique particulièrement difficile dans lequel les fragilités se multiplient et s’alimentent. Les pénuries de main-d’œuvre et la majoration des coûts énergétiques compliquent les défis auxquels ils devaient faire face. Alors que les tensions sur la trésorerie se font déjà sentir, la reprise des procédures d’assignation de l’Urssaf en 2023 pourrait encore accélérer la remontée des défaillances déjà observée en 2022. »

Les aléas économiques exposent les chefs d’entreprise « senior » à la tête de TPE

L’âge moyen des chefs d’entreprise impactés en région Normandie est de 46 ans. Dans l’Eure, l’âge moyen atteint 47,3 ans. La question du rebond professionnel reste centrale pour cette population mature.

« Ces signaux qui laissent présager un retour aux niveaux d’avant crise dès 2023, doivent nous amener à réfléchir collectivement à l’avenir que nous souhaitons proposer à ces femmes et ces hommes. Près de 2 entrepreneurs sur 3 n’ont pas anticipé une éventuelle perte d’emploi*. Chacun doit être libre de sécuriser ou non son parcours professionnel mais ayons conscience qu’il s’agit collectivement de la capacité de reprise de la France » poursuit Anthony Streicher.

Les entrepreneurs à la tête de structures de moins de 3 salariés représentent près de 8 pertes d’emploi sur 10 dans la région en 2022. La masse salariale représente un coût important pour ces entreprises, auxquelles s’ajoutent les difficultés économiques conjoncturelles (remboursement des PGE, inflation, hausse des taux, facture énergétique, etc.).

Les entrepreneurs exerçant une activité dans le BtoC particulièrement exposés en région Normandie

Avec le contexte inflationniste, les comportements des consommateurs changent, ce qui induit de fortes conséquences sur les femmes et hommes exerçant des activités en lien direct avec les consommateurs. Le secteur du commerce est le plus impacté avec 379 entrepreneurs ayant perdu leur emploi en Normandie. 239 d’entre eux exerçaient dans le domaine du commerce de détail. Le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons concentre quant à lui 222 pertes d’emploi du territoire, ce qui représente une augmentation de 79 % comparé à l’année 2021.

Malgré des carnets de commandes remplis, les entrepreneurs de la construction sont également pénalisés par les difficultés d’approvisionnement, les coûts des matières premières et la pénurie de main d’œuvre. En 2022, 329 chefs d’entreprise ont été impactés en région Normandie, une hausse de 27,5 %.

L’agriculture a connu une baisse de 17,2 % des pertes d’emploi avec 53 chefs d’entreprise en situation de « chômage ».

1 Donnée issue de la double enquête menée par l’IFOP pour l’association GSC (juillet 2019).

Pour Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares : “Crise sanitaire, géopolitique, énergétique, climatique… Les secousses s’enchaînent. Pourtant, l’économie fait encore preuve d’une surprenante résistance, au point que la menace d’une récession un temps redoutée semble s’éloigner. Les indices sont meilleurs qu’attendus en ce début d’année mais les dirigeants d’entreprises vont devoir composer avec des risques encore bien présents. Parmi ceux-là, la défaillance de leurs partenaires commerciaux voire de leur propre entreprise. En effet, tombées à un plus bas de plus de trente ans en 2021, les cessations de paiements s’envolent désormais chez les TPE mais aussi les PME fragilisées par cette “permacrise” qui s’est invitée au fil des mois. 9 300 entreprises sont déjà tombées en faillite en janvier-février 2023, c’est un millier de plus que début 2020 avant que la pandémie ne paralyse l’économie.”

Télécharger le communiqué de presse

Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.

À propos de l’association GSC

Depuis plus de 40 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 500 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE

Contact presse – Association GSC

Léa Broussard- Agence CorioLink

lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54

Chiffres 2022 de l’Observatoire Pays de la Loire

En 2022, 1 647 chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle en région des Pays de la Loire selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs de l’association GSC et la société Altares. Ce chiffre, en hausse de 33,6 % par rapport à 2021, représente 414 femmes et hommes impactés de plus sur un an.

  • Après 3 années marquées par les crises, les difficultés multifactorielles (remboursement des dettes COVID-19 et PGE, hausse des taux, inflation, augmentation des prix de l’énergie, pénuries, etc.) viennent accentuer les fragilités des chefs d’entreprise, alors même que les assignations Urssaf n’ont pas encore repris.
  • Un âge moyen de 46,2 ans en Pays de la Loire qui interpelle sur le rebond professionnel des entrepreneurs.
  • Les gérants de TPE résistent plus difficilement aux aléas économiques.

 

L’ensemble du territoire connaît une hausse du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage »

Tous les départements de la région des Pays de la Loire enregistrent une hausse du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Le département de la Loire Atlantique, avec 665 chefs d’entreprise impactés, est le plus touché par les pertes d’emploi dans la région.

La situation se dégrade également pour les entrepreneurs de Vendée (311, +  42,7 %), suivi par le Maine-et-Loire (302, + 12,7 %), la Sarthe (233, + 55,3 %) et la Mayenne (136, + 56,3 %).

Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Chaque jour, plus de 4 chefs d’entreprise perdent leur emploi en Pays de la Loire. Les chiffres de 2022 nous alertent sur une réalité que nous connaissions déjà. Les entrepreneurs doivent faire face à un contexte économique particulièrement difficile dans lequel les fragilités se multiplient et s’alimentent. Les pénuries de main-d’œuvre et la majoration des coûts énergétiques compliquent les défis auxquels ils devaient faire face. Alors que les tensions sur la trésorerie se font déjà sentir, la reprise des procédures d’assignation de l’Urssaf en 2023 pourrait encore accélérer la remontée des défaillances déjà observée en 2022. »

 

Les aléas économiques exposent les chefs d’entreprise « senior » à la tête de TPE

L’âge moyen des chefs d’entreprise impactés en région des Pays de la Loire est de 46,2 ans. En Loire-Atlantique, l’âge moyen atteint 46,6 ans. La question du rebond professionnel reste centrale pour cette population mature.

« Ces signaux qui laissent présager un retour aux niveaux d’avant crise dès 2023, doivent nous amener à réfléchir collectivement à l’avenir que nous souhaitons proposer à ces femmes et ces hommes. Près de 2 entrepreneurs sur 3 n’ont pas anticipé une éventuelle perte d’emploi[1]. Chacun doit être libre de sécuriser ou non son parcours professionnel mais ayons conscience qu’il s’agit collectivement de la capacité de reprise de la France » poursuit Anthony Streicher.

Les entrepreneurs à la tête de structures de moins de 3 salariés représentent près de 8 pertes d’emploi sur 10 dans la région en 2022. La masse salariale représente un coût important pour ces entreprises, auxquelles s’ajoutent les difficultés économiques conjoncturelles (remboursement des PGE, inflation, hausse des taux, facture énergétique, etc.).

 

Les entrepreneurs exerçant une activité dans le BtoC particulièrement exposés en région Pays de la Loire

Avec le contexte inflationniste, les comportements des consommateurs changent, ce qui induit de fortes conséquences sur les femmes et hommes exerçant des activités en lien direct avec les consommateurs. Le secteur du commerce est le plus impacté avec 401 entrepreneurs ayant perdu leur emploi en Pays de la Loire. 271 d’entre eux exerçaient dans le domaine du commerce de détail. Le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons concentre quant à lui 215 des pertes d’emploi du territoire, ce qui représente une augmentation de 126,3 % comparé à l’année 2021.

