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Chiffres 2021 de l’Observatoire en Normandie

Chiffres 2021 de l’Observatoire en Normandie

L’association GSC et la société Altares dévoilent la 6ème édition de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. Les chiffres 2021 de l’Observatoire en région Normandie révèlent qu’en 2021, 1 023 femmes et hommes chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle, une diminution de 27,8 % par rapport à l’année 2020.

● Des aides qui ont permis d’amoindrir les effets de la crise et continuent de doper l’économie.
● Les chefs d’entreprise seniors (souvent expérimentés) restent les premiers touchés.
● L’observatoire 2021 est une radiographie de l’économie dont la guerre en Ukraine montrera d’autres points de vulnérabilité.

Normandie : un territoire contrasté

La majorité des départements de la région enregistre une diminution du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Le département de la Seine-Maritime (360 dirigeants) représente à lui seul plus d’un tiers des pertes d’emploi de la région malgré une baisse de 30,6 %.
Dans deux autres départements, la baisse des dirigeants en situation de « chômage » est supérieure à 30
% : Eure (187 dirigeants, – 30,5 %) et Calvados (211 dirigeants ; – 39,5 %). 86 chefs d’entreprise du département de l’Orne se sont également retrouvés en situation de chômage, soit une baisse de 27,7 %.

La Manche est le seul département qui enregistre une hausse des chefs d’entreprise qui ont perdu leur activité professionnelle en 2021 (179 dirigeants contre 161 en 2020 ; + 11,2 %).

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Le soutien de l’État continue de produire ses effets pour aider les entreprises à maintenir la tête hors de l’eau. Nous n’avons pas été confrontés au raz-de-marée des faillites redouté. Néanmoins, les chefs d’entreprise devront faire face à de nouvelles menaces, conséquences de la guerre en Ukraine et il convient d’être particulièrement prudent pour l’avenir. En 2021, ce sont près de 30 000 femmes et hommes chefs d’entreprise qui ont perdu leur emploi au niveau national et 1 023 en Normandie. Pour l’immense majorité d’entre eux, sans filet de sécurité. Et c’est un véritable drame, lorsque ces derniers viennent trop tardivement demander de l’aide et nous disent « si j’avais su » ! ».

Pour Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares : « Après un recul historique de 8 % du PIB 2020, la croissance française signait en 2021 son meilleur chiffre (+ 7 %) depuis plus de 50 ans. L’entrepreneuriat établissait un nouveau record avec près d’un million de nouvelles entreprises pendant que les défaillances tombaient sous le seuil de 30 000, pour atteindre leur plus bas niveau depuis 30 ans. »

Les chefs d’entreprise « seniors » particulièrement exposés

L’âge moyen des chefs d’entreprise impactés en Normandie reste stable par rapport à l’année 2020
puisqu’il est de 47,5 ans (47,4 ans en 2020). La crise économique touche particulièrement des  entrepreneurs pour lesquels le rebond professionnel sera plus difficile : dans le département de l’Orne, l’âge médian atteint 50,6 ans.
Cette population, dite de « seniors », est généralement installée dans une vie personnelle construite, avec des charges familiales et financières parfois importantes. Ce contexte personnel peut amplifier la pression et l’inquiétude en cas de perte d’emploi, et amener à prendre de mauvaises décisions.

« Si le chiffre d’affaires n’est pas au rendez-vous en 2022 pour certains chefs d’entreprise, le paiement des reports de cotisations sociales accordés pendant la crise du Covid-19 ou le début des remboursements des prêts PGE pourraient mener à des situations dramatiques. Notre devoir est de continuer à accompagner ces chefs d’entreprise et de les inviter à anticiper ces situations. » explique Anthony Streicher, Président de l’association GSC.

Les entrepreneurs à la tête de petites structures de moins de 3 salariés, représentent plus de 7 pertes d’emploi sur 10 dans la région en 2021.

Les chefs d’entreprise des secteurs de la construction et du commerce restent les plus impactés

Les entrepreneurs des secteurs de la construction (258) et du commerce (217) représentent à eux seuls près de la moitié des pertes d’emploi de la région. Les acteurs de l’immobilier sont les plus touchés puisqu’ils subissent une hausse de 146,2 %, soit 64 dirigeants de la branche en situation de chômage en 2021 contre 26 en 2020.

En Normandie, les chefs d’entreprise dans le domaine agricole apparaissent comme ceux ayant le
moins bien résisté à la crise, 64 professionnels ont perdu leur activité en 2021 (+ 88,2 % par rapport à 2020). Le secteur de la culture connait la plus forte progression (+ 140 %).

Les dispositifs mis en place par l’État permettent aux secteurs liés à l’hébergement, à la restauration, et aux débits de boisson d’être en net recul en 2021 avec – 43,6 %. Cette baisse concerne l’ensemble du secteur : les professionnels de la restauration ont été les moins impactés en 2021, 85 dirigeants contre 164 en 2020 soit – 48,2 %.

D’autres secteurs enregistrent un net recul des pertes d’emploi : l’information et la communication (- 40 %), le transport et la logistique (- 35,3 %).

Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable, de même que les révocations des mandataires sociaux.

A propos

A propos de l’Association GSC

Depuis plus de 40 ans, l’association GSC se donne pour mission d’informer et de sensibiliser les chefs
d’entreprise des risques de leur situation, et plus particulièrement la perte d’emploi.
La GSC est la réponse qu’ont élaborée les organisations patronales face au besoin de protection chômage
des indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC
auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

A propos d’Altares

Expert de l’information sur les entreprises, Altares collecte, structure, analyse et enrichit les données BtoB afin de les rendre « intelligentes » et faciliter la prise de décision pour les directions générales et opérationnelles des entreprises. Le groupe propose son expertise sur toute la chaîne de valeur de la data. Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations BtoB, Altares se positionne comme le partenaire de référence des grands comptes, ETI, PME et organisations publiques, en leur offrant un accès privilégié à ses bases de données sur plus de 440 millions d’entreprises dans 220 pays.

Contact Presse

Association GSC

Léa Cauchi – Agence CorioLink
lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

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Chiffres 2021 de l’Observatoire en région Centre – Val de Loire

Chiffres 2021 de l’Observatoire en région Centre – Val de Loire

L’association GSC et la société Altares dévoilent la 6ème édition de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. Les chiffres 2021 de l’Observatoire en région Centre – Val de Loire révèlent qu’en 2021, 1026 femmes et hommes chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle, soit une diminution de 2,4 % par rapport à l’année 2020.

  • Des aides qui ont permis d’amoindrir les effets de la crise et continuent de doper l’économie.
  • Les chefs d’entreprise seniors (souvent expérimentés) restent les premiers touchés.
  • L’observatoire 2021 est une radiographie de l’économie dont la guerre en Ukraine montrera d’autres points de vulnérabilité.

Centre-Val de Loire : un territoire contrasté

La majorité des départements de la région enregistre une diminution du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Le département du Loiret (272 dirigeants) représente à lui seul plus d’un
quart des pertes d’emploi de la région malgré une baisse de 3,2 %.

