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RCF Savoie : Qu’est-ce qui explique la défaillance des chefs d’entreprise ?

Didier Latapie, administrateur de l’association GSC et vice-président de la CPME Rhône, était l’invité le 16 mai de l’émission « 3 questions à…RCF Savoie Mont-Blanc » pour analyser l’évolution des défaillances dans les départements de la Savoie et de la Haute-Savoie.

En 2023, ce sont 446 chefs d’entreprise qui ont perdu leur emploi en Savoie et 614 en Haute-Savoie, soit de très fortes hausses de respectivement +28% et +29%. Les activités du bâtiment et de la restauration ont été les premières impactées.

Découvrir l’interview sur le site de RCF Savoie Mont-Blanc (émission du 16 mai)

Les liquidations d’entreprises se sont multipliées en 2023 dans les Hauts-de-France

La Voix du Nord consacrait le 03 mai un article dédié à l’augmentation des pertes d’emploi dans les Hauts-de-France au cours de l’année 2023.

Si aucun secteur d’activité n’est épargné, le petit commerce a particulièrement souffert avec 1034 dirigeants touchés.

« La situation est inquiétante, mais pas surprenante, et nous l‘avions d’ailleurs prédit voilà trois ans. En 2021 et 2022, les chefs d’entreprise ont été mis sous perfusion avec les dispositifs d’aide de l’État. Mais ensuite, il a fallu rembourser. En 2024, le nombre de pertes d’emploi chez les entrepreneurs devrait être encore plus important » souligne Anthony Streicher, président de l’association GSC

 

Découvrir la suite sur LaVoixduNord.fr

France 3 Bretagne 19/20 – Pourquoi le secteur du bâtiment s’effondre ?

Le 19/20 de France 3 Bretagne consacrait son émission du 07 mai à la situation du secteur du bâtiment dans la région.

En 2023, 355 entrepreneurs du secteur du bâtiment avaient perdu leur emploi en Bretagne, c’est près de 40% de plus sur un an, selon notre Observatoire de l’Emploi des Entrepreneurs Association GSC/Altares.

De nombreux patrons du BTP ont ainsi soufferts de la baisse des carnets de commande, des difficultés de recrutement ou encore de la flambée des coûts des matériaux. Des témoignages à découvrir dans ce reportage de France 3 Bretagne.

Découvrez le reportage en intégralité

L’invité du 6/9 de France Bleu Orléans : Anthony Streicher, président de l’association GSC

Anthony Streicher, président de l’association GSC, était l’invité le 06 mai de la matinale de France Bleu Orléans pour analyser la conjoncture économique en Centre-Val de Loire.

En 2023, ce sont 1816 chefs d’entreprise qui ont perdu leur emploi dans la région, et dans l’immense majorité des cas des petits patrons (artisans, commerçants…) à la tête d’une entreprise de moins de 3 salariés. Parmi eux, très peu avaient prévu un filet de sécurité financier, d’où l’importance d’informer et sensibiliser les chefs d’entreprise sur les solutions à leur disposition pour leur permettre de rebondir en cas de coup dur, rappelle Anthony Streicher.

Interview à écouter sur le site de FranceBleu Orléans

Hauts-de-France: +19% de chefs d’entreprise perdent leur emploi

Anthony Streicher, président de l’association GSC, était le 02 mai l’invité de BFM Grand Lille pour analyser les chiffres de l’Observatoire de l’Emploi des Entrepreneurs en région Hauts-de-France.

Avec plus de 4.000 entrepreneurs en situation de perte d’emploi dans la région en 2023, ces derniers subissent la fin du « quoi qu’il en coûte », le remboursement des dettes fiscales et sociales liées au Covid ainsi qu’une conjoncture complexe marquée par l’inflation et le changement de comportement des consommateurs.

Interview à écouter sur BFMTV.COM

Pourquoi le chômage des patrons explose-t-il en Région Sud ?