Malgré des carnets de commandes remplis, les entrepreneurs de la construction sont également pénalisés par les difficultés d’approvisionnement, les coûts des matières premières et la pénurie de main d’œuvre. En 2022, malgré une légère baisse de presque 8,9 % de perte d’emploi, 328 chefs d’entreprise ont été impactés région des Pays de la Loire.

[1]  Donnée issue de la double enquête menée par l’IFOP pour l’association GSC (juillet 2019).

Pour Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares : Crise sanitaire, géopolitique, énergétique, climatique… Les secousses s’enchaînent. Pourtant, l’économie fait encore preuve d’une surprenante résistance, au point que la menace d’une récession un temps redoutée semble s’éloigner. Les indices sont meilleurs qu’attendus en ce début d’année mais les dirigeants d’entreprises vont devoir composer avec des risques encore bien présents. Parmi ceux-là, la défaillance de leurs partenaires commerciaux voire de leur propre entreprise. En effet, tombées à un plus bas de plus de trente ans en 2021, les cessations de paiements s’envolent désormais chez les TPE mais aussi les PME fragilisées par cette “permacrise” qui s’est invitée au fil des mois. 9 300 entreprises sont déjà tombées en faillite en janvier-février 2023, c’est un millier de plus que début 2020 avant que la pandémie ne paralyse l’économie.”

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Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.

À propos de l’association GSC

Depuis plus de 40 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 500 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE

Contact presse – Association GSC

Léa Broussard- Agence CorioLink

lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54

Chiffres 2022 de l’Observatoire en région Auvergne-Rhône-Alpes

En 2022, 4 585 chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle en région Auvergne-Rhône-Alpes selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs de l’association GSC et la société Altares. Ce chiffre, en hausse de 39,6 % par rapport à 2021, représente 1 300 femmes et hommes impactés de plus sur un an.

  • Après 3 années marquées par les crises, les difficultés multifactorielles (remboursement des dettes COVID-19 et PGE, hausse des taux, inflation, augmentation des prix de l’énergie, pénuries, etc.) viennent accentuer les fragilités des chefs d’entreprise, alors même que les assignations Urssaf n’ont pas encore repris.
  • Un âge moyen de 46,2 ans en Auvergne-Rhône-Alpes qui interpelle sur le rebond professionnel des entrepreneurs.
  • Les gérants de TPE résistent plus difficilement aux aléas économiques.

 

L’ensemble du territoire connaît une hausse du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage »

Tous les départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes enregistrent une hausse du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Le département du Rhône, avec 1 147 chefs d’entreprise impactés, représente à lui seul un quart des pertes d’emploi de la région.

Dans quatre départements, la hausse des entrepreneurs en situation de « chômage » est supérieure à 50 % : Allier (169 ; + 64,1 %), Ardèche (147 ; + 59,8 %), Haute-Loire (95 ; + 69,6 %) et Haute-Savoie (476 ; + 54,5 %).

La situation se dégrade également pour les entrepreneurs dans l’Isère et la Loire avec respectivement 764 (+ 48,3 %) et 475 (+ 45,7 %) entrepreneurs concernés. 348 chefs d’entreprise du département de la Savoie se sont également retrouvés sans emploi, soit une hausse de 43,8 %. Ils sont 316 à avoir connu cette situation dans le département de l’Ain (+ 36,8 %).

La Drôme et le Puy-de-Dôme comptabilisent 303 (+ 32,3 %) et 296 (+ 28,7 %) chefs d’entreprise ayant perdu leur activité professionnelle.

Le Cantal, malgré une hausse de 28,9 % est le département le moins impacté avec 49 chefs d’entreprise en situation de « chômage ».

Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Chaque jour, près de 13 chefs d’entreprise perdent leur emploi en Auvergne-Rhône-Alpes. Les chiffres de 2022 nous alertent sur une réalité que nous connaissions déjà. Les entrepreneurs doivent faire face à un contexte économique particulièrement difficile dans lequel les fragilités se multiplient et s’alimentent. Les pénuries de main-d’œuvre et la majoration des coûts énergétiques compliquent les défis auxquels ils devaient faire face. Alors que les tensions sur la trésorerie se font déjà sentir, la reprise des procédures d’assignation de l’Urssaf en 2023 pourrait encore accélérer la remontée des défaillances déjà observée en 2022. »

 

Les aléas économiques exposent les chefs d’entreprise « senior » à la tête de TPE

L’âge moyen des chefs d’entreprise impactés en région Auvergne-Rhône-Alpes est de 46,2 ans. Dans les départements de l’Ain et de l’Allier, l’âge moyen atteint 47,9 ans. La question du rebond professionnel reste centrale pour cette population mature.

« Ces signaux qui laissent présager un retour aux niveaux d’avant crise dès 2023, doivent nous amener à réfléchir collectivement à l’avenir que nous souhaitons proposer à ces femmes et ces hommes. Près de 2 entrepreneurs sur 3 n’ont pas anticipé une éventuelle perte d’emploi[1]. Chacun doit être libre de sécuriser ou non son parcours professionnel mais ayons conscience qu’il s’agit collectivement de la capacité de reprise de la France » poursuit Anthony Streicher.

Les entrepreneurs à la tête de structures de moins de 3 salariés représentent près de 8 pertes d’emploi sur 10 dans la région en 2022. La masse salariale représente un coût important pour ces entreprises, auxquelles s’ajoutent les difficultés économiques conjoncturelles (remboursement des PGE, inflation, hausse des taux, facture énergétique, etc.).

 

Les entrepreneurs d’Auvergne-Rhône-Alpes exerçant une activité dans le BtoC particulièrement exposés

Malgré des carnets de commandes remplis, les entrepreneurs de la construction sont pénalisés par les difficultés d’approvisionnement, les coûts des matières premières et la pénurie de main d’œuvre. Ainsi, le secteur est le plus impacté avec 1 091 chefs d’entreprise qui se sont retrouvés sans emploi en Auvergne-Rhône-Alpes.

Dans ce contexte inflationniste, les comportements des consommateurs changent ce qui induit de fortes conséquences sur les femmes et hommes exerçant des activités en lien direct avec les consommateurs. Le secteur du commerce comptabilise 1 068 entrepreneurs d’Auvergne-Rhône-Alpes en situation de « chômage » en 2022 dont 670 exerçant dans le domaine du commerce de détail. Le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons concentre quant à lui 693 des pertes d’emploi du territoire, ce qui représente une augmentation de 110 % comparé à l’année 2021.

[1]  Donnée issue de la double enquête menée par l’IFOP pour l’association GSC (juillet 2019).

Seul le secteur de l’information et la communication enregistre une baisse des pertes d’emploi avec 96 chefs d’entreprise impactés (- 8,6 %).