Dans deux départements, la baisse des dirigeants en situation de « chômage » est supérieure à 15 % : Cher (103 dirigeants, – 18,3 %), et le Loir-et-Cher (124 ; – 16,8 %). 198 chefs d’entreprise du département de l’Eure-et-Loir se sont également retrouvés en situation de chômage, soit une baisse de 1 %.

Les départements de l’Indre-et-Loire et de l’Indre sont les seuls à enregistrer une hausse des chefs
d’entreprise qui ont perdu leur activité professionnelle en 2021 avec respectivement 232 dirigeants
contre 219 en 2019 (+ 5,9 %) et 97 dirigeants contre 76 en 2019 (+ 27,6 %).

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Le soutien de l’Etat continue de produire ses effets pour aider les entreprises à maintenir la tête hors de l’eau. Nous n’avons pas été confrontés au raz-de-marée des faillites redouté. Néanmoins, les chefs d’entreprise devront faire face à de nouvelles menaces, conséquences de la guerre en Ukraine et il convient d’être particulièrement prudent pour l’avenir. En 2021, ce sont près de 30 000 femmes et hommes chefs d’entreprise qui ont perdu leur emploi au niveau national et 1 026 en région Centre-Val de Loire. Pour l’immense majorité d’entre eux, sans filet de sécurité. Et c’est un véritable drame, lorsque ces derniers viennent trop tardivement demander de l’aide et nous disent « si j’avais su » ! ».

Pour Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares : « Après un recul historique de 8 % du PIB 2020, la croissance française signait en 2021 son meilleur chiffre (+7 %) depuis plus de 50 ans.
L’entrepreneuriat établissait un nouveau record avec près d’un million de nouvelles entreprises
pendant que les défaillances tombaient sous le seuil de 30 000, pour atteindre leur plus bas niveau
depuis 30 ans. »

Les chefs d’entreprise « seniors » particulièrement exposés

L’âge médian des chefs d’entreprise impactés en région Centre-Val de Loire est de 48 ans. La crise
économique touche particulièrement des entrepreneurs pour lesquels le rebond professionnel sera
plus difficile : dans le département de l’Indre l’âge médian atteint 51 ans.
Cette population, dite de « seniors », est généralement installée dans une vie personnelle construite,
avec des charges familiales et financières parfois importantes. Ce contexte personnel peut amplifier
la pression et l’inquiétude en cas de perte d’emploi, et amener à prendre de mauvaises décisions.

« Si le chiffre d’affaires n’est pas au rendez-vous en 2022 pour certains chefs d’entreprise, le paiement des reports de cotisations sociales accordés pendant la crise du Covid-19 ou le début des remboursements des prêts PGE pourraient mener à des situations dramatiques. Notre devoir est de
continuer à accompagner ces chefs d’entreprise et de les inviter à anticiper ces situations. » explique
Anthony Streicher, Président de l’association GSC.

Les entrepreneurs à la tête de petites structures de moins de 3 salariés, représentent près de 7 pertes
d’emploi sur 10 dans la région en 2021.

Les chefs d’entreprise des secteurs de la construction et du commerce restent les plus impactés

Les entrepreneurs des secteurs de la construction (264) et du commerce (241) représentent à eux seuls près de la moitié des pertes d’emploi de la région. Les acteurs de l’immobilier subissent une hausse de 125 %, soit 45 dirigeants de la branche en situation de chômage en 2021 contre 20 en 2020.

Les dispositifs mis en place par l’Etat permettent aux secteurs liés à l’hébergement, à la restauration,
et aux débits de boisson d’être en net recul en 2021 avec -27,3 %. La fin des aides et les difficultés
de pouvoir d’achat des Français nécessitent de rester prudent pour l’avenir du secteur.

Les difficultés sont également présentes dans le domaine information et communication : 33 entrepreneurs ont perdu leur emploi (+50 %).

Les chefs d’entreprise dans le domaine agricole apparaissent comme ceux ayant le moins bien résisté à la crise en région Centre-Val de Loire. 53 professionnels ont perdu leur activité en 2021 (+120,8 % par rapport à 2020). Les éleveurs connaissent la plus forte progression (+ 500 %) et subissent la hausse des prix pour nourrir le bétail.

Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable, de même que les révocations des mandataires sociaux.

A propos

A propos de l’association GSC

Depuis plus de 40 ans, l’association GSC se donne pour mission d’informer et de sensibiliser les chefs d’entreprise, des risques de leur situation et plus particulièrement la perte d’emploi.

La GSC est la réponse qu’ont élaborées les organisations patronales face au besoin de protection chômage des indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

A propos d’Altares

Expert de l’information sur les entreprises, Altares collecte, structure, analyse et enrichit les données BtoB afin de les rendre « intelligentes » et faciliter la prise de décision pour les directions générales et opérationnelles des entreprises. Le groupe propose son expertise sur toute la chaîne de valeur de la data. Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations BtoB, Altares se positionne comme le partenaire de référence des grands comptes, ETI, PME et organisations publiques, en leur offrant un accès privilégié à ses bases de données sur plus de 440 millions d’entreprises dans 220 pays.

Contact Presse

Association GSC

Léa Cauchi – Agence CorioLink

lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

 

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Chiffres 2021 de l’Observatoire en région Sud

3 222 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2021

Chiffres de l’Observatoire 2021 en région Sud : l’association GSC et la société Altares dévoilent la 6ème édition de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. En 2021, 3 222 femmes et hommes chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle en région Sud – Provence-Alpes-Côte-d’Azur, une diminution de 9 % par rapport à l’année 2020.

3ème région la plus impactée par le chômage des entrepreneurs

La majorité des départements de la région enregistre une diminution du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Le département des Bouches-du-Rhône (1 232 dirigeants) représente à lui seul un tiers des pertes d’emploi de la région malgré une baisse de 5,7 %.

  • Des aides qui ont permis d’amoindrir les effets de la crise et continuent de doper l’économie.
  • Les chefs d’entreprise seniors (souvent expérimentés) restent les premiers touchés.
  • L’observatoire 2021 est une radiographie de l’économie dont la guerre en Ukraine montrera d’autres points de vulnérabilité.

 

Dans trois départements, la baisse des dirigeants en situation de « chômage » est supérieure à

10 % : Alpes-Maritimes (916 dirigeants, – 11,4 %), Var (601 ; -11,5 %) et Vaucluse (350 ; – 11,2 %).

78 chefs d’entreprise du département des Hautes-Alpes se sont également retrouvés en situation de chômage, soit une baisse 6%.

Alors qu’il avait connu le plus fort recul l’année dernière, les Alpes-de-Haute-Provence est le seul département qui enregistre une hausse des chefs d’entreprise qui ont perdu leur activité professionnelle en 2021 (45 dirigeants contre 42 en 2019 ; + 4,7 %).