Alain Gargani, administrateur de l’association GSC et président de la CPME Sud PACA était interviewé dans les colonnes du journal Nice Matin pour livrer son analyse de la situation économique en région Sud.

En 2023, plus de 5.000 entrepreneurs ont perdu leur emploi en région Sud, un record depuis la crise économique de 2016.

Face à cette situation inédite, Alain Gargani appelle les entrepreneurs à faire preuve d’anticipation : « Le dirigeant est dans une course en avant et ne se pose jamais la question de son statut et de sa protection. S’il n’est pas protégé, il peut tomber en panne et avoir des conséquences humaines très ennuyeuses. C’est ce que propose la GSC qui permet aux entrepreneurs et mandataires sociaux de percevoir un revenu en cas de perte d’emploi » rappelle-t-il.

Interview à lire en intégralité sur NiceMatin.fr

Chiffres 2023 de l’Observatoire Auvergne-Rhône-Alpes

Auvergne-Rhône-Alpes : 6 359 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2023
Une accélération de + 38,7 % qui marque un retour des niveaux d’avant-crise

6 359 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en Auvergne-Rhône-Alpes en 2023, c’est 1 774 femmes et hommes de plus qu’en 2022, soit 38,7 % sur un an, selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs de l’association GSC et du groupe Altares.

Le nombre de pertes d’emploi dépasse les seuils d’avant-crise Covid et atteint son plus haut niveau depuis la crise financière de 2016.

  • La hausse des taux d’intérêt, la fin des aides Covid et la reprise des procédures d’assignation Urssaf accentuent les problèmes de trésorerie des chefs d’entreprise.
  • Les entrepreneurs expérimentés, à la tête d’une entreprise depuis 7 ans en moyenne, ont également été impactés en 2023.
  • Les professionnels du secteur de la construction sont parmi les plus sinistrés en Auvergne-Rhône-Alpes.

L’ensemble du territoire impacté par la hausse des pertes d’emploi des dirigeants

L’ensemble de la région Auvergne-Rhône-Alpes connaît une augmentation du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage ». Le Rhône est le département le plus impacté, représentant plus d’un quart des pertes d’emploi de la région (1 649, + 43,8%).

Le Cantal enregistre la plus importante augmentation avec + 61,2 % d’entrepreneurs ayant perdu leur activité sur un an.

Dans quatre autres départements, la hausse des pertes d’emploi dépasse la barre des 40 % : Haute-Loire (+ 50,5 % ; 143), Drôme (+ 46,5 % ; 444), Puy-de-Dôme (+ 46,3 % ; 433), Isère (+ 42,8 % ; 1 091).

Dans le département de la Loire, 625 entrepreneurs sont concernés par la perte d’activité (+ 31,6 %). 440 chefs d’entreprise se sont également retrouvés sans emploi dans l’Ain, soit une hausse de 39,2 %. Ils sont 199 à avoir connu cette situation en Ardèche (+ 35,4 %). La Haute-Savoie et la Savoie comptabilisent respectivement 614 (+ 29 %) et 446 (+ 28,2 %) chefs d’entreprise ayant perdu leur activité professionnelle.

L’Allier a le plus faible taux d’augmentation : 196 dirigeants se sont retrouvés en situation de « chômage », soit 16 % de plus qu’en 2022.

Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Les chiffres de 2023 sont très alarmants, mais malheureusement peu surprenants. Hausse des taux d’intérêt, surendettement des entreprises, fin des aides Covid et du moratoire de l’Urssaf… de nombreux indicateurs laissaient craindre une accélération des liquidations judiciaires en France avec des pertes d’emploi importantes à la clé. En 2023, chaque jour, ce sont plus de 17 chefs d’entreprise qui se sont retrouvés au chômage en Auvergne-Rhône-Alpes ! Depuis deux ans, je ne cesse d’alerter sur cette réalité et sur la nécessité d’informer les chefs d’entreprise sur les solutions perte d’emploi à leur disposition. L’inaction ne doit plus être une option. »

Près de huit entrepreneurs sur dix à la tête d’une TPE de moins de 5 salariés

L’âge moyen des entrepreneurs qui ont connu une perte d’emploi en Auvergne-Rhône-Alpes est de 46,1 ans. Dans le département du Cantal, il atteint même 48,2 ans.  La perte d’activité touche une population mature pour laquelle le rebond professionnel sera plus difficile.

