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Grand-Est : 3 758 dirigeants d’entreprise ont perdu leur emploi en 2018

Observatoire de l’emploi des entrepreneurs :

Dans le Grand Est, 3 758 femmes et hommes dirigeants d’entreprise ont perdu leur emploi en 2018

L’association GSC et la société Altares, dévoilent la troisième vague des chiffres de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. Avec 3 758 femmes et hommes entrepreneurs en situation de chômage en 2018, la région Grand Est représente près de 7,5% des pertes d’emploi des dirigeants d’entreprise en France. Si le nombre de dirigeants impactés est légèrement inférieur à celui de l’an passé, il demeure intolérable pour l’association GSC car nombre d’entre eux ne disposent d’aucune protection sociale « chômage ».

Grand Est : des résultats contrastés sur le territoire

Dans le Grand Est, 3 758 chefs d’entreprises ont perdu leur emploi en 2018, soit une baisse de 0,8% par rapport à 2017.

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC :

« 3 758, ce chiffre est insoutenable ! Les chefs d’entreprises en situation de perte d’emploi ne sont pas pris en charge par Pôle emploi et ne bénéficient d’aucune protection chômage. Pour éviter une catastrophe financière, les dirigeants peuvent prendre une assurance volontaire. Encore faut-il qu’ils sachent que cette dernière existe et qu’elle joue le même rôle que les allocations Pôle emploi pour les salariés. La mobilisation de l’ensemble des acteurs de la région est indispensable pour sensibiliser les entrepreneurs aux conséquences de la perte d’emploi. C’est une nécessité sociale et économique. »

Si le nombre d’entrepreneurs en situation de chômage est en baisse dans la plupart des départements, certains territoires se trouvent plus impactés. Dans l’Aube, 226 chefs d’entreprises ont ainsi perdu leur emploi en 2018, soit 37,8% de plus qu’en 2017. Le département des Ardennes voit également la situation se dégrader avec 209 dirigeants concernés en 2018 soit une augmentation de 20,8%.

Il est suivi de la Marne avec 390 chefs d’entreprise impactés soit 9,2%. Dans une moindre mesure, le Haut-Rhin connaît une légère hausse (+1,7% soit 547 entrepreneurs).

Sur les dix départements qui constituent la région Grand Est, six enregistrent tout de même une baisse. La Haute-Marne connaît une amélioration significative, le nombre de dirigeants d’entreprise ayant perdu leur emploi en 2018 retombe à 78 soit 22,8% de moins qu’en 2017. Le département de la Meuse affiche quant à lui une diminution de 13,4%, le nombre d’entrepreneurs impactés passant de 97 en 2017 à 84 en 2018. Il est suivi de la Moselle avec 649 chefs d’entreprise concernés soit une baisse de 11,2%. La Meurthe-et-Moselle, avec 422 entrepreneurs en situation de chômage en 2018 enregistre une baisse de 8,1%. Dans les Vosges 271 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi soit un recul de 1,8 %. Enfin, le Bas-Rhin affiche une perte moins importante (-1,0% soit 882 chefs d’entreprise).

Près de 54,5% des entreprises du Grand Est, impactées par la perte d’emploi de leur dirigeant, comptaient un ou deux salariés. L’âge médian des dirigeants d’entreprises en situation de perte d’emploi sur le territoire est de 45,8 ans pour 2018 (46 ans sur l’ensemble de la France).

Comme en 2017, les secteurs du commerce, de la construction et de l’hébergement, restauration et débits de boissons concentrent à eux trois plus de la moitié des pertes d’emploi de la région Grand Est (65,3%). Le secteur du commerce est le plus impacté avec 962 entrepreneurs en situation de chômage en 2018 dont 553 exerçant dans le commerce de détail. Il est suivi par celui de la construction avec 879 chefs d’entreprise touchés. Le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons concentre 602 des pertes d’emploi de dirigeants. Parmi ces commerçants, 438 pertes d’emploi concernent la restauration.