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Le soutien de l’Etat continue de produire ses effets pour aider les entreprises à maintenir la tête hors de l’eau. Nous n’avons pas été confronté au raz-de-marée des faillites redouté. Néanmoins, les chefs d’entreprises devront faire face à de nouvelles menaces, conséquences de la guerre en Ukraine et il convient d’être particulièrement prudent pour l’avenir. En 2021, ce sont près de 30 000 femmes et hommes chefs d’entreprise qui ont perdu leur emploi au niveau national et 3 222 en région Sud – Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Pour l’immense majorité d’entre eux, sans filet de sécurité. Et c’est un véritable drame, lorsque ces derniers viennent trop tardivement demander de l’aide et nous disent « si j’avais su » ! ».

Pour Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares : « Après un recul historique de 8 % du PIB 2020, la croissance française signait en 2021 son meilleur chiffre (+7 %) depuis plus de 50 ans. L’entrepreneuriat établissait un nouveau record avec près d’un million de nouvelles entreprises pendant que les défaillances tombaient sous le seuil de 30 000, pour atteindre leur plus bas niveau depuis 30 ans. »

Les chefs d’entreprise « seniors » particulièrement exposés

L’âge médian des chefs d’entreprise impactés en région Sud – Provence Alpes Côte d’Azur est de 48,9 ans soit près d’1 an de plus qu’en 2020. La crise économique touche particulièrement des entrepreneurs pour lesquels le rebond professionnel sera plus difficile : dans les départements des Alpes-Maritimes et des Alpes-de-Haute-Provence l’âge médian atteint 50,1 ans.

Cette population, dite de « seniors », est généralement installée dans une vie personnelle construite, avec des charges familiales et financières parfois importantes. Ce contexte personnel peut amplifier la pression et l’inquiétude en cas de perte d’emploi, et amener à prendre de mauvaises décisions.

« Si le chiffre d’affaires n’est pas au rendez-vous en 2022 pour certains chefs d’entreprise, le paiement des reports de cotisations sociales accordés pendant la crise du Covid-19 ou le début des remboursements des prêts PGE pourraient mener à des situations dramatiques. Notre devoir est de continuer à accompagner ces chefs d’entreprise et de les inviter à anticiper ces situations. » explique Anthony Streicher, Président de l’association GSC 

Les entrepreneurs à la tête de petites structures, de moins de 3 salariés, représentent près de 8 pertes d’emploi sur 10 dans la région en 2021.

Les chefs d’entreprise des secteurs de la construction et du commerce restent les plus impactés

Les entrepreneurs des secteurs de la construction (935) et du commerce (704) représentent à eux deux près de la moitié des pertes d’emploi de la région. Les acteurs de l’immobilier subissent une hausse de 76,1 % soit 162 dirigeants de la branche en situation de chômage en 2021 contre 92 en 2020.

Les dispositifs mis en place par l’Etat permettent aux secteurs liés à l’hébergement, à la restauration, et aux débits de boisson d’être en net recul en 2021 avec -34,2 %. Cependant, cette baisse ne concerne pas l’ensemble du secteur : les professionnels de l’hébergement ont été davantage impactés en 2021, 32 dirigeants contre 26 en 2020 soit +23,1 %. La fin des aides et les difficultés de pouvoir d’achat des Français nécessitent de rester prudent pour l’avenir du secteur.

Les difficultés sont également présentes dans le domaine du service : 136 entrepreneurs ont perdu leur emploi dans les services aux particuliers (+4,6%).

Les chefs d’entreprise dans le domaine agricole apparaissent comme ceux ayant le moins bien résisté à la crise en région Sud – Provence-Alpes-Côte-d’Azur. 55 professionnels ont perdu leur activité en 2021 (+66,7 % par rapport à 2020). Les éleveurs connaissent la plus forte progression (+ 333,3 %) et subissent la hausse des prix pour nourrir le bétail.

Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.

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6e Edition de l’Observatoire de l’emploi

28 835 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2021

Un niveau historiquement bas qui doit néanmoins inciter à la prudence.

L’association GSC et la société Altares dévoilent la 6e édition de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. En 2021, 28 835 femmes et hommes chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle, une diminution de 13,1 % par rapport à l’année 2020.

  • Des aides qui ont permis d’amoindrir les effets de la crise et continuent de doper l’économie.
  • Les chefs d’entreprise seniors (souvent expérimentés) restent les premiers touchés.
  • L’Observatoire 2021 est une radiographie de l’économie dont la guerre en Ukraine montrera d’autres points de vulnérabilités.

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC :

« Le soutien de l’Etat continue de produire ses effets pour aider les entreprises à maintenir la tête hors de l’eau. Nous n’avons pas été confronté au raz-de-marée des faillites redouté. Néanmoins, les chefs d’entreprises devront faire face à de nouvelles menaces, conséquences de la guerre en Ukraine et il convient d’être particulièrement prudent pour l’avenir. En 2021, ce sont près de 30 000 femmes et hommes chefs d’entreprise qui ont perdu leur emploi. Pour l’immense majorité d’entre eux, sans filet de sécurité. Et c’est un véritable drame, lorsque ces derniers viennent trop tardivement demander de l’aide et nous disent « si j’avais su » ! ».

Pour Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares :

« Après un recul historique de 8 % du PIB 2020, la croissance française signait en 2021 son meilleur chiffre (+7 %) depuis plus de 50 ans. L’entrepreneuriat établissait un nouveau record avec près d’un million de nouvelles entreprises pendant que les défaillances tombaient sous le seuil de 30 000, pour atteindre leur plus bas niveau depuis 30 ans. »

Les chefs d’entreprise « seniors » particulièrement exposés

Dans une année 2021 encore marquée par la crise du Covid-19, le nombre de dirigeants ayant perdu leur emploi est au plus bas depuis la création de l’Observatoire : 28 835 chefs d’entreprise ont subi une liquidation judiciaire, soit une diminution de 13,1 % par rapport à l’année 2020.

L’âge médian des chefs d’entreprise impactés est de 47,5 ans. Cette population, dite de « seniors », est généralement installée dans une vie personnelle construite, avec des charges familiales et financières parfois importantes. Ce contexte personnel peut amplifier la pression et l’inquiétude en cas de perte d’emploi, et amener à prendre de mauvaises décisions. La crise économique touche particulièrement des entrepreneurs pour lesquels le rebond professionnel sera plus difficile : plus d’un tiers d’entre eux avait plus de 50 ans (10 655 dirigeants) en 2021.

Tranche d’âge des chefs d’entreprise ayant perdu leur activité professionnelle

Les chefs d’entreprise de moins de 26 ans sont ceux qui connaissent la plus forte augmentation en 2021 : 706 se sont retrouvés en situation de perte d’emploi, soit + 49,9 % sur un an.