Pour Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares : Crise sanitaire, géopolitique, énergétique, climatique… Les secousses s’enchaînent. Pourtant, l’économie fait encore preuve d’une surprenante résistance, au point que la menace d’une récession un temps redoutée semble s’éloigner. Les indices sont meilleurs qu’attendus en ce début d’année mais les dirigeants d’entreprises vont devoir composer avec des risques encore bien présents. Parmi ceux-là, la défaillance de leurs partenaires commerciaux voire de leur propre entreprise. En effet, tombées à un plus bas de plus de trente ans en 2021, les cessations de paiements s’envolent désormais chez les TPE mais aussi les PME fragilisées par cette “permacrise” qui s’est invitée au fil des mois. 9 300 entreprises sont déjà tombées en faillite en janvier-février 2023, c’est un millier de plus que début 2020 avant que la pandémie ne paralyse l’économie.”

Télécharger le communiqué de presse

Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.

À propos de l’association GSC

Depuis plus de 40 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 500 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE

Contact presse – Association GSC

Léa Broussard- Agence CorioLink

lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54

Chiffres 2022 de l’Observatoire en région Centre-Val de Loire

En 2022, 1 348 chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle en région Centre-Val de Loire selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs de l’association GSC et la société Altares. Ce chiffre, en hausse de 31,4 % par rapport à 2021, représente 322 femmes et hommes impactés de plus sur un an.

  • Après 3 années marquées par les crises, les difficultés multifactorielles (remboursement des dettes COVID-19 et PGE, hausse des taux, inflation, augmentation des prix de l’énergie, pénuries, etc.) viennent accentuer les fragilités des chefs d’entreprise, alors même que les assignations Urssaf n’ont pas encore repris.
  • Un âge moyen de 46,3 ans en Centre-Val de Loire qui interpelle sur le rebond professionnel des entrepreneurs.
  • Les gérants de TPE résistent plus difficilement aux aléas économiques.

L’ensemble du territoire connaît une hausse du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage »

Tous les départements de la région Centre-Val de Loire enregistrent une hausse du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Le département de l’Indre-et-Loire, avec 345 chefs d’entreprise impactés, est le département le plus touché par les pertes d’emploi dans la région.

La situation se dégrade également pour les entrepreneurs du Loiret (308, + 13,2 %) suivi par l’Eure-et-Loir (236, + 19,2 %), le Loir-et-Cher (204 dirigeants concernés, + 64,5 %) et le Cher (157, + 52,4 %).

L’Indre, avec une hausse de 1 %, est le département le moins impacté avec 98 chefs d’entreprise en situation de « chômage ».

Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Chaque jour, près de 4 chefs d’entreprise perdent leur emploi en Centre-Val de Loire. Les chiffres de 2022 nous alertent sur une réalité que nous connaissions déjà. Les entrepreneurs doivent faire face à un contexte économique particulièrement difficile dans lequel les fragilités se multiplient et s’alimentent. Les pénuries de main-d’œuvre et la majoration des coûts énergétiques compliquent les défis auxquels ils devaient faire face. Alors que les tensions sur la trésorerie se font déjà sentir, la reprise des procédures d’assignation de l’Urssaf en 2023 pourrait encore accélérer la remontée des défaillances déjà observée en 2022. »

 

Les aléas économiques exposent les chefs d’entreprise « senior » à la tête de TPE

L’âge moyen des chefs d’entreprise impactés en région Centre-Val de Loire est de 46,3 ans. Dans les départements de l’Eure-et-Loir et de l’Indre, l’âge moyen atteint respectivement 47,5 et 48,2 ans. La question du rebond professionnel reste centrale pour cette population mature.

« Ces signaux qui laissent présager un retour aux niveaux d’avant crise dès 2023, doivent nous amener à réfléchir collectivement à l’avenir que nous souhaitons proposer à ces femmes et ces hommes. Près de 2 entrepreneurs sur 3 n’ont pas anticipé une éventuelle perte d’emploi[1]. Chacun doit être libre de sécuriser ou non son parcours professionnel mais ayons conscience qu’il s’agit collectivement de la capacité de reprise de la France » poursuit Anthony Streicher.

Les entrepreneurs à la tête de structures de moins de 3 salariés représentent près de 8 pertes d’emploi sur 10 dans la région en 2022. La masse salariale représente un coût important pour ces entreprises, auxquelles s’ajoutent les difficultés économiques conjoncturelles (remboursement des PGE, inflation, hausse des taux, facture énergétique, etc.).

 

Les entrepreneurs exerçant une activité dans le BtoC particulièrement exposés en région Centre-Val de Loire

Avec le contexte inflationniste, les comportements des consommateurs changent, ce qui induit de fortes conséquences sur les femmes et hommes exerçant des activités en lien direct avec les consommateurs. Le secteur du commerce est le plus impacté avec 342 entrepreneurs ayant perdu leur emploi en Centre-Val de Loire. 217 d’entre eux exerçaient dans le domaine du commerce de détail. Le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons concentre quant à lui 207 des pertes d’emploi du territoire, ce qui représente une augmentation de 105 % comparé à l’année 2021.

Malgré des carnets de commandes remplis, les entrepreneurs de la construction sont également pénalisés par les difficultés d’approvisionnement, les coûts des matières premières et la pénurie de main d’œuvre. En 2022, 313 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en région Centre-Val de Loire.

L’agriculture et le secteur de l’information et de la communication ont quant à eux connu une baisse des pertes d’emploi de respectivement 15,1 % (45 chefs d’entreprise impactés) et 30,3 % (23 pertes d’emploi).

[1]  Donnée issue de la double enquête menée par l’IFOP pour l’association GSC (juillet 2019).

 

Pour Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares : Crise sanitaire, géopolitique, énergétique, climatique… Les secousses s’enchaînent. Pourtant, l’économie fait encore preuve d’une surprenante résistance, au point que la menace d’une récession un temps redoutée semble s’éloigner. Les indices sont meilleurs qu’attendus en ce début d’année mais les dirigeants d’entreprises vont devoir composer avec des risques encore bien présents. Parmi ceux-là, la défaillance de leurs partenaires commerciaux voire de leur propre entreprise. En effet, tombées à un plus bas de plus de trente ans en 2021, les cessations de paiements s’envolent désormais chez les TPE mais aussi les PME fragilisées par cette “permacrise” qui s’est invitée au fil des mois. 9 300 entreprises sont déjà tombées en faillite en janvier-février 2023, c’est un millier de plus que début 2020 avant que la pandémie ne paralyse l’économie.”

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Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.

À propos de l’association GSC

Depuis plus de 40 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 500 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

Contact presse – Association GSC

Léa Broussard- Agence CorioLink

lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54

Chiffres 2022 de l’Observatoire en Bourgogne-Franche-Comté

En 2022, 1 335 chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle en région Bourgogne-Franche-Comté selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs de l’association GSC et la société Altares. Ce chiffre, en hausse de 35,4 % par rapport à 2021, représente 349 femmes et hommes impactés de plus sur un an.

  • Après 3 années marquées par les crises, les difficultés multifactorielles (remboursement des dettes COVID-19 et PGE, hausse des taux, inflation, augmentation des prix de l’énergie, pénuries, etc.) viennent accentuer les fragilités des chefs d’entreprise, alors même que les assignations Urssaf n’ont pas encore repris.
  • Un âge moyen de 46,6 ans en Bourgogne-Franche-Comté qui interpelle sur le rebond professionnel des entrepreneurs.
  • Les gérants de TPE résistent plus difficilement aux aléas économiques.