Le nombre d’entrepreneurs en situation de chômage en France reste toujours trop élevé

La baisse entamée il y a trois ans connaît un ralentissement. En 2018, 50 185 dirigeants d’entreprises ont dû faire face à une liquidation judiciaire, un nombre stable (+0,3%) par rapport à 2017. Plus du tiers (35,8%) des dirigeants touchés par la perte de leur emploi en 2018 a plus de 50 ans. On pourrait s’attendre à ce que les entrepreneurs plus expérimentés soient mieux préparés aux aléas. Mais aujourd’hui, le modèle économique doit être sans cesse repensé sous peine de fragiliser l’entreprise. Cette nécessaire agilité n’est pas toujours aussi bien ancrée chez les quinquagénaires qui pilotent leur entreprise depuis longtemps que chez les jeunes. Or si un changement de parcours reste tout à fait envisageable pour les dirigeants de moins de 26 ans, la situation s’avère bien plus délicate pour leurs aînés de plus de 50 ans.

L’ensemble du territoire français en tension

Près de la moitié des pertes d’emploi est concentrée sur l’Ile de France (23%), la région Auvergne-Rhône-Alpes (12%) et PACA (10%). La majorité des régions françaises (9 sur 13) est impactée par la hausse du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Les territoires les plus touchés sont l’Ile-de-France (+7,3%), l’Outre-mer (+4,6%) et les Pays de la Loire (+4,2%). À contrario, les régions Provence Alpes Côte d’Azur (-7%), Languedoc-Roussillon-Midi Pyrénées (-5,3%) et Bretagne (-4,8) enregistrent un recul significatif laissant apparaître des inégalités territoriales fortes.

« Plus de 690 000 nouvelles entreprises ont été créées en 2018, dont près de la moitié en micro-entreprises ; un record ! Tous ces paris entrepreneuriaux sont portés, avant tout, par des énergies humaines capables de mobiliser des ressources autour d’un projet. Ces chefs d’entreprises acceptent alors de prendre un risque financier professionnel. Beaucoup, cependant, négligent, voire oublient, d’autres risques, plus personnels parfois. Il en est ainsi de l’assurance perte d’emploi souvent reléguée au second plan. Pourtant en 2019 les défaillances d’entreprises devraient repartir à la hausse, et les dirigeants d’entreprises en situation de perte d’emploi être toujours plus nombreux ! » commente Charles Battista Directeur Altares

 

Observatoire de l’emploi des entrepreneurs

 

Méthodologie

Les données sont issues de l’étude des entreprises en liquidation judiciaire prononcée par le Tribunal de Commerce ou de Grande Instance. Ne sont pas intégrées les procédures à l’amiable de dissolution ou de liquidation de même que les révocations des mandataires sociaux.

A propos de la GSC

La GSC est la réponse qu’ont élaborées les organisations patronales face au besoin de protection chômage des indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Générali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances. Depuis plus de 40 ans, l’association GSC se donne pour mission d’informer et de sensibiliser les chefs d’entreprise, des risques de leur situation et plus particulièrement la perte d’emploi.

A propos d’Altares

Expert de l’information sur les entreprises, Altares collecte, structure, analyse et enrichit les données BtoB afin de les rendre « intelligentes » et faciliter la prise de décision pour les directions générales et opérationnelles des entreprises. Le groupe propose son expertise sur toute la chaîne de valeur de la data. Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations BtoB, Altares se positionne comme le partenaire de référence des grands comptes, ETI, PME et organisations publiques, en leur offrant un accès privilégié à ses bases de données sur plus de 300 millions d’entreprises dans 220 pays.

 

Contacts presse

GSC

Léa Cauchi – Agence CorioLink

lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

Altares

Thierry Millon – Directeur des études

Thierry.Millon@altares.com 04 72 65 15 51

Hauts-de-France : Observatoire de l’emploi des entrepreneurs

Observatoire de l’emploi des entrepreneurs :

Dans la région Hauts-de-France 3 881 femmes et hommes dirigeants d’entreprise ont perdu leur emploi en 2018

L’association GSC et la société Altares, dévoilent la troisième vague des chiffres de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. Avec 3 881 femmes et hommes entrepreneurs en situation de chômage en 2018, la région Hauts-de-France représente près de 8% des pertes d’emploi des dirigeants d’entreprise en France. En Hauts-de-France le nombre de dirigeants impactés est supérieur à celui de l’an passé, une situation intolérable pour l’association GSC car nombre d’entre eux ne disposent d’aucune protection sociale « chômage ».