« Si le chiffre d’affaires n’est pas au rendez-vous en 2022 pour certains chefs d’entreprise, le paiement des reports de cotisations sociales accordés pendant la crise du Covid-19 ou le début des remboursements des prêts PGE pourraient mener à des situations dramatiques. Notre devoir est de continuer à accompagner ces chefs d’entreprise et de les inviter à anticiper ces situations. » explique Anthony Streicher, Président de l’association GSC 

Perte d’emploi : des profils de dirigeants éclectiques

La crise impacte tous les dirigeants, quels que soient la taille, le chiffre d’affaires ou encore la forme juridique de l’entreprise. Les entrepreneurs à la tête de petites structures, de moins de 3 salariés, représentent plus des trois-quarts des pertes d’emploi en 2021. Le recul le plus fort observé concerne les entreprises de plus de 50 salariés, mais ceci fait suite à une forte hausse l’année précédente : 214 étaient concernées en 2020 contre 131 en 2021 (-38,8 %).

Si 10 512 entreprises enregistraient un chiffre d’affaires inférieur à 500 000 euros, 232 sociétés concernées par une liquidation judiciaire déclaraient un chiffre d’affaires supérieur à 5 millions d’euros.

Les gérants de SARL, avec 12 766 dirigeants touchés, forment l’essentiel des pertes (-19,5 % par rapport à 2020) tandis que près de 9 618 chefs d’entreprise étaient à la tête d’une SAS (-7,8 %). SARL et SAS sont donc, sans surprise, les deux formes juridiques les plus représentées.

Les chefs d’entreprise du secteur de l’hébergement, restauration, débits de boisson résistent

Les entrepreneurs des secteurs de la construction (6 732) et du commerce (5 906) représentent près de la moitié des pertes d’emploi malgré une baisse respective de 6,2 % et 16,3 %. Les pénuries de main d’œuvre et de matières premières ont des conséquences sur les acteurs du bâtiment : 5 972 dirigeants de la branche se sont retrouvés en situation de chômage en 2021.

Les difficultés sont également présentes dans le domaine du service : 3 933 entrepreneurs ont perdu leur emploi dans les services aux entreprises.

Les dispositifs mis en place par l’Etat permettent au secteur lié à l’hébergement, à la restauration, et aux débits de boisson d’être en net recul en 2021 avec -39,2 %. Cependant, la fin des aides et les difficultés de pouvoir d’achat des Français nécessitent de rester prudent pour l’avenir des professionnels du secteur.

Les chefs d’entreprise dans le domaine agricole apparaissent comme ceux ayant le moins bien résisté à la crise. Après un léger recul en 2020, 646 professionnels ont perdu leur activité en 2021 (+16,8 % par rapport à 2020). Les éleveurs connaissent la plus forte progression (+ 29,4 % soit 251 chefs d’entreprise) et subissent la hausse des prix pour nourrir le bétail.

Les pertes d’emploi par secteur – évolution 2020/2021

L’ensemble du territoire connaît un recul des entrepreneurs en situation de « chômage »

 

Le nombre de chefs d’entreprise ayant perdu leur emploi par région

 

Près d’un quart des pertes d’emploi est concentrée sur l’Ile-de-France (6 578 chefs d’entreprise). Les régions PACA (2979) et Auvergne-Rhône-Alpes (2930) sont également des territoires qui cumulent un nombre important d’entrepreneurs en situation de « chômage ».

Près d’un quart des pertes d’emploi est concentrée sur l’Ile-de-France (6 578 chefs d’entreprise). Les régions PACA (2979) et Auvergne-Rhône-Alpes (2930) sont également des territoires qui cumulent un nombre important d’entrepreneurs en situation de « chômage ».

Dans deux régions, la baisse des pertes d’emploi des dirigeants est supérieure à 30 % : la Normandie (901 ; – 31,5 %) et la Corse (134 ; – 41,2 %), particulièrement sinistrées par la crise économique et sanitaire.

L’Outre-mer fait face à un recul moins conséquent (- 6 %) en raison d’une augmentation des pertes d’activité professionnelle à La Réunion et en Guyane (respectivement + 18,6 % et + 4,1 %).

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A propos

A propos de l’association GSC

Depuis plus de 40 ans, l’association GSC se donne pour mission d’informer et de sensibiliser les chefs d’entreprise, des risques de leur situation et plus particulièrement la perte d’emploi.

La GSC est la réponse qu’ont élaborées les organisations patronales face au besoin de protection chômage des indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

A propos d’Altares

Expert de l’information sur les entreprises, Altares collecte, structure, analyse et enrichit les données BtoB afin de les rendre « intelligentes » et faciliter la prise de décision pour les directions générales et opérationnelles des entreprises. Le groupe propose son expertise sur toute la chaîne de valeur de la data. Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations BtoB, Altares se positionne comme le partenaire de référence des grands comptes, ETI, PME et organisations publiques, en leur offrant un accès privilégié à ses bases de données sur plus de 440 millions d’entreprises dans 220 pays.

Contacts Presse :

Association GSC

Léa Cauchi – Agence CorioLink

lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

Altares

Thierry Millon – Directeur des études

Thierry.Millon@altares.com – 04 72 65 15 51

Chiffres 2020 de l’Observatoire dans les Hauts-de-France

Chiffres 2020 de l’Observatoire dans les Hauts-de-France

Observatoire 2020 dans les Hauts-de-France : lassociation GSC et la société Altares dévoilent la 5ème édition de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. En 2020, 2 585 femmes et hommes chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle en Hauts-de-France. Les mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la crise de la COVID-19 ont protégé temporairement les dirigeants de la faillite. Malgré une diminution de 33,4 %, ce territoire reste fortement impacté par le chômage des entrepreneurs.

Le nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage » est en baisse dans l’ensemble de la région

L’ensemble du territoire enregistre une diminution du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Le département du Nord (1 244 dirigeants), qui connait le plus fort recul, représente à lui seul près de la moitié des pertes d’emploi de la région.

Dans le Pas-de-Calais la baisse des pertes d’emploi des dirigeants est supérieure à la moyenne régionale (545 ; – 41,1 %).

Les départements de l’Aisne et de la Somme connaissent un recul plus faible avec respectivement : 236 chefs d’entreprise qui ont perdu leur activité professionnelle en 2020 (- 27,4 %) et 224 dirigeants concernés (- 25,1 %).

Dans l’Oise, 336 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2020.

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Malgré un recul historique, ils sont   2 585 femmes et hommes chefs d’entreprise à se retrouver sans activité en région Hauts-de-France, un niveau dramatiquement élevé. Ces chiffres doivent nous inciter à la plus grande prudence car l’arrêt progressif des aides va provoquer une montée des eaux lente, progressive et inexorable.

Notre devoir est de sauver et de protéger tous les entrepreneurs, qui créent de la richesse et des emplois dans nos territoires.

J’ai demandé à ce que le plafond et les conditions d’accès à l’allocation des travailleurs indépendants (ATI) soient temporairement modifiés jusqu’au 30 juin 2022. Mais, au-delà de la situation d’urgence, tous les dirigeants doivent avoir connaissance des filets de sécurité existants et des moyens de protéger leur famille, leurs revenus quand tout s’écroule. C’est notre responsabilité collective de les informer pour éviter des situations dramatiques. »

Les dirigeants expérimentés premières victimes de la crise

L’âge médian des dirigeants impactés en région Hauts-de-France est de 47,3 ans soit 2 ans de plus qu’en 2019. Ces chefs d’entreprise « senior » et expérimentés auront davantage de difficultés à rebondir après le prononcé de la liquidation judiciaire de leur entreprise.