L’ensemble du territoire connaît une hausse du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage »

Tous les départements de la région enregistrent une hausse du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Le département de Saône-et-Loire, avec 331 chefs d’entreprise impactés, représente à lui seul près d’un quart des pertes d’emploi de Bourgogne-Franche-Comté.

La Nièvre, avec un taux de + 84,5 %, enregistre quant à elle, la plus forte hausse de pertes d’emploi de la région.

Dans deux départements, l’augmentation des entrepreneurs en situation de « chômage » est également supérieure à 50 % : Haute-Saône (98 ; + 60,7 %) et Yonne (169 ; + 52,3 %).

La situation se dégrade aussi pour les entrepreneurs en Côte-d’Or et dans le Jura avec respectivement 239 (+ 12,7 %) et 116 (+ 34,9 %) entrepreneurs concernés. Le Doubs comptabilise 209 chefs d’entreprise mais enregistre le plus faible taux d’évolution comparé à l’année 2021 : + 1,5 %.

Le Territoire de Belfort, malgré une hausse de 40,4 %, est le département qui comptabilise le moins de chefs d’entreprise en situation de « chômage » avec 66 entrepreneurs concernés.

Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Chaque jour, près de 4 chefs d’entreprise perdent leur emploi en Bourgogne-Franche-Comté. Les chiffres de 2022 nous alertent sur une réalité que nous connaissions déjà. Les entrepreneurs doivent faire face à un contexte économique particulièrement difficile dans lequel les fragilités se multiplient et s’alimentent. Les pénuries de main-d’œuvre et la majoration des coûts énergétiques compliquent les défis auxquels ils devaient faire face. Alors que les tensions sur la trésorerie se font déjà sentir, la reprise des procédures d’assignation de l’Urssaf en 2023 pourrait encore accélérer la remontée des défaillances déjà observée en 2022. »

 

Les aléas économiques exposent les chefs d’entreprise « senior » à la tête de TPE

L’âge moyen des chefs d’entreprise impactés en région Bourgogne-Franche-Comté est de 46,6 ans. Dans le département de la Nièvre, l’âge moyen atteint 48,1 ans. La question du rebond professionnel reste centrale pour cette population mature.

« Ces signaux qui laissent présager un retour aux niveaux d’avant crise dès 2023, doivent nous amener à réfléchir collectivement à l’avenir que nous souhaitons proposer à ces femmes et ces hommes. Près de 2 entrepreneurs sur 3 n’ont pas anticipé une éventuelle perte d’emploi[1]. Chacun doit être libre de sécuriser ou non son parcours professionnel mais ayons conscience qu’il s’agit collectivement de la capacité de reprise de la France » poursuit Anthony Streicher.

Les entrepreneurs à la tête de structures de moins de 3 salariés représentent près de 8 pertes d’emploi sur 10 dans la région en 2022. La masse salariale représente un coût important pour ces entreprises, auxquelles s’ajoutent les difficultés économiques conjoncturelles (remboursement des PGE, inflation, hausse des taux, facture énergétique, etc.).

 

Les entrepreneurs de Bourgogne-Franche-Comté exerçant une activité dans le BtoC particulièrement exposés

Les entrepreneurs des secteurs de la construction (284) et du commerce (353) représentent à eux seuls près de la moitié des pertes d’emploi du territoire.

La fin des aides liées aux dispositifs mis en place par l’État durant la crise de Covid-19, l’inflation qui pèse sur le pouvoir d’achat des Français ainsi que les difficultés de recrutement ont fragilisé le secteur lié à l’hébergement, la restauration et débits de boisson. Ainsi, il représente le secteur avec le plus fort taux d’augmentation (+ 88,5 %). Les professionnels de la restauration sont particulièrement pénalisés avec 162 chefs d’entreprise en situation de « chômage » en 2022, soit une hausse de 107,7 %.

Seul le secteur de l’information et la communication enregistre une baisse des pertes d’emploi avec 20 chefs d’entreprise impactés (- 16,7 %).

[1]  Donnée issue de la double enquête menée par l’IFOP pour l’association GSC (juillet 2019).

Pour Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares : Crise sanitaire, géopolitique, énergétique, climatique… Les secousses s’enchaînent. Pourtant, l’économie fait encore preuve d’une surprenante résistance, au point que la menace d’une récession un temps redoutée semble s’éloigner. Les indices sont meilleurs qu’attendus en ce début d’année mais les dirigeants d’entreprises vont devoir composer avec des risques encore bien présents. Parmi ceux-là, la défaillance de leurs partenaires commerciaux voire de leur propre entreprise. En effet, tombées à un plus bas de plus de trente ans en 2021, les cessations de paiements s’envolent désormais chez les TPE mais aussi les PME fragilisées par cette “permacrise” qui s’est invitée au fil des mois. 9 300 entreprises sont déjà tombées en faillite en janvier-février 2023, c’est un millier de plus que début 2020 avant que la pandémie ne paralyse l’économie.”

Télécharger le communiqué de presse

Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.

À propos de l’association GSC

Depuis plus de 40 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 500 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

Contact presse – Association GSC

Léa Broussard- Agence CorioLink

lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54

 

Chiffres 2022 de l’Observatoire en Région Sud

En 2022, 4 039 chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle en région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs de l’association GSC et la société Altares. Ce chiffre, en hausse de 25,4 % par rapport à 2021, représente 817 femmes et hommes impactés de plus sur un an.

  • Après 3 années marquées par les crises, les difficultés multifactorielles (remboursement des dettes COVID-19 et PGE, hausse des taux, inflation, augmentation des prix de l’énergie, pénuries, etc.) viennent accentuer les fragilités des chefs d’entreprise, alors même que les assignations Urssaf n’ont pas encore repris.
  • Un âge moyen de 48,1 ans en région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur qui interpelle sur le rebond professionnel des entrepreneurs.
  • Les gérants de TPE résistent plus difficilement aux aléas économiques.

L’ensemble du territoire connaît une hausse du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage »

Tous les départements de la région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur enregistrent une hausse du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Le département des Bouches-du-Rhône, avec 1 513 chefs d’entreprise impactés, représente à lui seul près d’un tiers des pertes d’emploi de la région.

La plus forte hausse concerne le département des Alpes-de-Haute-Provence (102,2 %) soit 91 entrepreneurs ayant perdu leur activité professionnelle.

Le département des Alpes-Maritimes compte 1 016 chefs d’entreprise impactés (+ 10,9 %).

La situation se dégrade également pour les entrepreneurs du Var et du Vaucluse avec respectivement : 814 (+ 35,4 %) et 504 entrepreneurs concernés (+ 44 %). 101 chefs d’entreprise du département des Hautes-Alpes se sont également retrouvés en situation de « chômage », soit une hausse de 29,5 %.

Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Chaque jour, plus de 11 chefs d’entreprise perdent leur emploi en région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les chiffres de 2022 nous alertent sur une réalité que nous connaissions déjà. Les entrepreneurs doivent faire face à un contexte économique particulièrement difficile dans lequel les fragilités se multiplient et s’alimentent. Les pénuries de main-d’œuvre et la majoration des coûts énergétiques compliquent les défis auxquels ils devaient faire face. Alors que les tensions sur la trésorerie se font déjà sentir, la reprise des procédures d’assignation de l’Urssaf en 2023 pourrait encore accélérer la remontée des défaillances déjà observée en 2022. »

 

Les aléas économiques exposent les chefs d’entreprise « senior » à la tête de TPE

L’âge moyen des chefs d’entreprise impactés région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur est de 48,1 ans. Dans le département des Alpes-Maritimes l’âge moyen atteint 49,4 ans. La question du rebond professionnel reste centrale pour cette population mature.

« Ces signaux qui laissent présager un retour aux niveaux d’avant crise dès 2023, doivent nous amener à réfléchir collectivement à l’avenir que nous souhaitons proposer à ces femmes et ces hommes. Près de 2 entrepreneurs sur 3 n’ont pas anticipé une éventuelle perte d’emploi[1]. Chacun doit être libre de sécuriser ou non son parcours professionnel mais ayons conscience qu’il s’agit collectivement de la capacité de reprise de la France » poursuit Anthony Streicher.

Les entrepreneurs à la tête de structures de moins de 3 salariés représentent près de 8 pertes d’emploi sur 10 dans la région en 2022. La masse salariale représente un coût important pour ces entreprises, auxquelles s’ajoutent les difficultés économiques conjoncturelles (remboursement des PGE, inflation, hausse des taux, facture énergétique, etc.).

 

Les entrepreneurs de la région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur exerçant une activité dans le BtoC particulièrement exposés

Malgré des carnets de commandes remplis, les entrepreneurs de la construction sont pénalisés par les difficultés d’approvisionnement, les coûts des matières premières et la pénurie de main d’œuvre. Ainsi, 1 003 chefs d’entreprise du secteur se sont retrouvés en situation de « chômage » en région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Le changement de comportement des consommateurs, dans un contexte inflationniste, a des conséquences particulièrement fortes sur les femmes et hommes exerçant des activités en lien direct avec les consommateurs. Le secteur du commerce est le plus impacté avec 961 entrepreneurs de région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur en situation de « chômage » en 2022 dont 551 exerçant dans le domaine du commerce de détail. Le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons concentre quant à lui 566 des pertes d’emploi du territoire. Parmi elles, 479 concernent la restauration

[1]  Donnée issue de la double enquête menée par l’IFOP pour l’association GSC (juillet 2019).

Pour Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares : Crise sanitaire, géopolitique, énergétique, climatique… Les secousses s’enchaînent. Pourtant, l’économie fait encore preuve d’une surprenante résistance, au point que la menace d’une récession un temps redoutée semble s’éloigner. Les indices sont meilleurs qu’attendus en ce début d’année mais les dirigeants d’entreprises vont devoir composer avec des risques encore bien présents. Parmi ceux-là, la défaillance de leurs partenaires commerciaux voire de leur propre entreprise. En effet, tombées à un plus bas de plus de trente ans en 2021, les cessations de paiements s’envolent désormais chez les TPE mais aussi les PME fragilisées par cette “permacrise” qui s’est invitée au fil des mois. 9 300 entreprises sont déjà tombées en faillite en janvier-février 2023, c’est un millier de plus que début 2020 avant que la pandémie ne paralyse l’économie.”

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Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.

À propos de l’association GSC

Depuis plus de 40 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 500 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

Contact presse – Association GSC

Léa Broussard – Agence CorioLink

lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54

Chiffres 2022 de l’Observatoire en région Hauts-de-France

En 2022, 3 407 chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle en région Hauts-de-France selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs de l’association GSC et la société Altares. Ce chiffre, en hausse de 62,6 % par rapport à 2021, représente 1 312 femmes et hommes impactés de plus sur un an.

  • Après 3 années marquées par les crises, les difficultés multifactorielles (remboursement des dettes COVID-19 et PGE, hausse des taux, inflation, augmentation des prix de l’énergie, pénuries, etc.) viennent accentuer les fragilités des chefs d’entreprise, alors même que les assignations Urssaf n’ont pas encore repris.
  • Un âge moyen de 45,3 ans en Hauts-de-France qui interpelle sur le rebond professionnel des entrepreneurs.
  • Les gérants de TPE résistent plus difficilement aux aléas économiques.

L’ensemble du territoire connaît une hausse du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage »

Tous les départements de la région Hauts-de-France enregistrent une hausse du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Le département du Nord, avec 1 737 chefs d’entreprise impactés, représente à lui seul plus de la moitié des pertes d’emploi de la région.

La situation se dégrade également pour les entrepreneurs du Pas-de-Calais avec 750 chefs d’entreprise en situation de « chômage », soit une hausse de 62,7 %.

Ils sont 364 à avoir connu cette situation dans le département de l’Oise (+ 37,4 %).

L’Aisne et la Somme comptabilisent respectivement 329 (+ 78,8 %) et 227 (+ 65,7 %) chefs d’entreprise ayant perdu leur emploi.

Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Chaque jour, plus de 9 chefs d’entreprise perdent leur emploi dans les Hauts-de-France. Les chiffres de 2022 nous alertent sur une réalité que nous connaissions déjà. Les entrepreneurs doivent faire face à un contexte économique particulièrement difficile dans lequel les fragilités se multiplient et s’alimentent. Les pénuries de main-d’œuvre et la majoration des coûts énergétiques compliquent les défis auxquels ils devaient faire face. Alors que les tensions sur la trésorerie se font déjà sentir, la reprise des procédures d’assignation de l’Urssaf en 2023 pourrait encore accélérer la remontée des défaillances déjà observée en 2022. »

 

Les aléas économiques exposent les chefs d’entreprise « senior » à la tête de TPE

L’âge moyen des chefs d’entreprise impactés en Hauts-de-France est de 45,3 ans. Dans le département de la Somme, l’âge moyen atteint 47 ans. La question du rebond professionnel reste centrale pour cette population mature.

« Ces signaux qui laissent présager un retour aux niveaux d’avant crise dès 2023, doivent nous amener à réfléchir collectivement à l’avenir que nous souhaitons proposer à ces femmes et ces hommes. Près de 2 entrepreneurs sur 3 n’ont pas anticipé une éventuelle perte d’emploi[1]. Chacun doit être libre de sécuriser ou non son parcours professionnel mais ayons conscience qu’il s’agit collectivement de la capacité de reprise de la France » poursuit Anthony Streicher.

Les entrepreneurs à la tête de structures de moins de 3 salariés représentent près de 8 pertes d’emploi sur 10 dans la région en 2022. La masse salariale représente un coût important pour ces entreprises, auxquelles s’ajoutent les difficultés économiques conjoncturelles (remboursement des PGE, inflation, hausse des taux, facture énergétique, etc.).