Hauts-de-France : des résultats contrastés sur le territoire

Dans la région des hauts-de-France, 3881 chefs d’entreprises ont perdu leur emploi en 2018, un chiffre en légère augmentation (0,4%) par rapport à 2017.

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC :

« 3 881, ce chiffre est insoutenable ! Les chefs d’entreprises en situation de perte d’emploi ne sont pas pris en charge par Pôle emploi et ne bénéficient d’aucune protection chômage. Pour éviter une catastrophe financière, les dirigeants peuvent prendre une assurance volontaire. Encore faut-il qu’ils sachent que cette dernière existe et qu’elle joue le même rôle que les allocations Pôle emploi pour les salariés. La mobilisation de l’ensemble des acteurs de la région est indispensable pour sensibiliser les entrepreneurs aux conséquences de la perte d’emploi. C’est une nécessité sociale et économique. »

Le nombre d’entrepreneurs en situation de chômage est en hausse dans trois des cinq départements du territoire.  Dans la Somme, 299 chefs d’entreprises ont ainsi perdu leur emploi en 2018, soit 17,7% de plus qu’en 2017. Le Pas-de-Calais voit également la situation se dégrader avec une augmentation de 6,8 % entre 2017 et 2018 avec 926 entrepreneurs impactés. Dans une moindre mesure, l’Aisne connaît une légère hausse (+0,9% soit 325 chefs d’entreprise concernés en 2018).

Les entrepreneurs du département de l’Oise sont moins impactés par la perte d’emploi qu’en 2017 (448 concernés soit 10,8% de moins que l’an passé). Avec 1883 chefs d’entreprise touchés, le Nord enregistre quant à lui une baisse de 2%.

53% des entreprises des Hauts-de-France, impactées par la perte d’emploi de leur dirigeant, comptaient un ou deux salariés. A noter que l‘âge médian des dirigeants d’entreprises en situation de perte d’emploi sur le territoire est de 45,2 ans pour 2018 (46 ans sur l’ensemble de la France).

Comme en 2017, les secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement, restauration et débits de boissons concentrent à eux trois plus de la moitié des pertes d’emploi de la région Hauts-de-France (65,6%) avec cependant des situations contrastées dans les évolutions de ces secteurs. Si les activités du commerce demeurent les plus durement frappées avec 991 entrepreneurs en situation de chômage en 2018, on note une baisse significative par rapport à 2017 (-8,2%). A l’inverse, les chefs d’entreprises de la construction sont davantage impactés que l’an passé avec une hausse de 12% soit 934 personnes concernées, dont 88% exerçaient dans le domaine du bâtiment. Le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons concentre quant à lui 619 des pertes d’emploi de dirigeants. Parmi ces commerçants, 69% des pertes d’emploi concernent la restauration.

Le nombre d’entrepreneurs en situation de chômage en France reste toujours trop élevé

La baisse entamée il y a trois ans connaît un ralentissement. En 2018, 50 185 dirigeants d’entreprises ont dû faire face à une liquidation judiciaire, un nombre stable (+0,3%) par rapport à 2017.

L’âge médian des dirigeants d’entreprises impactés est de 46 ans. Plus du tiers (35,8%) des dirigeants touchés par la perte de leur emploi en 2018 a plus de 50 ans. On pourrait s’attendre à ce que les entrepreneurs plus expérimentés soient mieux préparés aux aléas. Mais aujourd’hui, le modèle économique doit être sans cesse repensé sous peine de fragiliser l’entreprise. Cette nécessaire agilité n’est pas toujours aussi bien ancrée chez les quinquagénaires qui pilotent leur entreprise depuis longtemps que chez les jeunes. Or si un changement de parcours reste tout à fait envisageable pour les dirigeants de moins de 26 ans, la situation s’avère bien plus délicate pour leurs aînés de plus de 50 ans.