Sur le territoire, les TPE sont les plus touchés : la moitié employaient un à deux salariés (1 206 entreprises). Cependant, ce sont les PME, souvent installés depuis plusieurs années dans leur secteur, qui ont connu la plus forte progression : 37 entreprises employaient plus de 50 salariés en 2020 contre 22 en 2019. Cette nécessaire agilité dans un contexte de crise n’est pas toujours aussi bien ancrée dans des structures d’envergure.

« Un record de création d’entreprises, un nombre de défaillances au plus bas depuis 30 ans ! Dans un contexte économique et sanitaire inédits, ces remarquables indicateurs de performance ne font toutefois pas illusion. En 2020, l’économie réelle a mis un genou à terre et les entrepreneurs se sont efforcés de tenir au prix d’efforts humains et financiers exceptionnels.

Heureusement, l’horizon s’éclaircit enfin. La reprise se profile mais avec elle, aussi, le durcissement du risque commercial et financier. Le nombre de dirigeants en situation de perte d’emploi devrait augmenter en 2021 et plus encore en 2022. C’est pourquoi Altares et l’Association GSC portent ensemble depuis 5 ans cet Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. Sensibiliser chaque dirigeant à l’importance de se garantir contre la perte d’emploi : un enjeu social et économique majeur. » explique Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares.

L’ensemble des secteurs marqués par la baisse en région Hauts-de-France

Les secteurs de la construction et du commerce concentrent à eux deux près la moitié des pertes d’emploi de la région Hauts-de-France.

Le secteur du commerce représente à lui seul 625 des chefs d’entreprises impactés en Hauts-de-France. Dans le domaine de la construction, 561 entrepreneurs ont été placés en liquidation judicaires en 2020, très largement porté par l’activité bâtiment (518 dirigeants).

Les aides de l’État envers les secteurs à l’arrêt pendant la crise, ont permis de contenir temporairement la perte d’emploi des dirigeants. Dans le domaine de l’hébergement, restauration et débit de boissons, 386 femmes et hommes se sont retrouvés au chômage en 2020. Le secteur de la restauration concentre à lui seul plus des trois-quarts des chefs d’entreprise impactés.

Les difficultés sont également présentes dans le domaine du service. 330 entrepreneurs de la région ont perdu leur emploi dans les services aux entreprises.

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Chiffres 2020 de l’Observatoire en région Grand Est

L’association GSC et la société Altares dévoilent la 5ème édition de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. En 2020, 2 476 femmes et hommes chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle en région Grand Est. Les mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la crise de la COVID-19 ont protégé temporairement les dirigeants de la faillite. Malgré une diminution de 34,1 %, ce territoire reste fortement impacté par le chômage des entrepreneurs.

Le nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage » est en baisse dans l’ensemble de la région

L’ensemble du territoire enregistre une diminution du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Les départements du Bas-Rhin (583 dirigeants), de la Moselle (442 dirigeants) et du Haut-Rhin (374 dirigeants) représentent à eux seuls plus de la moitié des pertes d’emploi de la région.

Le département de l’Aube connait le plus fort recul avec 114 chefs d’entreprise qui ont perdu leur activité professionnelle en 2020 contre 199 en 2019 (- 49,6 %) suivi par les Ardennes (114 ; – 45,5 %).

Les départements des Vosges et de la Meuse comptabilisent respectivement 170 et 55 dirigeants ayant perdu leur activité professionnelle.

Dans trois départements la baisse des pertes d’emploi des dirigeants est inférieure à la moyenne régionale : Meurthe-et-Moselle (283 dirigeants soit – 32,9 %), Marne (278 entrepreneurs soit – 28,7 %), Haute-Marne (63 chefs d’entreprise soit – 19,2 %).

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Malgré un recul historique, ils sont 2 476 femmes et hommes chefs d’entreprise à se retrouver sans activité en région Grand Est, un niveau dramatiquement élevé. Ces chiffres doivent nous inciter à la plus grande prudence car l’arrêt progressif des aides va provoquer une montée des eaux lente, progressive et inexorable.

Notre devoir est de sauver et de protéger tous les entrepreneurs, qui créent de la richesse et des emplois dans nos territoires.

J’ai demandé à ce que le plafond et les conditions d’accès à l’allocation des travailleurs indépendants (ATI) soient temporairement modifiés jusqu’au 30 juin 2022. Mais, au-delà de la situation d’urgence, tous les dirigeants doivent avoir connaissance des filets de sécurité existants et des moyens de protéger leur famille, leurs revenus quand tout s’écroule. C’est notre responsabilité collective de les informer pour éviter des situations dramatiques. »

Les dirigeants expérimentés premières victimes de la crise

L’âge médian des dirigeants impactés en région Grand Est est de 48 ans soit deux ans de plus qu’en 2019. Ces chefs d’entreprise « senior » et expérimentés auront davantage de difficultés à rebondir après le prononcé de la liquidation judiciaire de leur entreprise.

Sur le territoire, les TPE sont les plus touchées par la crise : près de la moitié employaient un à deux salariés (1 114 entreprises). Cependant, ce sont les PME, souvent installées depuis plusieurs années dans leur secteur, qui ont connu la plus forte progression : 33 entreprises employaient plus de 50 salariés en 2020 contre 17 en 2019. La nécessaire agilité dans un contexte de crise n’est pas toujours aussi bien ancrée dans des structures d’envergure.

« Un record de création d’entreprises, un nombre de défaillances au plus bas depuis 30 ans ! Dans un contexte économique et sanitaire inédits, ces remarquables indicateurs de performance ne font toutefois pas illusion. En 2020, l’économie réelle a mis un genou à terre et les entrepreneurs se sont efforcés de tenir au prix d’efforts humains et financiers exceptionnels.

Heureusement, l’horizon s’éclaircit enfin. La reprise se profile mais avec elle, aussi, le durcissement du risque commercial et financier. Le nombre de dirigeants en situation de perte d’emploi devrait augmenter en 2021 et plus encore en 2022. C’est pourquoi Altares et l’Association GSC portent ensemble depuis 5 ans cet Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. Sensibiliser chaque dirigeant à l’importance de se garantir contre la perte d’emploi : un enjeu social et économique majeur. » explique Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares.

L’ensemble des secteurs marqués par la baisse dans le Grand Est

Les secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement, restauration, débits de boisson concentrent à eux trois près des deux tiers des pertes d’emploi de la région Grand Est.

Le secteur du commerce représente à lui seul 652 des chefs d’entreprises impactés dans le Grand Est. Dans la construction, 517 dirigeants d’entreprises ont été placés en liquidation judicaire en 2020, dont 468 dirigeants qui exerçaient dans le secteur du bâtiment.

