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Chiffres 2020 de l’Observatoire en Normandie

Chiffres 2020 de l’Observatoire en Normandie : l’association GSC et la société Altares dévoilent la 5ème édition de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. En 2020, 1 417 femmes et hommes chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle en région Normandie. Les mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la crise de la COVID-19 ont protégé temporairement les dirigeants de la faillite. Malgré une diminution de 35 %, ce territoire reste fortement impacté par le chômage des entrepreneurs.

Le nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage » est en baisse dans l’ensemble de la région.

L’ensemble du territoire enregistre une diminution du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Le département de la Seine-Maritime (519 dirigeants) représente à lieu seul plus d’un tiers des pertes d’emploi de la région.

Le département de la Manche connait le plus fort recul avec 161 chefs d’entreprise qui ont perdu leur activité professionnelle en 2020 contre 276 en 2019 (- 45,6 %).

L’Eure comptabilise 269 dirigeants ayant perdu leur activité professionnelle.

Dans les départements du Calvados et de l’Orne, la baisse des pertes d’emploi des dirigeants est inférieure à la moyenne régionale avec respectivement 349 dirigeants (- 30,6 %) et 119 dirigeants (- 21,2 %).

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Malgré un recul historique, ils sont 1 417 femmes et hommes chefs d’entreprise à se retrouver sans activité en région Normandie, un niveau dramatiquement élevé. Ces chiffres doivent nous inciter à la plus grande prudence car l’arrêt progressif des aides va provoquer une montée des eaux lente, progressive et inexorable. Notre devoir est de sauver et de protéger tous les entrepreneurs, qui créent de la richesse et des emplois dans nos territoires.

 J’ai demandé à ce que le plafond et les conditions d’accès à l’allocation des travailleurs indépendants (ATI) soient temporairement modifiés jusqu’au 30 juin 2022. Mais, au-delà de la situation d’urgence, tous les dirigeants doivent avoir connaissance des filets de sécurité existants et des moyens de protéger leur famille, leurs revenus quand tout s’écroule. C’est notre responsabilité collective de les informer pour éviter des situations dramatiques. »

Les dirigeants expérimentés premières victimes de la crise

L’âge médian des dirigeants impactés en région Normandie est de 47,4 ans soit 1 an et demi de plus qu’en 2019. Ces chefs d’entreprise « senior » et expérimentés auront davantage de difficultés à rebondir après le prononcé de la liquidation judiciaire de leur entreprise.

Sur le territoire, les TPE sont les plus touchées : plus de la moitié employaient un à deux salariés (678 entreprises). Cependant, ce sont les PME, souvent installées depuis plusieurs années dans leur secteur, qui ont connu la plus forte progression : 8 entreprises employaient plus de 50 salariés en 2020 contre 3 en 2019. La nécessaire agilité dans un contexte de crise n’est pas toujours aussi bien ancrée dans des structures d’envergure.

« Un record de création d’entreprises, un nombre de défaillances au plus bas depuis 30 ans ! Dans un contexte économique et sanitaire inédits, ces remarquables indicateurs de performance ne font toutefois pas illusion. En 2020, l’économie réelle a mis un genou à terre et les entrepreneurs se sont efforcés de tenir au prix d’efforts humains et financiers exceptionnels.

Heureusement, l’horizon s’éclaircit enfin. La reprise se profile mais avec elle, aussi, le durcissement du risque commercial et financier. Le nombre de dirigeants en situation de perte d’emploi devrait augmenter en 2021 et plus encore en 2022. C’est pourquoi Altares et l’Association GSC portent ensemble depuis 5 ans cet Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. Sensibiliser chaque dirigeant à l’importance de se garantir contre la perte d’emploi : un enjeu social et économique majeur. » explique Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares.

L’ensemble des secteurs marqués par la baisse en Normandie

 

 Les secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement, restauration et débits de boissons concentrent à eux trois près de deux tiers des pertes d’emploi de la région Normandie.

 Dans le secteur du commerce, 342 entrepreneurs ont été placés en liquidation judicaires en 2020. Le secteur de la construction représente à lui seul 328 des chefs d’entreprises impactés en Normandie, très largement porté par l’activité bâtiment (302 dirigeants).

Les aides de l’État envers les secteurs à l’arrêt pendant la crise, ont permis de contenir temporairement la perte d’emploi des dirigeants. Dans le domaine de l’hébergement, restauration et débit de boissons, 220 femmes et hommes se sont retrouvés au chômage en 2020. Le secteur de la restauration concentre à lui seul plus des trois-quarts des chefs d’entreprise impactés.

Les difficultés sont également présentes dans le domaine du service. 149 entrepreneurs de la région ont perdu leur emploi dans les services aux entreprises.

 

Chiffres 2020 de l’Observatoire en Bretagne

Observatoire 2020 en Bretagne : l’association GSC et la société Altares dévoilent la 5ème édition de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. En 2020, 1 304 femmes et hommes chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle en région Bretagne. Les mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la crise de la COVID-19 ont protégé temporairement les dirigeants de la faillite. Malgré une diminution de 30,1 %, ce territoire reste fortement impacté par le chômage des entrepreneurs.

Le nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage » est en baisse dans l’ensemble de la région

L’ensemble du territoire enregistre une diminution du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Les départements du Finistère (397 dirigeants), d’Ille-et-Vilaine (357 dirigeants) et du Morbihan (356 dirigeants) représentent les trois quarts des pertes d’emploi de la région.