L’ensemble du territoire français en tension

Près de la moitié des pertes d’emploi est concentrée sur l’Ile de France (23%), la région Auvergne Rhône Alpes (12%) et PACA (10%). La majorité des régions françaises (9 sur 13) est impactée par la hausse du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Les territoires les plus touchés sont l’Ile-de-France (+7,3%), l’Outre-mer (+4,6%) et les Pays de la Loire (+4,2%). À contrario, les régions Provence Alpes Côte d’Azur (-7%), Languedoc-Roussillon-Midi Pyrénées (-5,3%) et Bretagne (-4,8) enregistrent un recul significatif laissant apparaître des inégalités territoriales fortes.

« Plus de 690 000 nouvelles entreprises ont été créées en 2018, dont près de la moitié en micro-entreprises ; un record ! Tous ces paris entrepreneuriaux sont portés, avant tout, par des énergies humaines capables de mobiliser des ressources autour d’un projet. Ces chefs d’entreprises acceptent alors de prendre un risque financier professionnel. Beaucoup, cependant, négligent, voire oublient, d’autres risques, plus personnels parfois. Il en est ainsi de l’assurance perte d’emploi souvent reléguée au second plan. Pourtant en 2019 les défaillances d’entreprises devraient repartir à la hausse, et les dirigeants d’entreprises en situation de perte d’emploi être toujours plus nombreux ! » commente Charles Battista Directeur Altares

Observatoire de l’emploi des entrepreneurs

Méthodologie

Les données sont issues de l’étude des entreprises en liquidation judiciaire prononcée par le Tribunal de Commerce ou de Grande Instance. Ne sont pas intégrées les procédures à l’amiable de dissolution ou de liquidation de même que les révocations des mandataires sociaux.

A propos de la GSC

La GSC est la réponse qu’ont élaborées les organisations patronales face au besoin de protection chômage des indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Générali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances. Depuis plus de 40 ans, l’association GSC se donne pour mission d’informer et de sensibiliser les chefs d’entreprise, des risques de leur situation et plus particulièrement la perte d’emploi.

A propos d’Altares

Expert de l’information sur les entreprises, Altares collecte, structure, analyse et enrichit les données BtoB afin de les rendre « intelligentes » et faciliter la prise de décision pour les directions générales et opérationnelles des entreprises. Le groupe propose son expertise sur toute la chaîne de valeur de la data. Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations BtoB, Altares se positionne comme le partenaire de référence des grands comptes, ETI, PME et organisations publiques, en leur offrant un accès privilégié à ses bases de données sur plus de 300 millions d’entreprises dans 220 pays.

 

Contacts presse

GSC

Léa Cauchi – Agence CorioLink

lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

Altares

Thierry Millon – Directeur des études

Thierry.Millon@altares.com 04 72 65 15 51

Auvergne-Rhône-Alpes: 6 028 dirigeants d’entreprise ont perdu leur emploi en 2018

Observatoire de l’emploi des entrepreneurs :

En Auvergne-Rhône-Alpes, 6 028 femmes et hommes dirigeants d’entreprise ont perdu leur emploi en 2018

L’association GSC et la société Altares, dévoilent la troisième vague des chiffres de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. Avec 6 028 femmes et hommes entrepreneurs en situation de chômage en 2018, l’Auvergne-Rhône-Alpes représente 12% des pertes d’emploi des dirigeants d’entreprise en France. Si le nombre de dirigeants impactés est inférieur à celui de l’an passé, il demeure intolérable pour l’association GSC car nombre d’entre eux ne disposent d’aucune protection sociale « chômage ».

Auvergne-Rhône-Alpes : des résultats contrastés sur le territoire

En Auvergne-Rhône-Alpes, 6 028 chefs d’entreprises ont perdu leur emploi en 2018, soit une baisse de 2,9% par rapport à 2017.