 

Les entrepreneurs en Hauts-de-France exerçant une activité dans le BtoC particulièrement exposés

Avec le contexte inflationniste, les comportements des consommateurs changent ce qui induit de fortes conséquences sur les femmes et hommes exerçant des activités en lien direct avec les consommateurs. Le secteur du commerce est le plus impacté avec 863 entrepreneurs ayant perdu leur emploi en Hauts-de-France, dont 564 exerçant dans le domaine du commerce de détail. Le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons concentre quant à lui 525 des pertes d’emploi du territoire, ce qui représente une augmentation de 137,6 % comparé à l’année 2021.

Malgré des carnets de commandes remplis, les entrepreneurs de la construction sont également pénalisés par les difficultés d’approvisionnement, les coûts des matières premières et la pénurie de main d’œuvre. En 2022, 787 d’entre eux ont perdu leur emploi en région Hauts-de-France.

Le secteur des services aux particuliers enregistre également une hausse de 86,8 % de pertes d’emploi par rapport à 2021, soit 198 dirigeants impactés.

[1]  Donnée issue de la double enquête menée par l’IFOP pour l’association GSC (juillet 2019).

Pour Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares : Crise sanitaire, géopolitique, énergétique, climatique… Les secousses s’enchaînent. Pourtant, l’économie fait encore preuve d’une surprenante résistance, au point que la menace d’une récession un temps redoutée semble s’éloigner. Les indices sont meilleurs qu’attendus en ce début d’année mais les dirigeants d’entreprises vont devoir composer avec des risques encore bien présents. Parmi ceux-là, la défaillance de leurs partenaires commerciaux voire de leur propre entreprise. En effet, tombées à un plus bas de plus de trente ans en 2021, les cessations de paiements s’envolent désormais chez les TPE mais aussi les PME fragilisées par cette “permacrise” qui s’est invitée au fil des mois. 9 300 entreprises sont déjà tombées en faillite en janvier-février 2023, c’est un millier de plus que début 2020 avant que la pandémie ne paralyse l’économie.”

Télécharger le communiqué de presse

Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.

À propos de l’association GSC

Depuis plus de 40 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 500 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

Contact presse – Association GSC

Léa Broussard – Agence CorioLink

lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54

Chiffres 2022 de l’Observatoire en région Grand-Est

En 2022, 2 816 chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle en région Grand-Est selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs de l’association GSC et la société Altares. Ce chiffre, en hausse de 29,7 % par rapport à 2021, représente 645 femmes et hommes impactés de plus sur un an.

  • Après 3 années marquées par les crises, les difficultés multifactorielles (remboursement des dettes COVID-19 et PGE, hausse des taux, inflation, augmentation des prix de l’énergie, pénuries, etc.) viennent accentuer les fragilités des chefs d’entreprise, alors même que les assignations Urssaf n’ont pas encore repris.
  • Un âge moyen de 46,8 ans en Grand-Est qui interpelle sur le rebond professionnel des entrepreneurs.
  • Les gérants de TPE résistent plus difficilement aux aléas économiques.

L’ensemble du territoire connaît une hausse du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage »

Tous les départements de la région Grand Est enregistrent une hausse du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Le département du Bas-Rhin, avec 594 chefs d’entreprise impactés, est le département le plus touché par les pertes d’emploi dans la région.

La situation se dégrade également pour les entrepreneurs de la Moselle (425 dirigeants concernés, + 11,8 %), suivi par le Haut-Rhin (389, + 9,3 %), la Meurthe-et-Moselle (364, + 49,8 %) et la Marne (321, + 55,8 %).

231 chefs d’entreprise du département des Vosges se sont retrouvés sans emploi en 2022, soit une hausse de 77,7 %. Ils sont 172 à avoir connu cette situation dans le département de l’Aube (+ 38,7 %).

Les Ardennes et la Meuse comptabilisent quant à eux 133 (+ 35,7 %) et 108 (+ 61,2 %) chefs d’entreprise ayant perdu leur activité professionnelle.

La Haute-Marne, malgré une hausse de 68,1 %, est le département le moins impacté avec 79 chefs d’entreprise en situation de « chômage ».

 

 

Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Chaque jour, près de 8 chefs d’entreprise perdent leur emploi en Grand-Est. Les chiffres de 2022 nous alertent sur une réalité que nous connaissions déjà. Les entrepreneurs doivent faire face à un contexte économique particulièrement difficile dans lequel les fragilités se multiplient et s’alimentent. Les pénuries de main-d’œuvre et la majoration des coûts énergétiques compliquent les défis auxquels ils devaient faire face. Alors que les tensions sur la trésorerie se font déjà sentir, la reprise des procédures d’assignation de l’Urssaf en 2023 pourrait encore accélérer la remontée des défaillances déjà observée en 2022. »

 

Les aléas économiques exposent les chefs d’entreprise « senior » à la tête de TPE

L’âge moyen des chefs d’entreprise impactés en région Grand-Est est de 46,8 ans. Dans les départements de la Meuse et de la Haute-Marne, l’âge moyen dépasse 51 ans et atteint respectivement 51,9 et 51,5 ans. La question du rebond professionnel reste centrale pour cette population mature.

« Ces signaux qui laissent présager un retour aux niveaux d’avant crise dès 2023, doivent nous amener à réfléchir collectivement à l’avenir que nous souhaitons proposer à ces femmes et ces hommes. Près de 2 entrepreneurs sur 3 n’ont pas anticipé une éventuelle perte d’emploi[1]. Chacun doit être libre de sécuriser ou non son parcours professionnel mais ayons conscience qu’il s’agit collectivement de la capacité de reprise de la France » poursuit Anthony Streicher.

Les entrepreneurs à la tête de structures de moins de 3 salariés représentent près de 8 pertes d’emploi sur 10 dans la région en 2022. La masse salariale représente un coût important pour ces entreprises, auxquelles s’ajoutent les difficultés économiques conjoncturelles (remboursement des PGE, inflation, hausse des taux, facture énergétique, etc.).

 

Les entrepreneurs exerçant une activité dans le BtoC particulièrement exposés en région Grand-Est

Avec le contexte inflationniste, les comportements des consommateurs changent ce qui induit de fortes conséquences sur les femmes et hommes exerçant des activités en lien direct avec les consommateurs. Le secteur du commerce est le plus impacté avec 700 entrepreneurs ayant perdu leur emploi en Grand-Est. 432 d’entre eux exerçaient dans le domaine du commerce de détail. Le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons concentre quant à lui 418 des pertes d’emploi du territoire, ce qui représente une augmentation de 81 % comparé à l’année 2021.

Malgré des carnets de commandes remplis, les entrepreneurs de la construction sont également pénalisés par les difficultés d’approvisionnement, les coûts des matières premières et la pénurie de main d’œuvre. En 2022, 647 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en région Grand-Est.

Le secteur de l’industrie enregistre également une hausse de près de 45 % de pertes d’emploi par rapport à 2021, soit 258 dirigeants impactés.

[1]  Donnée issue de la double enquête menée par l’IFOP pour l’association GSC (juillet 2019).