Le département des Côtes-d’Armor connait le plus fort recul avec 194 chefs d’entreprise qui ont perdu leur activité professionnelle en 2020 contre 352 en 2019 (- 42,3 %).

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Malgré un recul historique, ils sont   1 304 femmes et hommes chefs d’entreprise à se retrouver sans activité en région Bretagne, un niveau dramatiquement élevé. Ces chiffres doivent nous inciter à la plus grande prudence car l’arrêt progressif des aides va provoquer une montée des eaux lente, progressive et inexorable. Notre devoir est de sauver et de protéger tous les entrepreneurs, qui créent de la richesse et des emplois dans nos territoires.

J’ai demandé à ce que le plafond et les conditions d’accès à l’allocation des travailleurs indépendants (ATI) soient temporairement modifiés jusqu’au 30 juin 2022. Mais, au-delà de la situation d’urgence, tous les dirigeants doivent avoir connaissance des filets de sécurité existants et des moyens de protéger leur famille, leurs revenus quand tout s’écroule. C’est notre responsabilité collective de les informer pour éviter des situations dramatiques. »

 Les dirigeants expérimentés premières victimes de la crise

L’âge médian des dirigeants impactés en région Bretagne est de 48 ans soit 1 an de plus qu’en 2019. Ces chefs d’entreprise « senior » et expérimentés auront davantage de difficultés à rebondir après le prononcé de la liquidation judiciaire de leur entreprise.

Sur le territoire, les TPE sont les plus touchées : plus de la moitié employaient un à deux salariés (609 entreprises). Cependant, ce sont les PME, souvent installées depuis plusieurs années dans leur secteur, qui ont connu la plus forte progression : 16 entreprises employaient plus de 50 salariés en 2020 contre 10 en 2019. La nécessaire agilité dans un contexte de crise n’est pas toujours aussi bien ancrée dans des structures d’envergure.

« Un record de création d’entreprises, un nombre de défaillances au plus bas depuis 30 ans ! Dans un contexte économique et sanitaire inédits, ces remarquables indicateurs de performance ne font toutefois pas illusion. En 2020, l’économie réelle a mis un genou à terre et les entrepreneurs se sont efforcés de tenir au prix d’efforts humains et financiers exceptionnels.

Heureusement, l’horizon s’éclaircit enfin. La reprise se profile mais avec elle, aussi, le durcissement du risque commercial et financier. Le nombre de dirigeants en situation de perte d’emploi devrait augmenter en 2021 et plus encore en 2022. C’est pourquoi Altares et l’Association GSC portent ensemble depuis 5 ans cet Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. Sensibiliser chaque dirigeant à l’importance de se garantir contre la perte d’emploi : un enjeu social et économique majeur. » explique Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares.

L’ensemble des secteurs marqués par la baisse en Bretagne

Les secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement, restauration et débits de boissons concentrent à eux trois près de deux tiers des pertes d’emploi de la région Bretagne.

Le secteur de la construction représente à lui seul 277 des chefs d’entreprises impactés en Bretagne, très largement porté par l’activité bâtiment (248 dirigeants). Dans le secteur du commerce, 278 entrepreneurs ont été placés en liquidation judicaires en 2020.

Les aides de l’État envers les secteurs à l’arrêt pendant la crise, ont permis de contenir temporairement la perte d’emploi des dirigeants. Dans le domaine de l’hébergement, restauration et débit de boissons, 231 femmes et hommes se sont retrouvés au chômage en 2020. Le secteur de la restauration concentre à lui seul plus des trois-quarts des chefs d’entreprise impactés.

 

Les difficultés sont également présentes dans le domaine du service. 172 entrepreneurs de la région ont perdu leur emploi dans les services aux entreprises.

 

 

Chiffres 2020 de l’Observatoire en Pays-de-la Loire

Chiffres 2020 de l’Observatoire en Pays-de-la-Loire : l’association GSC et la société Altares dévoilent la 5ème édition de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. En 2020, 1 370 femmes et hommes chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle en Pays-de-la-Loire. Les mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la crise de la COVID-19 ont protégé temporairement les dirigeants de la faillite. Malgré une diminution de 39,5 %, ce territoire reste fortement impacté par le chômage des entrepreneurs.

Le nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage » est en baisse dans l’ensemble de la région.

L’ensemble du territoire enregistre une diminution du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Le département de la Loire-Atlantique (536 dirigeants) représente à lui seul un tiers des pertes d’emploi de la région.

Le département du Maine-et-Loire connait le plus fort recul avec 260 chefs d’entreprise qui ont perdu leur activité professionnelle en 2020 contre 428 en 2019 (- 46,8 %).

Dans les trois autres départements la baisse des pertes d’emploi des dirigeants est supérieure à 30 % : Vendée (245 ; – 42,9 %), Mayenne (100 ; – 41,9 %), Sarthe (229 ; – 32 %)

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC :

« Malgré un recul historique, ils sont 1 370 femmes et hommes chefs d’entreprise à se retrouver sans activité en région Pays-de-la-Loire, un niveau dramatiquement élevé. Ces chiffres doivent nous inciter à la plus grande prudence car l’arrêt progressif des aides va provoquer une montée des eaux lente, progressive et inexorable. Notre devoir est de sauver et de protéger tous les entrepreneurs, qui créent de la richesse et des emplois dans nos territoires.