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC :

« 6 028, ce chiffre est insoutenable ! Les chefs d’entreprises en situation de perte d’emploi ne sont pas pris en charge par Pôle emploi et ne bénéficient d’aucune protection chômage. Pour éviter une catastrophe financière, les dirigeants peuvent prendre une assurance volontaire. Encore faut-il qu’ils sachent que cette dernière existe et qu’elle joue le même rôle que les allocations Pôle emploi pour les salariés. La mobilisation de l’ensemble des acteurs de la région est indispensable pour sensibiliser les entrepreneurs aux conséquences de la perte d’emploi. C’est une nécessité sociale et économique. »

Si le nombre d’entrepreneurs en situation de chômage est en baisse dans les trois quarts des départements, certains territoires se trouvent plus impactés. Dans l’Allier, 205 chefs d’entreprises ont ainsi perdu leur emploi en 2018, soit 13,3% de plus qu’en 2017. Le Puy du Dôme voit également la situation se dégrader avec une augmentation de 9,7 % entre 2017 et 2018. Dans une moindre mesure, le Cantal connaît une légère hausse (+1,3%). A noter que la Haute-Loire est le seul département à connaître une stabilité entre les deux années.

Sur les douze départements qui constituent la région Auvergne-Rhône-Alpes, sept enregistrent tout de même une baisse. L’Isère connaît la plus nette amélioration, le nombre de dirigeants d’entreprise ayant perdu leur emploi en 2018 retombe à 1 017 soit 13,2% de moins qu’en 2017. Le département de la Savoie affiche une diminution de 6,5% au regard de l’année 2017. Il est suivi par le Rhône avec 1 524 chefs d’entreprise impactés soit une baisse de 4,1%. L’Ain, avec 377 entrepreneurs en situation de chômage en 2018 enregistre quant à lui une baisse de 3,3%. Trois départements affichent un recul moins important : l’Ardèche (-1%), la Loire (-1,3%) et de la Drôme (-1,5%).

Près de 54% des entreprises d’Auvergne-Rhône-Alpes, impactées par la perte d’emploi de leur dirigeant, comptaient un ou deux salariés. L’âge médian des dirigeants d’entreprises en situation de perte d’emploi sur le territoire est de 45,4 ans pour 2018 (46 ans sur l’ensemble de la France).

Comme en 2017, les secteurs de la construction, du commerce et de l’hébergement, restauration et débits de boissons concentrent à eux trois plus de la moitié des pertes d’emploi de la région Auvergne-Rhône-Alpes (65,5%). Le secteur de la construction est le plus impacté avec 1 532 entrepreneurs en situation de chômage en 2018 dont 1 289 exerçant dans le domaine du bâtiment. Il est suivi par celui du commerce avec 1 401 chefs d’entreprise touchés. Le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons concentre 1014 des pertes d’emploi de dirigeants. Parmi ces commerçants, 665 pertes d’emploi concernent la restauration. L’industrie semble plus épargnée avec près un recul de près de 12% du nombre d’entrepreneurs impactés.

Le nombre d’entrepreneurs en situation de chômage en France reste toujours trop élevé

La baisse entamée il y a trois ans connaît un ralentissement. En 2018, 50 185 dirigeants d’entreprises ont dû faire face à une liquidation judiciaire, un nombre stable (+0,3%) par rapport à 2017. Plus du tiers (35,8%) des dirigeants touchés par la perte de leur emploi en 2018 a plus de 50 ans. On pourrait s’attendre à ce que les entrepreneurs plus expérimentés soient mieux préparés aux aléas. Mais aujourd’hui, le modèle économique doit être sans cesse repensé sous peine de fragiliser l’entreprise. Cette nécessaire agilité n’est pas toujours aussi bien ancrée chez les quinquagénaires qui pilotent leur entreprise depuis longtemps que chez les jeunes. Or si un changement de parcours reste tout à fait envisageable pour les dirigeants de moins de 26 ans, la situation s’avère bien plus délicate pour leurs aînés de plus de 50 ans.

L’ensemble du territoire français en tension

Près de la moitié des pertes d’emploi est concentrée sur l’Ile de France (23%), la région Auvergne-Rhône-Alpes (12%) et PACA (10%). La majorité des régions françaises (9 sur 13) est impactée par la hausse du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Les territoires les plus touchés sont l’Ile-de-France (+7,3%), l’Outre-mer (+4,6%) et les Pays de la Loire (+4,2%). À contrario, les régions Provence Alpes Côte d’Azur (-7%), Languedoc-Roussillon-Midi Pyrénées (-5,3%) et Bretagne (-4,8) enregistrent un recul significatif laissant apparaître des inégalités territoriales fortes.