Près de 8 entrepreneurs sur 10 (76 %) ayant perdu leur emploi en 2023 dirigeaient une structure de moins de 3 salariés. Ces chiffres confirment la plus grande vulnérabilité des entrepreneurs à la tête de petites structures.

Près de la moitié des pertes d’emploi de la région se concentrent dans les secteurs de la construction et du commerce

Les chefs d’entreprise exerçant dans le secteur de la construction en Auvergne-Rhône-Alpes connaissent de grandes difficultés : 1 490 hommes et femmes concernés soit une augmentation de 36,6 %. Les activités du bâtiment enregistrent la pire tendance (1 322 chefs d’entreprise ; + 39,6 %).

L’inflation a durement affecté le commerce de détail avec 912 dirigeants en situation de « chômage ». Les activités en lien avec le textile et l’habillement ont également souffert de l’évolution des modes de consommation des ménages à cause de la baisse du pouvoir d’achat : 137 entreprises ont fait faillite dans ce secteur.

Dans le secteur de l’hébergement, restauration et débit de boissons, 955 femmes et hommes se sont retrouvés au « chômage » en 2023 (+ 37,8 %). Les activités de restauration concentrent plus des deux-tiers des chefs d’entreprise impactés du secteur.

Le secteur agricole présente un recul des pertes d’emploi des entrepreneurs en Auvergne-Rhône-Alpes (- 7,1 %). Dans le détail, seules les activités liées à la culture enregistrent une augmentation (+ 20,8 %).

« Certains secteurs comme le bâtiment devraient voir leur activité repartir mais, l’année 2024 s’annonce tout aussi délicate et doit nous amener à nous interroger sur le devenir de ces hommes et ces femmes. C’est désormais une nécessité, pour préserver l’économie, nous devons d’abord penser à protéger toutes celles et ceux qui créent nos richesses et nos emplois dans nos territoires. »  précise Anthony Streicher.

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Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.


À propos de l’association GSC

Depuis plus de 40 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 500 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

Contacts presse – Agence CorioLink

Léa Broussard – lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54

Léa Cauchi – lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

Chiffres 2023 de l’Observatoire Pays de la Loire

Pays de la Loire : 2 025 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2023
Une accélération de + 23 % qui marque un retour des niveaux d’avant-crise

2 025 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en Pays de la Loire en 2023, c’est 378 femmes et hommes de plus qu’en 2022, soit 23 % sur un an, selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs de l’association GSC et du groupe Altares.

Le nombre de pertes d’emploi dépasse les seuils d’avant-crise Covid et atteint son plus haut niveau depuis la crise financière de 2016.

  • La hausse des taux d’intérêt, la fin des aides Covid et la reprise des procédures d’assignation Urssaf accentuent les problèmes de trésorerie des chefs d’entreprise.
  • Les entrepreneurs expérimentés, à la tête d’une entreprise depuis 7 ans en moyenne, ont également été impactés en 2023.
  • Les professionnels du secteur du commerce sont parmi les plus sinistrés en Pays de la Loire.

L’ensemble du territoire impacté par la hausse des pertes d’emploi des dirigeants

L’ensemble de la région Pays de la Loire connaît une augmentation du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage ». La Loire-Atlantique est le département le plus impacté avec 759 dirigeants ayant perdu leur emploi (+ 14,1 %). Dans le Maine-et-Loire, 421 entrepreneurs sont concernés par la perte d’activité (+ 39,4 %).

La Sarthe enregistre également une importante augmentation avec + 32,6 % d’entrepreneurs ayant perdu leur activité en un an.