 J’ai demandé à ce que le plafond et les conditions d’accès à l’allocation des travailleurs indépendants (ATI) soient temporairement modifiés jusqu’au 30 juin 2022. Mais, au-delà de la situation d’urgence, tous les dirigeants doivent avoir connaissance des filets de sécurité existants et des moyens de protéger leur famille, leurs revenus quand tout s’écroule. C’est notre responsabilité collective de les informer pour éviter des situations dramatiques.» 

Les dirigeants expérimentés premières victimes de la crise

L’âge médian des dirigeants impactés en région Pays-de-la-Loire est de 47,4 ans soit 2 ans de plus qu’en 2019. Ces chefs d’entreprise « senior » et expérimentés auront davantage de difficultés à rebondir après le prononcé de la liquidation judiciaire de leur entreprise.

Sur le territoire, les TPE sont les plus touchés : près de la moitié employaient un à deux salariés (568 entreprises). Cependant, ce sont les PME, souvent installés depuis plusieurs années dans leur secteur, qui ont connu la plus forte progression : 22 entreprises employaient plus de 50 salariés en 2020 contre 9 en 2019. La nécessaire agilité dans un contexte de crise n’est pas toujours aussi bien ancrée dans des structures d’envergure.

« Un record de création d’entreprises, un nombre de défaillances au plus bas depuis 30 ans ! Dans un contexte économique et sanitaire inédits, ces remarquables indicateurs de performance ne font toutefois pas illusion. En 2020, l’économie réelle a mis un genou à terre et les entrepreneurs se sont efforcés de tenir au prix d’efforts humains et financiers exceptionnels.

Heureusement, l’horizon s’éclaircit enfin. La reprise se profile mais avec elle, aussi, le durcissement du risque commercial et financier. Le nombre de dirigeants en situation de perte d’emploi devrait augmenter en 2021 et plus encore en 2022. C’est pourquoi Altares et l’Association GSC portent ensemble depuis 5 ans cet Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. Sensibiliser chaque dirigeant à l’importance de se garantir contre la perte d’emploi : un enjeu social et économique majeur. » explique Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares.

L’ensemble des secteurs marqués par la baisse en Pays-de-la-Loire – Chiffres 2020 de l’Observatoire

 Les secteurs de la construction et du commerce concentrent à eux deux près de la moitié des pertes d’emploi de la région Pays-de-la-Loire.

 Le secteur de la construction représente à lui seul 308 des chefs d’entreprises impactés en Pays-de-la-Loire, une situation très largement portée par l’activité bâtiment (276 dirigeants). Malgré une baisse sur l’ensemble des activités, 275 entrepreneurs œuvrant dans le secteur du commerce ont été placés en liquidation judicaires en 2020.

Les difficultés sont également présentes dans le domaine du service. 201 entrepreneurs de la région ont perdu leur emploi dans les services aux entreprises.

Les aides de l’État envers les secteurs à l’arrêt pendant la crise, ont permis de contenir temporairement la perte d’emploi des dirigeants. Dans le domaine de l’hébergement, restauration et débit de boissons, 200 femmes et hommes se sont retrouvés au chômage en 2020. Le secteur de la restauration concentre à lui seul plus des trois-quarts des chefs d’entreprise impactés.

5ème édition de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs

Communiqué de presse du 16 mars 2021

5ème observatoire de l’emploi des entrepreneurs
33 189 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2020

Les dirigeants expérimentés à la tête de PME premières victimes de la crise

 

Observatoire de l’emploi des entrepreneurs : l’association GSC et la société Altares vous dévoilent la 5e édition de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. En 2020, 33 189 femmes et hommes chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle, une diminution de 31,4 % par rapport à l’année 2019. Les mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la crise de la COVID-19 ont protégé temporairement les dirigeants de la faillite. Les chefs d’entreprise expérimentés à la tête de PME sont les premiers à être impactés.

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Nous ne pouvons pas nous réjouir de cette baisse historique du nombre de chefs d’entreprise en situation de chômage. Ces chiffres ne sont malheureusement qu’un mirage qui doivent inciter à redoubler de prudence. Les dispositifs de l’État ont permis aux entreprises de maintenir la tête hors de l’eau, mais ne soyons pas naïfs, l’arrêt progressif des aides va provoquer un raz-de-marée pour des milliers de chefs d’entreprise. »

La crise touche les chefs d’entreprise expérimentés

En 2020, 33 189 chefs d’entreprise ont dû faire face à une liquidation judiciaire. En baisse de près de 31 % par rapport à 2019, le nombre de dirigeants ayant perdu leur emploi est au plus bas depuis la création de l’Observatoire.

L’âge médian des dirigeants impactés est de 48 ans soit 2 ans de plus qu’en 2019. Ces chefs d’entreprise « senior » et expérimentés auront davantage de difficultés à rebondir après le prononcé de la liquidation judiciaire de leur entreprise.

Près d’un tiers des entrepreneurs en situation de perte d’activité avaient plus de 50 ans avec 12 952 dirigeants concernés.

« Notre devoir est de sauver tous les entrepreneurs, ces femmes et ces hommes qui créent de la richesse et des emplois dans notre pays. La crise s’attaque à des chefs d’entreprise installés dans leur vie personnelle qui peuvent avoir des charges familiales et une pression financière lourdes. J’ai demandé à ce que le plafond et les conditions d’accès à l’allocation des travailleurs indépendants (ATI) soient temporairement modifiés jusqu’au 30 juin 2022. Mais, au-delà de la situation d’urgence, tous les dirigeants doivent avoir connaissance des filets de sécurité existants et des moyens de protéger sa famille, ses revenus quand tout s’écroule. C’est notre responsabilité collective de les informer pour éviter des situations dramatiques. » explique Anthony Streicher.