« Plus de 690 000 nouvelles entreprises ont été créées en 2018, dont près de la moitié en micro-entreprises ; un record ! Tous ces paris entrepreneuriaux sont portés, avant tout, par des énergies humaines capables de mobiliser des ressources autour d’un projet. Ces chefs d’entreprises acceptent alors de prendre un risque financier professionnel. Beaucoup, cependant, négligent, voire oublient, d’autres risques, plus personnels parfois. Il en est ainsi de l’assurance perte d’emploi souvent reléguée au second plan. Pourtant en 2019 les défaillances d’entreprises devraient repartir à la hausse, et les dirigeants d’entreprises en situation de perte d’emploi être toujours plus nombreux ! » commente Charles Battista Directeur Altares

Observatoire de l’emploi des entrepreneurs

Méthodologie

Les données sont issues de l’étude des entreprises en liquidation judiciaire prononcée par le Tribunal de Commerce ou de Grande Instance. Ne sont pas intégrées les procédures à l’amiable de dissolution ou de liquidation de même que les révocations des mandataires sociaux.

A propos de la GSC

La GSC est la réponse qu’ont élaborées les organisations patronales face au besoin de protection chômage des indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Générali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances. Depuis plus de 40 ans, l’association GSC se donne pour mission d’informer et de sensibiliser les chefs d’entreprise, des risques de leur situation et plus particulièrement la perte d’emploi.

A propos d’Altares

Expert de l’information sur les entreprises, Altares collecte, structure, analyse et enrichit les données BtoB afin de les rendre « intelligentes » et faciliter la prise de décision pour les directions générales et opérationnelles des entreprises. Le groupe propose son expertise sur toute la chaîne de valeur de la data. Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations BtoB, Altares se positionne comme le partenaire de référence des grands comptes, ETI, PME et organisations publiques, en leur offrant un accès privilégié à ses bases de données sur plus de 300 millions d’entreprises dans 220 pays.

 

Contacts presse

GSC

Léa Cauchi – Agence CorioLink

lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

Altares

Thierry Millon – Directeur des études

Thierry.Millon@altares.com 04 72 65 15 51

Observatoire de l’emploi des entrepreneurs

50 185 dirigeants ont perdu leur emploi en 2018

L’association GSC et la société Altares dévoilent pour la troisième année consécutive les chiffres de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. Cette nouvelle édition révèle que le nombre d’entrepreneurs ayant perdu leur emploi reste stable en 2018, à un niveau encore dramatiquement élevé pour l’économie française.

Le nombre d’entrepreneurs en situation de chômage toujours trop élevé

La baisse entamée il y a trois ans connait un ralentissement. En 2018, 50 185 dirigeants d’entreprises ont dû faire face à une liquidation judiciaire, un nombre stable (+0,3%) par rapport à 2017.

L’âge médian des dirigeants d’entreprises impactés est de 46 ans. Un dirigeant sur dix en situation de perte d’emploi a moins de 30 ans et les chiffres montrent une progression de 6,7% en 2018 du « chômage » chez les entrepreneurs de moins de 26 ans. Cette augmentation significative s’explique en partie par une dynamique forte de création d’entreprises depuis deux ans chez les jeunes.

Plus du tiers (35,8%) des dirigeants touchés par la perte de leur emploi en 2018 a plus de 50 ans. On pourrait s’attendre à ce que les entrepreneurs plus expérimentés soient mieux préparés aux aléas. Mais aujourd’hui, le modèle économique doit être sans cesse repensé sous peine de fragiliser l’entreprise. Cette nécessaire agilité n’est pas toujours aussi bien ancrée chez les quinquagénaires qui pilotent leur entreprise depuis longtemps que chez les jeunes.

Or si un changement de parcours reste tout à fait envisageable pour les dirigeants de moins de 26 ans, la situation s’avère bien plus délicate pour leurs aînés de plus de 50 ans.