Les aides de l’État envers les secteurs à l’arrêt pendant la crise, ont permis de contenir temporairement la perte d’emploi des dirigeants. Dans le domaine de l’hébergement, restauration et débit de boissons, 358 femmes et hommes se sont retrouvés au chômage en 2020. Le secteur de la restauration concentre à lui seul les trois-quarts des chefs d’entreprise impactés.

Les difficultés sont également présentes dans le domaine du service. 282 entrepreneurs de la région ont perdu leur emploi dans les services aux entreprises.

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Chiffres 2020 de l’Observatoire en région Bourgogne-Franche-Comté

Chiffres 2020 de l’Observatoire en région Bourgogne-Franche-Comté : l’association GSC et la société Altares dévoilent la 5ème édition de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. En 2020, 1 263 femmes et hommes chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle en région Bourgogne-Franche-Comté. Les mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la crise de la COVID-19 ont protégé temporairement les dirigeants de la faillite. Malgré une diminution de 27 %, ce territoire reste fortement impacté par le chômage des entrepreneurs.

Le nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage » est en baisse dans l’ensemble de la région

L’ensemble du territoire enregistre une diminution du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Les départements de la Saône-et-Loire (246 dirigeants), la Côte-d’Or (227 dirigeants), l’Yonne (208 dirigeants) et du Doubs (201 dirigeants) représentent les trois quarts des pertes d’emploi de la région.

Le département de la Haute-Saône connait le plus fort recul avec 73 chefs d’entreprise qui ont perdu leur activité professionnelle en 2020 contre 133 en 2019 (- 42,1 %) suivi par la Nièvre (- 37,2 % ; 93 dirigeants)

Le Jura et le Territoire de Belfort comptabilisent respectivement 127 et 88 dirigeants ayant perdu leur activité professionnelle.

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Malgré un recul historique, ils sont 1 263 femmes et hommes chefs d’entreprise à se retrouver sans activité en région Bourgogne-Franche-Comté, un niveau dramatiquement élevé. Ces chiffres doivent nous inciter à la plus grande prudence car l’arrêt progressif des aides va provoquer une montée des eaux lente, progressive et inexorable. Notre devoir est de sauver et de protéger tous les entrepreneurs, qui créent de la richesse et des emplois dans nos territoires.

J’ai demandé à ce que le plafond et les conditions d’accès à l’allocation des travailleurs indépendants (ATI) soient temporairement modifiés jusqu’au 30 juin 2022. Mais, au-delà de la situation d’urgence, tous les dirigeants doivent avoir connaissance des filets de sécurité existants et des moyens de protéger leur famille, leurs revenus quand tout s’écroule. C’est notre responsabilité collective de les informer pour éviter des situations dramatiques. »

Les dirigeants expérimentés premières victimes de la crise

L’âge médian des dirigeants impactés en région Bourgogne-Franche-Comté est de 47,8 ans soit un an qu’en 2019. Ces chefs d’entreprise « senior » et expérimentés auront davantage de difficultés à rebondir après le prononcé de la liquidation judiciaire de leur entreprise.

Sur le territoire, les TPE sont les plus touchées par la crise. Près de la moitié employaient un à deux salariés (592 entreprises). Cependant, ce sont les PME, souvent installées depuis plusieurs années dans leur secteur, qui ont connu la plus forte progression. 27 entreprises employaient plus de 50 salariés en 2020 contre 3 en 2019. La nécessaire agilité dans un contexte de crise n’est pas toujours aussi bien ancrée dans des structures d’envergure.

« Un record de création d’entreprises, un nombre de défaillances au plus bas depuis 30 ans ! Dans un contexte économique et sanitaire inédits, ces remarquables indicateurs de performance ne font toutefois pas illusion. En 2020, l’économie réelle a mis un genou à terre et les entrepreneurs se sont efforcés de tenir au prix d’efforts humains et financiers exceptionnels.

Heureusement, l’horizon s’éclaircit enfin. La reprise se profile mais avec elle, aussi, le durcissement du risque commercial et financier. Le nombre de dirigeants en situation de perte d’emploi devrait augmenter en 2021 et plus encore en 2022. C’est pourquoi Altares et l’Association GSC portent ensemble depuis 5 ans cet Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. Sensibiliser chaque dirigeant à l’importance de se garantir contre la perte d’emploi : un enjeu social et économique majeur. » explique Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares.

L’ensemble des secteurs marqués par la baisse en Bourgogne-Franche-Comté

Les secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement, restauration, débits de boisson concentrent à eux seuls près des trois quarts des pertes d’emploi de la région Bourgogne-Franche-Comté.

Dans le secteur du commerce, 328 ont été placés en liquidation judicaire en 2020. Le secteur de la construction représente 270 des chefs d’entreprises impactés en Bourgogne-Franche-Comté, très largement porté par l’activité bâtiment (237 dirigeants).

Les aides de l’État envers les secteurs à l’arrêt pendant la crise, ont permis de contenir temporairement la perte d’emploi des dirigeants. Dans le domaine de l’hébergement, restauration et débit de boissons, 231 femmes et hommes se sont retrouvés au chômage en 2020. Le secteur de la restauration concentre à lui seul les trois-quarts des chefs d’entreprise impactés.

Les difficultés sont également présentes dans le domaine du service. 113 entrepreneurs de la région ont perdu leur emploi dans les services aux entreprises.

Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises placées en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Sont retenus les jugements ayant fait l’objet d’une publicité au Bodacc. Il peut s’agir d’ouvertures de liquidation, de conversion de redressement judiciaire ou procédure de sauvegarde en liquidation, ou de liquidation judiciaire sur résolution de plan de redressement. Cela exclut donc toutes les procédures de fermeture amiable. Sont retenus les dirigeants statutaires de ces entreprises liquidées, généralement donc l’artisan ou commerçant, le gérant, le Directeur Général ou le Président. Ne sont donc pas concernés les révocations des mandataires sociaux. Une entreprise peut être dirigée par plusieurs dirigeants statutaires, auquel cas nous comptons autant de pertes d’emplois. Un dirigeant peut également être à la tête de plusieurs entreprises liquidées, auquel cas nous retenons une seule perte d’emploi.

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Chiffres 2020 de l’Observatoire en région Nouvelle-Aquitaine

Observatoire 2020 en région Nouvelle-Aquitaine : l’association GSC et la société Altares dévoilent la 5ème édition de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. En 2020, 2 680 femmes et hommes chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle en région Nouvelle-Aquitaine. Les mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la crise de la COVID-19 ont protégé temporairement les dirigeants de la faillite. Malgré une diminution de 36,3 %, ce territoire reste la 5ème région la plus impactée par le chômage des entrepreneurs.

Le nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage » est en baisse dans l’ensemble de la région

L’ensemble du territoire enregistre une diminution du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Les départements de la Gironde (800 dirigeants), des Pyrénées-Atlantiques (358 dirigeants) et de la Charente-Maritime (294 dirigeants) représentent à eux seuls plus de la moitié des pertes d’emploi de la région.