Les gérants des PME plus fortement impactés

Les entrepreneurs à la tête de structures de moins de 5 salariés connaissent le plus fort recul de perte d’emploi. Il s’agit généralement de jeunes entreprises qui ont fait preuve de plus de souplesse et d’une transformation rapide pour s’adapter au contexte. Cependant, 9 dirigeants sur 10 en situation de chômage en 2020, avaient une entreprise de moins de 5 salariés soit 27 147 chefs d’entreprise.

Sur l’année 2020, ce sont les dirigeants de PME, souvent installés depuis plusieurs années dans leur secteur, qui ont connu la plus forte progression (+ 20,9 % en un an). Cette nécessaire agilité dans un contexte de crise n’est pas toujours aussi bien ancrée dans des structures d’envergure.

Les gérants d’entreprise avec un chiffre d’affaires supérieur à 2 millions d’euros ont moins bien résisté. 151 entrepreneurs concernés se trouvaient à la tête d’une société dont le chiffre d’affaires était supérieur à 10 millions d’euros, soit une augmentation de perte d’emploi des dirigeants de 42,5 % par rapport à l’année 2019.

Les gérants de SARL représentent plus de la moitié des pertes avec 15 864 dirigeants sans emploi (en baisse de 38,3 %). 10 436 autres chefs d’entreprise étaient à la tête d’une SAS.

 

« Un record de création d’entreprises, un nombre de défaillances au plus bas depuis 30 ans ! Dans un contexte économique et sanitaire inédits, ces remarquables indicateurs de performance ne font toutefois pas illusion. En 2020, l’économie réelle a mis un genou à terre et les entrepreneurs se sont efforcés de tenir au prix d’efforts humains et financiers exceptionnels.

Heureusement, l’horizon s’éclaircit enfin. La reprise se profile mais avec elle, aussi, le durcissement du risque commercial et financier. Le nombre de dirigeants en situation de perte d’emploi devrait augmenter en 2021 et plus encore en 2022. C’est pourquoi Altares et l’Association GSC portent ensemble depuis 5 ans cet Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. Sensibiliser chaque dirigeant à l’importance de se garantir contre la perte d’emploi : un enjeu social et économique majeur. » explique Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares.

L’ensemble des secteurs marqués par la baisse

Les entrepreneurs de la construction (7 179) et du commerce (7 056) représentent près de la moitié des pertes d’emploi malgré une baisse respective de 36 % et 33 %. Les activités de commerce considérées pendant les confinements comme « non-essentielles » concentrent les plus faibles reculs : – 25,9 % pour le commerce de l’habillement contre – 33,5 % pour les commerces alimentaires.

Les aides de l’État envers les secteurs à l’arrêt pendant la crise, ont permis de contenir temporairement la perte d’emploi des dirigeants. Dans le domaine de l’hébergement, restauration et débit de boissons, 4 377 femmes et hommes se sont retrouvés au chômage en 2020. Le secteur de la restauration concentre à lui seul plus des trois-quarts des chefs d’entreprise impactés.

Les difficultés sont également présentes dans le domaine du service. 4 372 entrepreneurs ont perdu leur emploi dans les services aux entreprises. De fortes disparités sont constatées entre les différentes activités du secteur. Les activités liées à l’emploi particulièrement en difficulté en 2019, connaissent le plus fort recul (- 45,5 %) tout comme l’activité de nettoyage de bâtiments (416 entrepreneurs impactés contre 624 en 2019).

Le secteur information et communication connaît la plus faible évolution ; 935 entrepreneurs ont perdu leur emploi en 2020, contre 1 158 en 2019.


L’ensemble du territoire enregistre une diminution du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Les régions Ile-de-France (23,9 %), Auvergne-Rhône-Alpes (10,8 %) et PACA (10,7 %) représentent à elles seules près de la moitié des pertes d’emploi en France. Dans trois régions la baisse des pertes d’emploi des dirigeants est supérieure à 35 % : Grand Est (2 271 ; – 35,1%), Auvergne-Rhône-Alpes (3362 ; – 36,6 %), Centre-Val de Loire (985 ; – 36,8 %).

La Martinique, seul département français à connaitre une augmentation des chefs d’entreprise en situation de « chômage »

L’Outre-mer fait face à un recul moins conséquent (- 6,2 %) en raison d’une augmentation significative de 61,4 % en Martinique.

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COVID-19 – Observatoire 2019 en Occitanie

Communiqué de presse

Paris, le 30 juin 2020

COVID-19 – Observatoire 2019 en Occitanie : après la crise, la protection des chefs d’entreprise doit être une priorité

4 319 femmes et hommes dirigeants ont déjà perdu leur emploi en 2019

 et l’année 2020 s’annonce dramatique

La crise sanitaire que traverse actuellement la France bouleverse l’économie du pays et met en péril de nombreuses entreprises et dirigeants. Selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs réalisé par l’association GSC et la société Altares, déjà 4 319 femmes et hommes chefs d’entreprise de la région Occitanie avaient perdu leur emploi en 2019. Cette situation alarmante risque de devenir dramatique pour l’année 2020.