Ils sont 383 à avoir connu cette situation en Vendée, soit une hausse de 23,2 %. La Mayenne enregistre le plus faible taux d’augmentation des pertes d’activité dans le département avec + 12,5 %, soit 153 dirigeants.

Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Les chiffres de 2023 sont très alarmants, mais malheureusement peu surprenants. Hausse des taux d’intérêt, surendettement des entreprises, fin des aides Covid et du moratoire de l’Urssaf… de nombreux indicateurs laissaient craindre une accélération des liquidations judiciaires en France avec des pertes d’emploi importantes à la clé. En 2023, chaque jour, ce sont près de 6 chefs d’entreprise qui se sont retrouvés au chômage en Pays de la Loire ! Depuis deux ans, je ne cesse d’alerter sur cette réalité et sur la nécessité d’informer les chefs d’entreprise sur les solutions perte d’emploi à leur disposition. L’inaction ne doit plus être une option. »

Près de huit entrepreneurs sur dix à la tête d’une TPE de moins de 3 salariés

L’âge moyen des entrepreneurs qui ont connu une perte d’emploi en Pays de la Loire est de 45,5 ans. Dans le département de la Sarthe, il atteint même 46,2 ans. La perte d’activité touche une population mature pour laquelle le rebond professionnel sera plus difficile.

Près de 8 entrepreneurs sur 10 ayant perdu leur emploi en 2023 dirigeaient une structure de moins de 3 salariés. Ces chiffres confirment la plus grande vulnérabilité des entrepreneurs à la tête de petites structures.

Près de la moitié des pertes d’emploi se concentrent dans les secteurs du commerce et de la construction

L’inflation a durement affecté le commerce avec 461 dirigeants en situation de « chômage » en Pays de la Loire. Les activités de détail sont plus fortement affectées avec plus des deux tiers des entrepreneurs ayant perdu leur emploi dans ce secteur.

Les chefs d’entreprise exerçant des métiers dans la construction connaissent de grandes difficultés : 419 hommes et femmes concernés soit une augmentation de 27,7 %. Les activités du bâtiment enregistrent la pire tendance (354 chefs d’entreprise ; + 28,7 %).

Dans le secteur de l’hébergement, restauration et débit de boissons, 320 femmes et hommes se sont retrouvés au « chômage » en 2023 (+ 48,8 %). Les activités de restauration représentent plus de 7 chefs d’entreprise sur 10 impactés du secteur.

Le secteur agricole présente un net recul des pertes d’emploi des entrepreneurs en Pays de la Loire (- 53,5 %). Dans le détail, les éleveurs enregistrent – 59,7 %, les activités liées à la culture – 38,9 % et les chasseurs, pêcheurs, métiers forestiers – 33,3 %.

« Certains secteurs comme le bâtiment devraient voir leur activité repartir mais, l’année 2024 s’annonce tout aussi délicate et doit nous amener à nous interroger sur le devenir de ces hommes et ces femmes. C’est désormais une nécessité, pour préserver l’économie, nous devons d’abord penser à protéger toutes celles et ceux qui créent nos richesses et nos emplois dans nos territoires. »  précise Anthony Streicher.

Pour Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares : « En 2023, le ralentissement de l’économie s’est confirmé en France comme en Europe fragilisant davantage des entreprises parfois en peine à rembourser une dette devenue trop lourde. Le nombre de défaillances a augmenté de 36 %, une tendance lourde mais pas surprenante après la parenthèse Covid. Les très petites entreprises sont les plus nombreuses. Ces TPE sont généralement des structures familiales participant depuis plusieurs années à animer l’économie locale. De santé financière parfois fragile, elles doivent faire face depuis plusieurs mois à une trésorerie qui se dégrade conduisant de plus en plus de dirigeants à devoir solliciter l’accompagnement du tribunal. La croissance est attendue faible pour 2024 et les défauts d’entreprises plus nombreux qu’en 2023. L’anticipation des risques restera déterminante. »

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Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.