Le département de la Vienne connait le plus fort recul avec 113 chefs d’entreprise qui ont perdu leur activité professionnelle en 2020 contre 256 en 2019 (- 55,7 %) suivi par la Dordogne (171 ; – 47,4 %) les Landes (172 ; – 45 %) et la Creuse (30 ; – 44,4 %).

Les départements de la Charente et du Lot-et-Garonne enregistrent une baisse identique de 39,6 %.

La Corrèze et la Haute-Vienne comptabilisent respectivement 109 et 190 dirigeants ayant perdu leur activité professionnelle.

Dans le département des Deux-Sèvres, la baisse des pertes d’emploi des dirigeants est inférieure à la moyenne régionale : 146 dirigeants (- 25,1 %).

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Malgré un recul historique, ils sont 2 680 femmes et hommes chefs d’entreprise à se retrouver sans activité en région Nouvelle Aquitaine, un niveau dramatiquement élevé. Ces chiffres doivent nous inciter à la plus grande prudence car l’arrêt progressif des aides va provoquer une montée des eaux lente, progressive et inexorable.

Notre devoir est de sauver et de protéger tous les entrepreneurs, qui créent de la richesse et des emplois dans nos territoires.

J’ai demandé à ce que le plafond et les conditions d’accès à l’allocation des travailleurs indépendants (ATI) soient temporairement modifiés jusqu’au 30 juin 2022. Mais, au-delà de la situation d’urgence, tous les dirigeants doivent avoir connaissance des filets de sécurité existants et des moyens de protéger leur famille, leurs revenus quand tout s’écroule. C’est notre responsabilité collective de les informer pour éviter des situations dramatiques. »

Les dirigeants expérimentés premières victimes de la crise

L’âge médian des dirigeants impactés en région Nouvelle Aquitaine est de 48,5 ans soit un an et demi de plus qu’en 2019. Ces chefs d’entreprise « senior » et expérimentés auront davantage de difficultés à rebondir après le prononcé de la liquidation judiciaire de leur entreprise.

Sur le territoire, les TPE sont les plus touchées par la crise : plus de la moitié employaient un à deux salariés (1 279 entreprises). Cependant, ce sont les PME, souvent installées depuis plusieurs années dans leur secteur, qui ont connu la plus forte progression : 25 entreprises employaient plus de 50 salariés en 2020 contre 11 en 2019. La nécessaire agilité dans un contexte de crise n’est pas toujours aussi bien ancrée dans des structures d’envergure.

« Un record de création d’entreprises, un nombre de défaillances au plus bas depuis 30 ans ! Dans un contexte économique et sanitaire inédits, ces remarquables indicateurs de performance ne font toutefois pas illusion. En 2020, l’économie réelle a mis un genou à terre et les entrepreneurs se sont efforcés de tenir au prix d’efforts humains et financiers exceptionnels.

Heureusement, l’horizon s’éclaircit enfin. La reprise se profile mais avec elle, aussi, le durcissement du risque commercial et financier. Le nombre de dirigeants en situation de perte d’emploi devrait augmenter en 2021 et plus encore en 2022. C’est pourquoi Altares et l’Association GSC portent ensemble depuis 5 ans cet Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. Sensibiliser chaque dirigeant à l’importance de se garantir contre la perte d’emploi : un enjeu social et économique majeur. » explique Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares.

L’ensemble des secteurs marqués par la baisse en Nouvelle Aquitaine

Les secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement, restauration, débits de boisson concentrent à eux seuls la moitié des pertes d’emploi de la région Nouvelle Aquitaine.

Dans le secteur du commerce, 626 ont été placés en liquidation judicaires en 2020. Le secteur de la construction représente 544 des chefs d’entreprises impactés en Nouvelle Aquitaine, très largement porté par l’activité bâtiment (468 dirigeants).

Les aides de l’État envers les secteurs à l’arrêt pendant la crise, ont permis de contenir temporairement la perte d’emploi des dirigeants. Dans le domaine de l’hébergement, restauration et débit de boissons, 449 femmes et hommes se sont retrouvés au chômage en 2020. Le secteur de la restauration concentre à lui seul les trois-quarts des chefs d’entreprise impactés.

Les difficultés sont également présentes dans le domaine du service. 332 entrepreneurs de la région ont perdu leur emploi dans les services aux entreprises.

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Chiffres 2020 de l’Observatoire en Ile-de-France

L’association GSC et la société Altares dévoilent la 5ème édition de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. En 2020, 7 713 femmes et hommes chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle en Ile-de-France. Les mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la crise de la COVID-19 ont protégé temporairement les dirigeants de la faillite. Malgré une diminution de 33,2 %, ce territoire reste la région la plus impactée par le chômage des entrepreneurs.

Le nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage » est en baisse dans l’ensemble de la région.

L’ensemble du territoire enregistre une diminution du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Le département de Paris (2 454 dirigeants), représente à lui seul près d’un tiers des pertes d’emploi de la région.

La Seine-Saint-Denis est le deuxième département de la région qui concentre le plus de chefs d’entreprise en situation de chômage (1 506 dirigeants).

Le département des Yvelines connait le plus fort recul avec 568 chefs d’entreprise qui ont perdu leur activité professionnelle en 2020 contre 831 en 2019 (- 45 %) suivi par les Hauts-de-Seine (637 ; – 39,1 %) et le Val-d’Oise (583 ; – 38,1 %).

La Seine-et-Marne et le Val-de-Marne comptabilisent respectivement 704 et 630 dirigeants ayant perdu leur activité professionnelle.

Dans le département de l’Essonne, la baisse des pertes d’emploi des dirigeants est inférieure à la moyenne régionale : 631 dirigeants (- 23,1 %).

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Malgré un recul historique, ils sont 7 7113 femmes et hommes chefs d’entreprise à se retrouver sans activité en région Ile-de-France, un niveau dramatiquement élevé. Ces chiffres doivent nous inciter à la plus grande prudence car l’arrêt progressif des aides va provoquer une montée des eaux lente, progressive et inexorable.

Notre devoir est de sauver et de protéger tous les entrepreneurs, qui créent de la richesse et des emplois dans nos territoires.

 J’ai demandé à ce que le plafond et les conditions d’accès à l’allocation des travailleurs indépendants (ATI) soient temporairement modifiés jusqu’au 30 juin 2022. Mais, au-delà de la situation d’urgence, tous les dirigeants doivent avoir connaissance des filets de sécurité existants et des moyens de protéger leur famille, leurs revenus quand tout s’écroule. C’est notre responsabilité collective de les informer pour éviter des situations dramatiques. 

Les dirigeants expérimentés premières victimes de la crise

L’âge médian des dirigeants impactés en région Ile-de-France est de 47,7 ans soit 1 an et demi de plus qu’en 2019. Ces chefs d’entreprise « senior » et expérimentés auront davantage de difficultés à rebondir après le prononcé de la liquidation judiciaire de leur entreprise.