L’indemnisation en vigueur depuis le 1er novembre 2019 avec la loi « Avenir professionnel », n’est pas à la hauteur pour ses hommes et femmes qui se retrouvent en situation de chômage. Une prise de conscience de l’ensemble des parties prenantes doit avoir lieu pour que la protection des chefs d’entreprise devienne une priorité.

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC :

« Combien d’entreprises mettront la clé sous la porte après cette crise ? Nous ne le savons pas encore mais la situation est catastrophique pour ces femmes et hommes chefs d’entreprise. Les mesures économiques annoncées par le gouvernement pour les soutenir sont un premier pas. Mais cette crise doit nous servir d’électrochoc sur l’ensemble des territoires. Après cette catastrophe, la nécessité de protéger les entrepreneurs n’est plus à prouver. Il sera désormais criminel de ne pas informer et encourager les entrepreneurs à anticiper les risques liés à la perte d’emploi. L’ensemble des réseaux d’accompagnement de l’Occitanie doivent informer encore et encore les dirigeants sur les conséquences de cette perte d’activité et des solutions d’assurance perte d’emploi qui existent. C’est notre responsabilité sociale à tous. »

Alors que l’âge médian des dirigeants impactés en Occitanie s’établit à 46,9 ans en 2019, les effets dévastateurs du COVID-19 laissent penser que toutes les tranches d’âges seront impactées cette année. Les secteurs les plus touchés en 2019 dans la région comme la construction, le commerce et l’hébergement, restauration et débits de boissons devront également faire face à de nouvelles difficultés en 2020. Depuis le 15 mars, de nombreux dirigeants ont dû fermer leur établissement ou mettre leur activité à l’arrêt laissant présager des situations financières dramatiques qui pourront engendrer des liquidations judiciaires. Ces secteurs représentaient déjà plus de la moitié des pertes d’emploi en Occitane en 2019 avec 963 entreprises impactées dans la construction, 947 sociétés liquidées dans le commerce et 665 dans le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons.

Secteurs d’activités

« Depuis mai 2019, le nombre de défaillances d’entreprises a reculé continuellement chaque mois, une baisse qui s’est même accélérée début 2020. Mais une crise incomparable a rebattu les cartes à partir de mars. Au drame sanitaire provoqué sur toute la planète par la pandémie de Covid-19, s’est ajoutée une catastrophe économique d’une ampleur sans précèdent. En France, plus d’un million d’établissements a été contraint brutalement de recourir à l’activité partielle. Pour 150 000 TPE le dépôt de bilan a été évité grâce au recours au prêt garanti par l’état. Mais cela sera – t ’il suffisant pour sauver durablement des milliers d’entrepreneurs de la cessation de paiement ? Pour beaucoup de chefs d’entreprises il faut trouver du cash urgemment, c’est vital pour réussir l’après confinement, tenir l’activité à flot durant les prochains mois et conserver son emploi. » explique Thierry MILLON, Directeur des études Altares

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COVID-19 – Observatoire 2019 en Hauts-de-France

Communiqué de presse

Paris, le 30 juin 2020

COVID-19 – Observatoire 2019 en Hauts-de-France : après la crise, la protection des chefs d’entreprise doit être une priorité

3 737 femmes et hommes dirigeants ont déjà perdu leur emploi en 2019,

 et l’année 2020 s’annonce dramatique.

La crise sanitaire que traverse actuellement la France bouleverse l’économie du pays et met en péril de nombreuses entreprises et dirigeants. Selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs réalisé par l’association GSC et la société Altares, déjà 3 737 femmes et hommes chefs d’entreprise de la région Hauts-de-France avaient perdu leur emploi en 2019. Cette situation alarmante risque de devenir dramatique pour l’année 2020.

L’indemnisation en vigueur depuis le 1er novembre 2019 avec la loi « Avenir professionnel », n’est pas à la hauteur pour ces hommes et femmes qui se retrouvent en situation de chômage. Une prise de conscience de l’ensemble des parties prenantes doit avoir lieu pour que la protection des chefs d’entreprise devienne une priorité.

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC :

« Combien d’entreprises mettront la clé sous la porte après cette crise ? Nous ne le savons pas encore mais la situation est catastrophique pour ces femmes et hommes chefs d’entreprise. Les mesures économiques annoncées par le gouvernement pour les soutenir sont un premier pas. Mais cette crise doit nous servir d’électrochoc sur l’ensemble des territoires. Après cette catastrophe, la nécessité de protéger les entrepreneurs n’est plus à prouver. Il sera désormais criminel de ne pas informer et encourager les entrepreneurs à anticiper les risques liés à la perte d’emploi. L’ensemble des réseaux d’accompagnement de la région Hauts-de-France doivent informer encore et encore les dirigeants sur les conséquences de cette perte d’activité et des solutions d’assurance perte d’emploi qui existent. C’est notre responsabilité sociale à tous. ».

Alors que l’âge médian des dirigeants impactés en Hauts-de-France s’établit à 45 ans en 2019, les effets dévastateurs du COVID-19 laissent penser que toutes les tranches d’âges seront impactées cette année. Les secteurs les plus touchés en 2019 dans la région comme la construction, le commerce et l’hébergement, restauration et débits de boissons devront également faire face à de nouvelles difficultés en 2020. Depuis le 15 mars, de nombreux dirigeants ont dû fermer leur établissement ou mettre leur activité à l’arrêt laissant présager des situations financières dramatiques qui pourront engendrer des liquidations judiciaires. Ces secteurs représentaient déjà plus de la moitié des pertes d’emploi en Hauts-de-France en 2019 avec 913 entreprises impactées dans le commerce, 788 sociétés liquidées dans la construction et 545 dans le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons.