À propos de l’association GSC

Depuis plus de 40 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 500 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

Contacts presse – Agence CorioLink

Léa Broussard – lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54

Léa Cauchi – lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

Chiffres 2023 de l’Observatoire Région Sud

Région Sud : 5 223 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2023
Une accélération de + 29,3 % qui marque un retour des niveaux d’avant-crise

5 223 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en Région Sud en 2023, c’est 1 184 femmes et hommes de plus qu’en 2022, soit 29,3 % sur un an, selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs de l’association GSC et du groupe Altares.

Le nombre de pertes d’emploi dépasse les seuils d’avant-crise Covid et atteint son plus haut niveau depuis la crise financière de 2016.

  • La hausse des taux d’intérêt, la fin des aides Covid et la reprise des procédures d’assignation Urssaf accentuent les problèmes de trésorerie des chefs d’entreprise.
  • Les entrepreneurs expérimentés, à la tête d’une entreprise depuis 7 ans en moyenne, ont également été impactés en 2023.
  • Les professionnels du secteur de la construction sont parmi les plus sinistrés en Région Sud.

L’ensemble du territoire impacté par la hausse des pertes d’emploi des dirigeants

L’ensemble de la Région Sud connait une augmentation du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage ». Le département des Bouches-du-Rhône est le plus impacté avec 2 035 dirigeants ayant perdu leur emploi (+ 34,5 %). Dans les Alpes-Maritimes, 1 293 entrepreneurs sont concernés par la perte d’activité (+ 27,3 %).

Le Vaucluse enregistre également une importante augmentation avec + 33,1 % d’entrepreneurs ayant perdu leur activité en un an.

Ils sont 994 à avoir connu cette situation dans le Var, soit une hausse de 22,1 %. Les Alpes-de-Haute-Provence comptabilisent 114 (+ 25,3 %) chefs d’entreprise ayant perdu leur activité professionnelle.

 

Les Hautes-Alpes enregistrent le plus faible taux d’augmentation des pertes d’activité avec + 14,9 %, soit 116 dirigeants.

Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Les chiffres de 2023 sont très alarmants, mais malheureusement peu surprenants. Hausse des taux d’intérêt, surendettement des entreprises, fin des aides Covid et du moratoire de l’Urssaf… de nombreux indicateurs laissaient craindre une accélération des liquidations judiciaires en France avec des pertes d’emploi importantes à la clé. En 2023, chaque jour, ce sont plus de 14 chefs d’entreprise qui se sont retrouvés au chômage en Région Sud ! Depuis deux ans, je ne cesse d’alerter sur cette réalité et sur la nécessité d’informer les chefs d’entreprise sur les solutions perte d’emploi à leur disposition. L’inaction ne doit plus être une option. »

Près de huit entrepreneurs sur dix à la tête d’une TPE de moins de 3 salariés

L’âge moyen des entrepreneurs qui ont connu une perte d’emploi en Région Sud est de 47,5 ans. Dans le département des Alpes-Maritimes, il atteint même 48,8 ans. La perte d’activité touche une population mature pour laquelle le rebond professionnel sera plus difficile.

Près de 8 entrepreneurs sur 10 ayant perdu leur emploi en 2023 dirigeaient une structure de moins de 3 salariés. Ces chiffres confirment la plus grande vulnérabilité des entrepreneurs à la tête de petites structures.

Près de la moitié des pertes d’emploi se concentrent dans les secteurs de la construction et du commerce

Les chefs d’entreprise exerçant des métiers dans la construction connaissent de grandes difficultés : 1 265 hommes et femmes concernés soit une augmentation de 26,1 %. Les activités du bâtiment enregistrent la pire tendance (1 138 chefs d’entreprise ; + 36,8 %).

L’inflation a durement affecté le commerce avec 1 168 dirigeants en situation de « chômage » en Région Sud. Les activités de détail sont plus fortement affectées avec plus des deux tiers des entrepreneurs ayant perdu leur emploi dans ce secteur.