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC

« 50 185, ce chiffre est insoutenable ! La mobilisation de l’ensemble des acteurs est indispensable pour sensibiliser les entrepreneurs aux conséquences de la perte d’emploi. Tous ceux qui accompagnent quotidiennement les chefs d’entreprise doivent les informer au moins une fois par an des risques de perte d’emploi et des solutions existantes. Le coup de frein de la croissance en France et en Europe doit nous amener à beaucoup de prudence et d’anticipation pour les mois qui viennent. Doit-on attendre de voir encore davantage de nos entrepreneurs sans emploi ? Il est impératif de les informer qu’ils peuvent et doivent se protéger. C’est une nécessité sociale et économique. »

Les gérants des petites entreprises plus fortement touchés

75% des dirigeants en situation de perte d’emploi employaient moins de 3 salariés, en hausse de 1,5% sur un an.

Ce sont encore une fois les artisans, les commerçants, les gérants de TPE qui sont les plus impactés. 6 650 artisans-commerçants ont perdu leur emploi en 2018. Ce nombre est certes en baisse mais reste à un niveau élevé ; tout comme celui des professions libérales, avec 1 050 entrepreneurs au chômage (en hausse de 1,6%).

Les gérants de SARL, avec 27 919 sans emploi, forment l’essentiel des pertes (en baisse de -5,7%).
11 958 autres dirigeants étaient à la tête d’une SAS Cette hausse de 28,1% par rapport à l’an passé s’explique notamment par l’augmentation des créations d’entreprise sous ce statut juridique depuis trois ans.

17 359 des entrepreneurs concernés se trouvaient à la tête d’une société dont le chiffre d’affaires était inférieur à 500 000 euros, confirmant ainsi que les petites structures sont les plus vulnérables.

« Plus de 690 000 nouvelles entreprises ont été créées en 2018, dont près de la moitié en micro-entreprises ; un record ! Tous ces paris entrepreneuriaux sont portés, avant tout, par des énergies humaines capables de mobiliser des ressources autour d’un projet. Ces chefs d’entreprises acceptent alors de prendre un risque financier professionnel. Beaucoup, cependant, négligent, voire oublient, d’autres risques, plus personnels parfois. Il en est ainsi de l’assurance perte d’emploi souvent reléguée au second plan. Pourtant en 2019 les défaillances d’entreprises devraient repartir à la hausse, et les dirigeants d’entreprises en situation de perte d’emploi être toujours plus nombreux ! » commente Charles Battista Directeur Altares

L’ensemble du territoire français en tension

Près de la moitié des pertes d’emploi est concentrée sur l’Ile de France (23%), la région Auvergne Rhône Alpes (12%) et PACA (10%). La majorité des régions françaises (9 sur 13) est impactée par la hausse du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Les territoires les plus touchés sont l’Ile-de-France (+7,3%), l’Outre-mer (+4,6%) et les Pays de la Loire (+4,2%). À contrario, les régions Provence Alpes Côte d’Azur (-7%), Languedoc-Roussillon-Midi Pyrénées (-5,3%) et Bretagne (-4,8) enregistrent un recul significatif laissant apparaître des inégalités territoriales fortes.

Les activités en lien avec les consommateurs particulièrement exposées.

Les entrepreneurs du bâtiment (25%) et du commerce (23%) représentent toujours la moitié des pertes d’emploi malgré une légère baisse (-1,6% et -2,1%). Les dirigeants exerçant dans les professions en contact direct avec les consommateurs et dont l’activité n’est pas aisément transformable sont les plus exposés. En particulier, 1 051 boulangers et pâtissiers, 5 253 restaurateurs, et 879 coiffeurs ont perdu leur emploi.

Les entrepreneurs du secteur du transport routier de voyageurs connaissent un niveau très élevé de perte d’emploi et en particulier les taxis et VTC avec 472 entrepreneurs sans emploi (+66,8%).

Les secteurs juridiques et comptables subissent également une augmentation significative de 30,3% avec une hausse marquée pour les structures spécialisées dans le domaine juridique.

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