Secteurs d’activités

« Depuis mai 2019, le nombre de défaillances d’entreprises a reculé continuellement chaque mois, une baisse qui s’est même accélérée début 2020. Mais une crise incomparable a rebattu les cartes à partir de mars. Au drame sanitaire provoqué sur toute la planète par la pandémie de Covid-19, s’est ajoutée une catastrophe économique d’une ampleur sans précèdent. En France, plus d’un million d’établissements a été contraint brutalement de recourir à l’activité partielle. Pour 150 000 TPE le dépôt de bilan a été évité grâce au recours au prêt garanti par l’état. Mais cela sera – t ’il suffisant pour sauver durablement des milliers d’entrepreneurs de la cessation de paiement ? Pour beaucoup de chefs d’entreprises il faut trouver du cash urgemment, c’est vital pour réussir l’après confinement, tenir l’activité à flot durant les prochains mois et conserver son emploi. » explique Thierry MILLON, Directeur des études Altares.

Observatoire de l’emploi des entrepreneurs

 

 

COVID-19 – Observatoire 2019 en Grand Est

Communiqué de presse

Paris, le 30 juin 2020

COVID-19 – Observatoire 2019 en Grand Est : après la crise, la protection des chefs d’entreprise doit être une priorité

3 772 femmes et hommes dirigeants ont déjà perdu leur emploi en 2019,

 et l’année 2020 s’annonce dramatique

La crise sanitaire que traverse actuellement la France bouleverse l’économie du pays et met en péril de nombreuses entreprises et dirigeants. Selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs réalisé par l’association GSC et la société Altares, déjà 3 772 femmes et hommes chefs d’entreprise de la région Grand Est avaient perdu leur emploi en 2019. Cette situation alarmante risque de devenir dramatique pour l’année 2020.

L’indemnisation en vigueur depuis le 1er novembre 2019 avec la loi « Avenir professionnel », n’est pas à la hauteur pour ces hommes et femmes qui se retrouvent en situation de chômage. Une prise de conscience de l’ensemble des parties prenantes doit avoir lieu pour que la protection des chefs d’entreprise devienne une priorité.

 

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC :

« Combien d’entreprises mettront la clé sous la porte après cette crise ? Nous ne le savons pas encore mais la situation est catastrophique pour ces femmes et hommes chefs d’entreprise. Les mesures économiques annoncées par le gouvernement pour les soutenir sont un premier pas. Mais cette crise doit nous servir d’électrochoc sur l’ensemble des territoires. Après cette catastrophe, la nécessité de protéger les entrepreneurs n’est plus à prouver. Il sera désormais criminel de ne pas informer et encourager les entrepreneurs à anticiper les risques liés à la perte d’emploi. L’ensemble des réseaux d’accompagnement de la région Grand Est doivent informer encore et encore les dirigeants sur les conséquences de cette perte d’activité et des solutions d’assurance perte d’emploi qui existent. C’est notre responsabilité sociale à tous. ».

Alors que l’âge médian des dirigeants impactés du Grand Est s’établit à 46,3 ans en 2019, les effets dévastateurs du COVID-19 laissent penser que toutes les tranches d’âges seront impactées cette année. Les secteurs les plus touchés en 2019 dans la région comme la construction, le commerce et l’hébergement, restauration et débits de boissons devront également faire face à de nouvelles difficultés en 2020. Depuis le 15 mars, de nombreux dirigeants ont dû fermer leur établissement ou mettre leur activité à l’arrêt laissant présager des situations financières dramatiques qui pourront engendrer des liquidations judiciaires. Ces secteurs représentaient déjà plus de la moitié des pertes d’emploi du Grand Est en 2019 avec 937 entreprises impactées dans le commerce, 789 sociétés liquidées dans la construction et 558 dans le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons.

Secteurs d’activités

« Depuis mai 2019, le nombre de défaillances d’entreprises a reculé continuellement chaque mois, une baisse qui s’est même accélérée début 2020. Mais une crise incomparable a rebattu les cartes à partir de mars. Au drame sanitaire provoqué sur toute la planète par la pandémie de Covid-19, s’est ajoutée une catastrophe économique d’une ampleur sans précèdent. En France, plus d’un million d’établissements a été contraint brutalement de recourir à l’activité partielle. Pour 150 000 TPE le dépôt de bilan a été évité grâce au recours au prêt garanti par l’état. Mais cela sera-t ’il suffisant pour sauver durablement des milliers d’entrepreneurs de la cessation de paiement ? Pour beaucoup de chefs d’entreprises il faut trouver du cash urgemment, c’est vital pour réussir l’après confinement, tenir l’activité à flot durant les prochains mois et conserver son emploi. » explique Thierry MILLON, Directeur des études Altares.

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COVID-19 – Observatoire 2019 en Ile-de-France

Communiqué de presse

Paris, le 30 juin 2020

 

COVID-19 – Observatoire 2019 en Ile-de-France : après la crise, la protection des chefs d’entreprise doit être une priorité

10 732 femmes et hommes dirigeants ont déjà perdu leur emploi en 2019,

 et l’année 2020 s’annonce dramatique

La crise sanitaire que traverse actuellement la France bouleverse l’économie du pays et met en péril de nombreuses entreprises et dirigeants. Selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs réalisé par l’association GSC et la société Altares, déjà 10 732 femmes et hommes chefs d’entreprise de la région Ile-de-France avaient perdu leur emploi en 2019. Cette situation alarmante risque de devenir dramatique pour l’année 2020.