Dans le secteur de l’hébergement, restauration et débit de boissons, 860 femmes et hommes se sont retrouvés au « chômage » en 2023 (+ 51,9 %). Les activités de restauration représentent plus de 8 chefs d’entreprise sur 10 impactés du secteur.

Le secteur agricole en Région Sud présente une plus faible hausse des pertes d’emploi des entrepreneurs (+ 16,7 %). Dans le détail, les activités liées à la chasse, la pêche et la forêt enregistrent un recul de – 37,5 % ainsi que l’élevage (- 38,5 %).

« Certains secteurs comme le bâtiment devraient voir leur activité repartir mais, l’année 2024 s’annonce tout aussi délicate et doit nous amener à nous interroger sur le devenir de ces hommes et ces femmes. C’est désormais une nécessité, pour préserver l’économie, nous devons d’abord penser à protéger toutes celles et ceux qui créent nos richesses et nos emplois dans nos territoires. »  précise Anthony Streicher.

Pour Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares : « En 2023, le ralentissement de l’économie s’est confirmé en France comme en Europe fragilisant davantage des entreprises parfois en peine à rembourser une dette devenue trop lourde. Le nombre de défaillances a augmenté de 36 %, une tendance lourde mais pas surprenante après la parenthèse Covid. Les très petites entreprises sont les plus nombreuses. Ces TPE sont généralement des structures familiales participant depuis plusieurs années à animer l’économie locale. De santé financière parfois fragile, elles doivent faire face depuis plusieurs mois à une trésorerie qui se dégrade conduisant de plus en plus de dirigeants à devoir solliciter l’accompagnement du tribunal. La croissance est attendue faible pour 2024 et les défauts d’entreprises plus nombreux qu’en 2023. L’anticipation des risques restera déterminante. »

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Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.


À propos de l’association GSC

Depuis plus de 40 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 500 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

Contacts presse – Agence CorioLink

Léa Broussard – lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54

Léa Cauchi – lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

Chiffres 2023 de l’Observatoire Bourgogne-Franche-Comté

Bourgogne-Franche-Comté : 1 809 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2023
Une accélération de + 35,5 % qui marque un retour des niveaux d’avant-crise

 

1 809 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en Bourgogne-Franche-Comté en 2023, c’est 474 femmes et hommes de plus qu’en 2022, soit + 35,5 % sur un an, selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs de l’association GSC et du groupe Altares.

Le nombre de pertes d’emploi dépasse les seuils d’avant-crise Covid et atteint son plus haut niveau depuis la crise financière de 2016.

  • La hausse des taux d’intérêt, la fin des aides Covid et la reprise des procédures d’assignation Urssaf accentuent les problèmes de trésorerie des chefs d’entreprise.
  • Les entrepreneurs expérimentés, à la tête d’une entreprise depuis 7 ans en moyenne, ont également été impactés en 2023.
  • Les professionnels du secteur du commerce sont parmi les plus sinistrés en Bourgogne-Franche-Comté.

L’ensemble du territoire impacté par la hausse des pertes d’emploi des dirigeants

L’ensemble de la région Bourgogne-Franche-Comté connaît une augmentation du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage ». La Côte d’Or est le département le plus impacté avec 358 dirigeants ayant perdu leur emploi (+ 49,8 %) suivi par la Saône-et-Loire (356 dirigeants ; 7,6 %).

Le Territoire de Belfort enregistre la plus importante augmentation avec + 80,3 % d’entrepreneurs ayant perdu leur activité en un an.

Le département du Jura subit également une forte évolution avec + 56 % de dirigeants en situation de « chômage ».

Dans deux autres départements, la hausse des pertes d’emploi dépasse la barre des 40 % : Doubs (+ 49,8 % ; 313), Haute-Saône (+ 41,8 % ; 139).

Dans l’Yonne, 219 entrepreneurs sont concernés par la perte d’activité (+ 29,6 %). Ils sont 124 à avoir connu cette situation dans la Nièvre, soit une hausse de 15,9 %.

Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Les chiffres de 2023 sont très alarmants, mais malheureusement peu surprenants. Hausse des taux d’intérêt, surendettement des entreprises, fin des aides Covid et du moratoire de l’Urssaf… de nombreux indicateurs laissaient craindre une accélération des liquidations judiciaires en France avec des pertes d’emploi importantes à la clé. En 2023, chaque jour, ce sont près de 5 chefs d’entreprise qui se sont retrouvés au chômage en Bourgogne-Franche-Comté ! Depuis deux ans, je ne cesse d’alerter sur cette réalité et sur la nécessité d’informer les chefs d’entreprise sur les solutions perte d’emploi à leur disposition. L’inaction ne doit plus être une option. »

Près de huit entrepreneurs sur dix à la tête d’une TPE de moins de 3 salariés

L’âge médian des entrepreneurs qui ont connu une perte d’emploi en Bourgogne-Franche-Comté est de 45,7 ans. Dans le département de la Haute-Saône, il atteint même 47,3 ans.  La perte d’activité touche une population mature pour laquelle le rebond professionnel sera plus difficile.

Près de 8 entrepreneurs sur 10 (78,7 %) ayant perdu leur emploi en 2023 dirigeaient une structure de moins de 3 salariés. Ces chiffres confirment la plus grande vulnérabilité des entrepreneurs à la tête de petites structures.

Près de la moitié des pertes d’emploi se concentrent dans les secteurs du commerce et de la construction

L’inflation a durement affecté le commerce avec 472 dirigeants en situation de « chômage » en Bourgogne-Franche-Comté. Les activités de détail sont plus fortement affectées avec plus de 2 entrepreneurs sur trois ayant perdu leur emploi dans ce secteur.

Les chefs d’entreprise exerçant des métiers dans la construction connaissent de grandes difficultés : 386 hommes et femmes concernés soit une augmentation de 35,9 %. Les activités du bâtiment enregistrent la pire tendance (340 chefs d’entreprise ; + 41,1 %).

Dans le secteur de l’hébergement, restauration et débit de boissons, 325 femmes et hommes se sont retrouvés au « chômage » en 2023 (+ 52,6 %). Les activités de restauration concentrent plus des trois-quarts des chefs d’entreprise impactés du secteur.

Le secteur agricole présente un net recul des pertes d’emploi des entrepreneurs en Bourgogne-Franche-Comté (- 40,9 %). Dans le détail, les activités liées à la culture enregistrent – 69,6 %, les éleveurs – 38,5 % et les chasseurs, pêcheurs, métiers forestiers, – 5,9 %.

« Certains secteurs comme le bâtiment devraient voir leur activité repartir mais, l’année 2024 s’annonce tout aussi délicate et doit nous amener à nous interroger sur le devenir de ces hommes et ces femmes. C’est désormais une nécessité, pour préserver l’économie, nous devons d’abord penser à protéger toutes celles et ceux qui créent nos richesses et nos emplois dans nos territoires. »  précise Anthony Streicher.

Pour Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares : « En 2023, le ralentissement de l’économie s’est confirmé en France comme en Europe fragilisant davantage des entreprises parfois en peine à rembourser une dette devenue trop lourde. Le nombre de défaillances a augmenté de 36 %, une tendance lourde mais pas surprenante après la parenthèse Covid. Les très petites entreprises sont les plus nombreuses. Ces TPE sont généralement des structures familiales participant depuis plusieurs années à animer l’économie locale. De santé financière parfois fragile, elles doivent faire face depuis plusieurs mois à une trésorerie qui se dégrade conduisant de plus en plus de dirigeants à devoir solliciter l’accompagnement du tribunal. La croissance est attendue faible pour 2024 et les défauts d’entreprises plus nombreux qu’en 2023. L’anticipation des risques restera déterminante. »

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Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.


À propos de l’association GSC

Depuis plus de 40 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 500 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

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