 

Pour Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares : Crise sanitaire, géopolitique, énergétique, climatique… Les secousses s’enchaînent. Pourtant, l’économie fait encore preuve d’une surprenante résistance, au point que la menace d’une récession un temps redoutée semble s’éloigner. Les indices sont meilleurs qu’attendus en ce début d’année mais les dirigeants d’entreprises vont devoir composer avec des risques encore bien présents. Parmi ceux-là, la défaillance de leurs partenaires commerciaux voire de leur propre entreprise. En effet, tombées à un plus bas de plus de trente ans en 2021, les cessations de paiements s’envolent désormais chez les TPE mais aussi les PME fragilisées par cette “permacrise” qui s’est invitée au fil des mois. 9 300 entreprises sont déjà tombées en faillite en janvier-février 2023, c’est un millier de plus que début 2020 avant que la pandémie ne paralyse l’économie.”

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Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.

 

À propos de l’association GSC

Depuis plus de 40 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

 

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 500 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

Contact presse – Association GSC

Léa Broussard – Agence CorioLink

lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54

Chiffres 2022 de l’Observatoire en Nouvelle-Aquitaine

En 2022, 3 321 chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle en région Nouvelle-Aquitaine selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs de l’association GSC et la société Altares. Ce chiffre, en hausse de 37,5 % par rapport à 2021, représente 905 femmes et hommes impactés de plus sur un an.

 

  • Après 3 années marquées par les crises, les difficultés multifactorielles (remboursement des dettes COVID-19 et PGE, hausse des taux, inflation, augmentation des prix de l’énergie, pénuries, etc.) viennent accentuer les fragilités des chefs d’entreprise, alors même que les assignations Urssaf n’ont pas encore repris.
  • Un âge moyen de 47 ans en Nouvelle-Aquitaine qui interpelle sur le rebond professionnel des entrepreneurs.
  • Les gérants de TPE résistent plus difficilement aux aléas économiques.

L’ensemble du territoire connaît une hausse du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage »

Tous les départements de la région Nouvelle-Aquitaine enregistrent une hausse du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Le département de la Gironde, avec 1 025 chefs d’entreprise impactés, représente à lui seul près d’un tiers des pertes d’emploi de la région.

Dans trois départements, la hausse des entrepreneurs en situation de « chômage » est supérieure à 50 % : Landes (233 ; + 77,9 %), Charente (181 ; + 58,8 %) et Lot-et-Garonne (210 ; + 53,3 %).

La Charente-Maritime, malgré une hausse plus faible des pertes d’emploi, compte 362 chefs d’entreprise impactés (+17,2 %).

La situation se dégrade également pour les entrepreneurs dans les Pyrénées-Atlantiques et en Dordogne avec respectivement : 366 (+ 43%) et 231 entrepreneurs concernés (+ 42,6 %). 199 chefs d’entreprise du département de la Vienne se sont également retrouvés en situation de « chômage », soit une hausse de 42,1 %. Ils sont 204 à avoir connu cette situation dans le département de la Haute-Vienne (+ 36,9%).

Les Deux-Sèvres et la Corrèze comptabilisent 138 et 118 chefs d’entreprise ayant perdu leur activité professionnelle. 54 chefs d’entreprises ont été impactés dans la Creuse.

Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Chaque jour, plus de 9 chefs d’entreprise perdent leur emploi en Nouvelle-Aquitaine. Les chiffres de 2022 nous alertent sur une réalité que nous connaissions déjà. Les entrepreneurs doivent faire face à un contexte économique particulièrement difficile dans lequel les fragilités se multiplient et s’alimentent. Les pénuries de main-d’œuvre et la majoration des coûts énergétiques compliquent les défis auxquels ils devaient faire face. Alors que les tensions sur la trésorerie se font déjà sentir, la reprise des procédures d’assignation de l’Urssaf en 2023 pourrait encore accélérer la remontée des défaillances déjà observée en 2022. »

 

Les aléas économiques exposent les chefs d’entreprise « senior » à la tête de TPE

L’âge moyen des chefs d’entreprise impactés en région Nouvelle-Aquitaine est de 47 ans. Dans les départements des Pyrénées-Atlantiques et de la Creuse, l’âge moyen atteint respectivement 48,3 ans et 48 ans. La question du rebond professionnel reste centrale pour cette population mature.

« Ces signaux qui laissent présager un retour aux niveaux d’avant crise dès 2023, doivent nous amener à réfléchir collectivement à l’avenir que nous souhaitons proposer à ces femmes et ces hommes. Près de 2 entrepreneurs sur 3 n’ont pas anticipé une éventuelle perte d’emploi[1]. Chacun doit être libre de sécuriser ou non son parcours professionnel mais ayons conscience qu’il s’agit collectivement de la capacité de reprise de la France » poursuit Anthony Streicher.

Les entrepreneurs à la tête de structures de moins de 3 salariés représentent près de 8 pertes d’emploi sur 10 dans la région en 2022. La masse salariale représente un coût important pour ces entreprises, auxquelles s’ajoutent les difficultés économiques conjoncturelles (remboursement des PGE, inflation, hausse des taux, facture énergétique, etc.).

 

Les entrepreneurs de Nouvelle-Aquitaine exerçant une activité dans le BtoC particulièrement exposés

Le changement de comportement des consommateurs, dans un contexte inflationniste, a des conséquences particulièrement fortes sur les femmes et hommes exerçant des activités en lien direct avec les consommateurs. Le secteur du commerce est le plus impacté avec 804 entrepreneurs de Nouvelle-Aquitaine en situation de « chômage » en 2022 dont 538 exerçant dans le domaine du commerce de détail. Le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons concentre quant à lui 509 des pertes d’emploi du territoire. Parmi elles, 394 concernent la restauration.

Malgré des carnets de commandes remplis, les entrepreneurs de la construction sont pénalisés par les difficultés d’approvisionnement, les coûts des matières premières et la pénurie de main d’œuvre. Ainsi, 679 chefs d’entreprise du secteur se sont retrouvés en situation de « chômage » en Nouvelle-Aquitaine.

[1]  Donnée issue de la double enquête menée par l’IFOP pour l’association GSC (juillet 2019).

 

Pour Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares : Crise sanitaire, géopolitique, énergétique, climatique… Les secousses s’enchaînent. Pourtant, l’économie fait encore preuve d’une surprenante résistance, au point que la menace d’une récession un temps redoutée semble s’éloigner. Les indices sont meilleurs qu’attendus en ce début d’année mais les dirigeants d’entreprises vont devoir composer avec des risques encore bien présents. Parmi ceux-là, la défaillance de leurs partenaires commerciaux voire de leur propre entreprise. En effet, tombées à un plus bas de plus de trente ans en 2021, les cessations de paiements s’envolent désormais chez les TPE mais aussi les PME fragilisées par cette “permacrise” qui s’est invitée au fil des mois. 9 300 entreprises sont déjà tombées en faillite en janvier-février 2023, c’est un millier de plus que début 2020 avant que la pandémie ne paralyse l’économie.”

 

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Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux

À propos de l’association GSC

Depuis plus de 40 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 500 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

Contact presse – Association GSC

Léa Broussard – Agence CorioLink

lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54

7e Edition de l’Observatoire de l’emploi

38 670 chefs d’entreprise au « chômage » en 2022

Une hausse de 34,1 % qui laisse présager d’un retour aux niveaux d’avant crise dès 2023

38 670 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2022 selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs de l’association GSC et de la société Altares. Ce chiffre, en hausse de 34,1 % par rapport à 2021, représente 9 800 femmes et hommes impactés de plus sur un an.