L’indemnisation en vigueur depuis le 1er novembre 2019 avec la loi « Avenir professionnel », n’est pas à la hauteur pour ces hommes et femmes qui se retrouvent en situation de chômage. Une prise de conscience de l’ensemble des parties prenantes doit avoir lieu pour que la protection des chefs d’entreprise devienne une priorité.

 

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC :

« Combien d’entreprises mettront la clé sous la porte après cette crise ? Nous ne le savons pas encore mais la situation est catastrophique pour ces femmes et hommes chefs d’entreprise. Les mesures économiques annoncées par le gouvernement pour les soutenir sont un premier pas. Mais cette crise doit nous servir d’électrochoc sur l’ensemble des territoires. Après cette catastrophe, la nécessité de protéger les entrepreneurs n’est plus à prouver. Il sera désormais criminel de ne pas informer et encourager les entrepreneurs à anticiper les risques liés à la perte d’emploi. L’ensemble des réseaux d’accompagnement de la région Ile-de-France doivent informer encore et encore les dirigeants sur les conséquences de cette perte d’activité et des solutions d’assurance perte d’emploi qui existent. C’est notre responsabilité sociale à tous. ».

Alors que l’âge médian des dirigeants impactés en Ile-de-France s’établit à 46,1 ans en 2019, les effets dévastateurs du COVID-19 laissent penser que toutes les tranches d’âges seront impactées cette année. Les secteurs les plus touchés en 2019 dans la région comme la construction, le commerce et les services aux entreprises devront également faire face à de nouvelles difficultés en 2020. Depuis le 15 mars, de nombreux dirigeants ont dû fermer leur établissement ou mettre leur activité à l’arrêt laissant présager des situations financières dramatiques qui pourront engendrer des liquidations judiciaires. Ces secteurs représentaient déjà plus de la moitié des pertes d’emploi en Ile-de-France en 2019 avec 2 931 entreprises impactées dans la construction, 2 192 sociétés liquidées dans le commerce et 1 738 dans le secteur des services aux entreprises.

Secteurs d’activités

 

« Depuis mai 2019, le nombre de défaillances d’entreprises a reculé continuellement chaque mois, une baisse qui s’est même accélérée début 2020. Mais une crise incomparable a rebattu les cartes à partir de mars. Au drame sanitaire provoqué sur toute la planète par la pandémie de Covid-19, s’est ajoutée une catastrophe économique d’une ampleur sans précèdent. En France, plus d’un million d’établissements a été contraint brutalement de recourir à l’activité partielle. Pour 150 000 TPE le dépôt de bilan a été évité grâce au recours au prêt garanti par l’état. Mais cela sera-t ’il suffisant pour sauver durablement des milliers d’entrepreneurs de la cessation de paiement ? Pour beaucoup de chefs d’entreprises il faut trouver du cash urgemment, c’est vital pour réussir l’après confinement, tenir l’activité à flot durant les prochains mois et conserver son emploi. » explique Thierry MILLON, Directeur des études Altares.

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COVID-19 – Observatoire 2019 en Pays-de-la-Loire

Communiqué de presse

Paris, le 18 juin 2020

 

COVID-19 – Observatoire 2019 en Pays-de-la-Loire : après la crise, la protection des chefs d’entreprise doit être une priorité

2 123 femmes et hommes dirigeants ont déjà perdu leur emploi en 2019,

 et l’année 2020 s’annonce dramatique.

La crise sanitaire que traverse actuellement la France bouleverse l’économie du pays et met en péril de nombreuses entreprises et dirigeants. Selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs réalisé par l’association GSC et la société Altares, déjà 2 123 femmes et hommes chefs d’entreprise de la région Pays-de-la-Loire avaient perdu leur emploi en 2019. Cette situation alarmante risque de devenir dramatique pour l’année 2020.

L’indemnisation en vigueur depuis le 1er novembre 2019 avec la loi « Avenir professionnel », n’est pas à la hauteur pour ces hommes et femmes qui se retrouvent en situation de chômage. Une prise de conscience de l’ensemble des parties prenantes doit avoir lieu pour que la protection des chefs d’entreprise devienne une priorité.

 

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC :

« Combien d’entreprises mettront la clé sous la porte après cette crise ? Nous ne le savons pas encore mais la situation est catastrophique pour ces femmes et hommes chefs d’entreprise. Les mesures économiques annoncées par le gouvernement pour les soutenir sont un premier pas. Mais cette crise doit nous servir d’électrochoc sur l’ensemble des territoires. Après cette catastrophe, la nécessité de protéger les entrepreneurs n’est plus à prouver. Il sera désormais criminel de ne pas informer et encourager les entrepreneurs à anticiper les risques liés à la perte d’emploi. L’ensemble des réseaux d’accompagnement de la région Pays-de-la-Loire doivent informer encore et encore les dirigeants sur les conséquences de cette perte d’activité et des solutions d’assurance perte d’emploi qui existent. C’est notre responsabilité sociale à tous. ».