Sur le territoire, les TPE sont les plus touchées : la moitié employaient un à deux salariés (2 871 entreprises). Cependant, ce sont les PME, souvent installées depuis plusieurs années dans leur secteur, qui ont connu la plus forte progression : 132 entreprises employaient plus de 50 salariés en 2020 contre 44 en 2019. La nécessaire agilité dans un contexte de crise n’est pas toujours aussi bien ancrée dans des structures d’envergure.

« Un record de création d’entreprises, un nombre de défaillances au plus bas depuis 30 ans ! Dans un contexte économique et sanitaire inédits, ces remarquables indicateurs de performance ne font toutefois pas illusion. En 2020, l’économie réelle a mis un genou à terre et les entrepreneurs se sont efforcés de tenir au prix d’efforts humains et financiers exceptionnels.

Heureusement, l’horizon s’éclaircit enfin. La reprise se profile mais avec elle, aussi, le durcissement du risque commercial et financier. Le nombre de dirigeants en situation de perte d’emploi devrait augmenter en 2021 et plus encore en 2022. C’est pourquoi Altares et l’Association GSC portent ensemble depuis 5 ans cet Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. Sensibiliser chaque dirigeant à l’importance de se garantir contre la perte d’emploi : un enjeu social et économique majeur. » explique Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares.

L’ensemble des secteurs marqués par la baisse en région Ile-de-France.

Les secteurs de la construction du commerce et du service aux entreprises concentrent à eux trois près des deux tiers des pertes d’emploi de la région Ile-de-France.

Dans le domaine de la construction, 1 697 entrepreneurs ont été placés en liquidation judicaire en 2020, très largement porté par l’activité bâtiment (1 557 dirigeants). Le secteur du commerce représente à lui seul 1 638 des chefs d’entreprises impactés en Ile-de-France.

Les difficultés sont également présentes dans le domaine du service. 1 393 entrepreneurs de la région ont perdu leur emploi dans les services aux entreprises.

Les aides de l’État envers les secteurs à l’arrêt pendant la crise, ont permis de contenir temporairement la perte d’emploi des dirigeants. Dans le domaine de l’hébergement, restauration et débit de boissons, 872 femmes et hommes se sont retrouvés au chômage en 2020. Le secteur de la restauration concentre à lui seul plus des trois-quarts des chefs d’entreprise impactés.

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Chiffres 2020 de l’Observatoire en région Centre-Val de Loire

Chiffres 2020 de l’Observatoire en région Centre-Val de Loire : l’association GSC et la société Altares dévoilent la 5ème édition de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. En 2020, 1 051 femmes et hommes chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle en région Centre-Val de Loire. Les mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la crise de la COVID-19 ont protégé temporairement les dirigeants de la faillite. Malgré une diminution de 38,2 %, ce territoire reste fortement impacté par le chômage des entrepreneurs.

Le nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage » est en baisse dans l’ensemble de la région.

L’ensemble du territoire enregistre une diminution du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Le département du Loiret (281 dirigeants), de l’Indre-et-Loire (219 dirigeants) et de l’Eure-et-Loir (200 dirigeants) représentent à eux seuls près des trois quarts des pertes d’emploi de la région.

Le département de l’Indre connait le plus fort recul avec 76 chefs d’entreprise qui ont perdu leur activité professionnelle en 2020 contre 113 en 2019 (- 57,8 %).

Le Loir-et-Cher et le Cher comptabilisent respectivement 149 et 126 dirigeants ayant perdu leur activité professionnelle.

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Malgré un recul historique, ils sont 1 051 femmes et hommes chefs d’entreprise à se retrouver sans activité en région Centre-Val de Loire, un niveau dramatiquement élevé. Ces chiffres doivent nous inciter à la plus grande prudence car l’arrêt progressif des aides va provoquer une montée des eaux lente, progressive et inexorable.

Notre devoir est de sauver et de protéger tous les entrepreneurs, qui créent de la richesse et des emplois dans nos territoires.

J’ai demandé à ce que le plafond et les conditions d’accès à l’allocation des travailleurs indépendants (ATI) soient temporairement modifiés jusqu’au 30 juin 2022. Mais, au-delà de la situation d’urgence, tous les dirigeants doivent avoir connaissance des filets de sécurité existants et des moyens de protéger leur famille, leurs revenus quand tout s’écroule. C’est notre responsabilité collective de les informer pour éviter des situations dramatiques. »

Les dirigeants expérimentés premières victimes de la crise

L’âge médian des dirigeants impactés en région Centre-Val de Loire est de 48,5 ans soit 2 ans de plus qu’en 2019. Ces chefs d’entreprise « senior » et expérimentés auront davantage de difficultés à rebondir après le prononcé de la liquidation judiciaire de leur entreprise.

Sur le territoire, les TPE sont les plus touchées : près de la moitié employaient un à deux salariés (473 entreprises). Cependant, ce sont les PME, souvent installées depuis plusieurs années dans leur secteur, qui ont connu la plus forte progression : 13 entreprises employaient plus de 50 salariés en 2020 contre 3 en 2019. La nécessaire agilité dans un contexte de crise n’est pas toujours aussi bien ancrée dans des structures d’envergure.

« Un record de création d’entreprises, un nombre de défaillances au plus bas depuis 30 ans ! Dans un contexte économique et sanitaire inédits, ces remarquables indicateurs de performance ne font toutefois pas illusion. En 2020, l’économie réelle a mis un genou à terre et les entrepreneurs se sont efforcés de tenir au prix d’efforts humains et financiers exceptionnels.

Heureusement, l’horizon s’éclaircit enfin. La reprise se profile mais avec elle, aussi, le durcissement du risque commercial et financier. Le nombre de dirigeants en situation de perte d’emploi devrait augmenter en 2021 et plus encore en 2022. C’est pourquoi Altares et l’Association GSC portent ensemble depuis 5 ans cet Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. Sensibiliser chaque dirigeant à l’importance de se garantir contre la perte d’emploi : un enjeu social et économique majeur. » explique Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares.

L’ensemble des secteurs marqués par la baisse en Centre-Val de Loire.

 Les secteurs de la construction et du commerce concentrent à eux deux près de la moitié des pertes d’emploi de la région Centre-Val de Loire.

 Le secteur du commerce représente à lui seul 269 des chefs d’entreprises impactés en Centre-Val de Loire. Dans la construction, 237 dirigeants d’entreprises ont été placés en liquidation judicaire en 2020, dont 217 dirigeants qui exerçaient dans le secteur du bâtiment.

Les aides de l’État envers les secteurs à l’arrêt pendant la crise, ont permis de contenir temporairement la perte d’emploi des dirigeants. Dans le domaine de l’hébergement, restauration et débit de boissons, 139 femmes et hommes se sont retrouvés au chômage en 2020. Le secteur de la restauration concentre à lui seul plus des trois-quarts des chefs d’entreprise impactés.

Les difficultés sont également présentes dans le domaine du service. 128 entrepreneurs de la région ont perdu leur emploi dans les services aux entreprises.

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