  • Après 3 années marquées par les crises, les difficultés multifactorielles (remboursement des dettes COVID-19 et PGE, hausse des taux, inflation, augmentation des prix de l’énergie, pénuries, etc.) viennent accentuer les fragilités des chefs d’entreprise, alors même que les assignations Urssaf n’ont pas encore repris.
  • Un âge médian de 46,3 ans qui interpelle sur le rebond professionnel des entrepreneurs.
  • Les gérants de TPE, avec un chiffre d’affaires inférieur à 500 000€, résistent plus difficilement aux aléas économiques.

Le nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage » se rapproche du niveau d’avant crise

Après une année 2021 en retrait, les difficultés s’accélèrent pour les chefs d’entreprise et engendrent une augmentation des pertes d’emploi : 38 670 personnes se sont retrouvées en situation de “chômage” en 2022 (+ 34,1 %).

Anthony Streicher, Président de l’association GSC :

« Chaque jour, plus de 100 chefs d’entreprise perdent leur emploi. Les chiffres de 2022 nous alertent sur une réalité que nous connaissions déjà. Les entrepreneurs doivent faire face à un contexte économique particulièrement difficile dans lequel les fragilités se multiplient et s’alimentent. Les pénuries de main-d’œuvre, la majoration des coûts énergétiques compliquent les défis auxquels ils devaient faire face. Alors que les tensions sur la trésorerie se font déjà sentir, la reprise des procédures d’assignation de l’Urssaf en 2023 pourrait encore accélérer la remontée des défaillances déjà observée en 2022. »

L’âge médian des entrepreneurs impactés se rapproche de celui d’avant la crise Covid-19 et s’établit à 46,3 ans. La catégorie des « seniors » reste particulièrement exposée. Plus d’un tiers des chefs d’entreprise (36,8 %) ont plus de 51 ans. La question du rebond professionnel reste centrale pour cette population mature.

 

Tranche d’âge des chefs d’entreprise ayant perdu leur activité professionnelle

L’augmentation est légèrement inférieure pour les jeunes entrepreneurs de moins de 26 ans : 929 se sont retrouvés en situation de perte d’emploi, soit + 31,6 % sur un an.

« Ces signaux, qui laissent présager un retour aux niveaux d’avant crise dès 2023, doivent nous amener à réfléchir collectivement à l’avenir que nous souhaitons proposer à ces femmes et ces hommes. Près de 2 entrepreneurs sur 3 n’ont pas anticipé une éventuelle perte d’emploi[1]. Chacun doit être libre de sécuriser ou non son parcours professionnel mais ayons conscience qu’il s’agit collectivement de la capacité de reprise de la France » poursuit Anthony Streicher.

[1] Donnée issue de la double enquête menée par l’IFOP pour l’association GSC.

Une accélération très forte pour les chefs d’entreprise de PME

Les trois quart (75,2%) des entrepreneurs impactés se trouvaient à la tête d’une structure de moins de 3 salariés. La masse salariale représente un coût important pour ces entreprises auxquelles s’ajoutent les difficultés économiques conjoncturelles (remboursement des PGE, inflation, hausse des taux, facture énergétique, etc.). L’augmentation la plus forte observée vise les entreprises de plus de 50 salariés : 131 étaient concernées en 2021 contre 198 en 2022 (+ 51,1 %).

17 224 gérants de SARL et 14 955 de SAS étaient impactés par la perte de leur activité. Ces hausses, de respectivement 34,9 % et 55,5 % par rapport à l’an passé, s’expliquent notamment par l’augmentation des créations d’entreprise sous ce dernier statut juridique. Les artisans-commerçants, en première ligne face à la flambée des coûts énergétiques, sont 3 392 à s’être retrouvés au chômage en 2022.

Pour Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares :

Crise sanitaire, géopolitique, énergétique, climatique… Les secousses s’enchaînent. Pourtant, l’économie fait encore preuve d’une surprenante résistance, au point que la menace d’une récession un temps redoutée semble s’éloigner. Les indices sont meilleurs qu’attendus en ce début d’année mais les dirigeants d’entreprises vont devoir composer avec des risques encore bien présents. Parmi ceux-là, la défaillance de leurs partenaires commerciaux voire de leur propre entreprise. En effet, tombées à un plus bas de plus de trente ans en 2021, les cessations de paiements s’envolent désormais chez les TPE mais aussi les PME fragilisées par cette “permacrise” qui s’est invitée au fil des mois. 9 300 entreprises sont déjà tombées en faillite en janvier-février 2023, c’est un millier de plus que début 2020 avant que la pandémie ne paralyse l’économie.”

Près de 8 entrepreneurs sur 10 (79,8% soit 17 085 femmes et hommes) touchés se trouvaient à la tête d’une société dont le chiffre d’affaires était inférieur à 500 000 euros, confirmant ainsi que les petites structures demeurent les plus vulnérables. À l’inverse, seuls 306 chefs d’entreprise déclaraient un chiffre d’affaires supérieur à 5 millions d’euros.

Les activités du BtoC particulièrement exposées

Malgré des carnets de commandes remplis, les entrepreneurs du bâtiment sont pénalisés par les difficultés d’approvisionnement, les coûts des matières premières et la pénurie de main d’œuvre. Ainsi, 8 607 chefs d’entreprise du secteur se sont retrouvés en situation de chômage.

Le changement de comportement des consommateurs, dans un contexte inflationniste, a un impact particulièrement fort sur les femmes et hommes exerçant dans le commerce, les services aux particuliers ou dans l’hébergement, la restauration et les débits de boisson. Ces trois activités représentent à elles seules 40 % des liquidations judiciaires en 2022.

Dans le détail, 3 942 restaurateurs ont perdu leur emploi (+ 92,3 %), 1 698 commerçants garagistes (+ 29 %) et 1 288 artisans de la coiffure, soins de beauté et corporels (+ 78,1 %).

Les pertes d’emploi par secteur – évolution 2021/2022

Une hausse des entrepreneurs en situation de « chômage » qui s’opère dans les territoires

L’Ile-de-France, territoire qui compte le plus grand nombre d’entreprises, représente moins d’un quart des pertes d’emploi (8 366 chefs d’entreprise, + 27,2%), en raison de son dynamisme économique en 2022. Dans une région Sud-Provence Alpes-Côte d’Azur portée par le tourisme, le nombre de chefs d’entreprise en situation de chômage connait une hausse modérée de +28,8% et s’établit à 3 838.

A l’inverse, les Hauts-de-France, accusent une sévère dégradation (+ 73,3 %), en particulier dans l’Aisne qui dépasse déjà les chiffres d’avant la crise Covid-19 (317 entrepreneurs en 2022 contre 277 en 2019).

Dans deux régions, la hausse des pertes d’emploi est supérieure à 50 % : la Normandie (1 406 ; + 56 %) et l’Occitanie (3 266 ; + 53,1 %).

4 316 chefs d’entreprise en Auvergne-Rhône-Alpes ont perdu leur emploi en 2022 soit une augmentation de 47,3%.

Le nombre de chefs d’entreprise ayant perdu leur emploi par région

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Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.

À propos de l’association GSC

Depuis plus de 40 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 500 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

 

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