Alors que l’âge médian des dirigeants impactés des Pays-de-la-Loire s’établit à 45,8 ans en 2019, les effets dévastateurs du COVID-19 laissent penser que toutes les tranches d’âges seront impactées cette année. Les secteurs les plus touchés en 2019 dans la région comme la construction, le commerce et l’hébergement, restauration et débits de boissons devront également faire face à de nouvelles difficultés en 2020. Depuis le 15 mars, de nombreux dirigeants ont dû fermer leur établissement ou mettre leur activité à l’arrêt laissant présager des situations financières dramatiques qui pourront engendrer des liquidations judiciaires. Ces secteurs représentaient déjà plus de la moitié des pertes d’emploi des Pays-de-la-Loire en 2019 avec 441 entreprises impactées dans le commerce, 424 sociétés liquidées dans la construction et 272 dans le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons.

Secteurs d’activités

 

« Depuis mai 2019, le nombre de défaillances d’entreprises a reculé continuellement chaque mois, une baisse qui s’est même accélérée début 2020. Mais une crise incomparable a rebattu les cartes à partir de mars. Au drame sanitaire provoqué sur toute la planète par la pandémie de Covid-19, s’est ajoutée une catastrophe économique d’une ampleur sans précèdent. En France, plus d’un million d’établissements a été contraint brutalement de recourir à l’activité partielle. Pour 150 000 TPE le dépôt de bilan a été évité grâce au recours au prêt garanti par l’état. Mais cela sera – t ’il suffisant pour sauver durablement des milliers d’entrepreneurs de la cessation de paiement ? Pour beaucoup de chefs d’entreprises il faut trouver du cash urgemment, c’est vital pour réussir l’après confinement, tenir l’activité à flot durant les prochains mois et conserver son emploi. » explique Thierry MILLON, Directeur des études Altares

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COVID-19 – Observatoire 2019 en Nouvelle-Aquitaine

Communiqué de presse

Paris, le 10 juin 2020

COVID-19 – Observatoire 2019 en Nouvelle-Aquitaine : après la crise, la protection des chefs d’entreprise doit être une priorité

4 102 femmes et hommes dirigeants ont déjà perdu leur emploi en 2019,

 et l’année 2020 s’annonce dramatique

La crise sanitaire que traverse actuellement la France bouleverse l’économie du pays et met en péril de nombreuses entreprises et dirigeants. Selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs réalisé par l’association GSC et la société Altares, déjà 4 102 femmes et hommes chefs d’entreprise de la région Nouvelle-Aquitaine avaient perdu leur emploi en 2019. Cette situation alarmante risque de devenir dramatique pour l’année 2020.

L’indemnisation en vigueur depuis le 1er novembre 2019 avec la loi « Avenir professionnel », n’est pas à la hauteur pour ces hommes et femmes qui se retrouvent en situation de chômage. Une prise de conscience de l’ensemble des parties prenantes doit avoir lieu pour que la protection des chefs d’entreprise devienne une priorité.

 

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC :

« Combien d’entreprises mettront la clé sous la porte après cette crise ? Nous ne le savons pas encore mais la situation est catastrophique pour ces femmes et hommes chefs d’entreprise. Les mesures économiques annoncées par le gouvernement pour les soutenir sont un premier pas. Mais cette crise doit nous servir d’électrochoc sur l’ensemble des territoires. Après cette catastrophe, la nécessité de protéger les entrepreneurs n’est plus à prouver. Il sera désormais criminel de ne pas informer et encourager les entrepreneurs à anticiper les risques liés à la perte d’emploi. L’ensemble des réseaux d’accompagnement de la région Nouvelle-Aquitaine doivent informer encore et encore les dirigeants sur les conséquences de cette perte d’activité et des solutions d’assurance perte d’emploi qui existent. C’est notre responsabilité sociale à tous. ».

Alors que l’âge médian des dirigeants impactés en Nouvelle-Aquitaine s’établit à 46,9 ans en 2019, les effets dévastateurs du COVID-19 laissent penser que toutes les tranches d’âges seront impactées cette année. Les secteurs les plus touchés en 2019 dans la région comme la construction, le commerce et l’hébergement, restauration et débits de boissons devront également faire face à de nouvelles difficultés en 2020. Depuis le 15 mars, de nombreux dirigeants ont dû fermer leur établissement ou mettre leur activité à l’arrêt laissant présager des situations financières dramatiques qui pourront engendrer des liquidations judiciaires. Ces secteurs représentaient déjà plus de la moitié des pertes d’emploi en Nouvelle-Aquitaine en 2019 avec 850 entreprises impactées dans le commerce, 796 sociétés liquidées dans la construction et 539 dans le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons.

 

« Depuis mai 2019, le nombre de défaillances d’entreprises a reculé continuellement chaque mois, une baisse qui s’est même accélérée début 2020. Mais une crise incomparable a rebattu les cartes à partir de mars. Au drame sanitaire provoqué sur toute la planète par la pandémie de Covid-19, s’est ajoutée une catastrophe économique d’une ampleur sans précèdent. En France, plus d’un million d’établissements a été contraint brutalement de recourir à l’activité partielle. Pour 150 000 TPE le dépôt de bilan a été évité grâce au recours au prêt garanti par l’état. Mais cela sera-t ’il suffisant pour sauver durablement des milliers d’entrepreneurs de la cessation de paiement ? Pour beaucoup de chefs d’entreprises il faut trouver du cash urgemment, c’est vital pour réussir l’après confinement, tenir l’activité à flot durant les prochains mois et conserver son emploi. » explique Thierry MILLON, Directeur des études Altares.

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