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[A lire] En 2023, 1 981 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en Normandie

Paris Normandie publiait le 16 avril en exclusivité les chiffres et enseignements du dernier Observatoire de l’Emploi des Entrepreneurs de l’Association GSC en partenariat avec la société d’études Altares.

En 2023, ce sont 1981 chefs d’entreprise qui ont perdu leur emploi en Normandie, soit plus de cinq par jour. Avec une forte accélération de +31,5% sur un an, le nombre de perte d’emploi des entrepreneurs dépasse désormais les seuils d’avant crise covid.

Article à lire en intégralité sur Paris-Normandie.fr

[A lire] Ile-de-France : combien de dirigeants ont perdu leur emploi en 2023 ?

Découvrez les résultats complets de notre nouvel Observatoire de l’Emploi des Entrepreneurs Association GSC – Altares en Ile-de-France, en exclusivité dans les Affiches Parisiennes.

Après avoir résisté en 2022, l’Ile-de-France connait un fort regain du nombre de perte d’emploi avec 11 359 chefs d’entreprise impactés, soit une hausse de 36,7% sur un an.

Paris est le département le plus touché et représente désormais un tiers des pertes d’emploi de la région, tandis que le Val-de-Marne enregistre la plus forte augmentation avec + 51,5%.

Article à lire en intégralité dans Les Affiches Parisiennes 

Chiffres 2023 de l’Observatoire Ile-de-France

Île-de-France : 11 359 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2023
Une accélération de + 36,7 % qui marque un retour des niveaux d’avant-crise

11 359 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en Île-de-France en 2023, c’est 3 047 femmes et hommes de plus qu’en 2022, soit 36,7 % sur un an, selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs de l’association GSC et du groupe Altares.

Le nombre de pertes d’emploi dépasse les seuils d’avant-crise Covid et atteint son plus haut niveau depuis la crise financière de 2016.

  • La hausse des taux d’intérêt, la fin des aides Covid et la reprise des procédures d’assignation Urssaf accentuent les problèmes de trésorerie des chefs d’entreprise.
  • Les entrepreneurs expérimentés, à la tête d’une entreprise depuis 7 ans en moyenne, ont également été impactés en 2023.
  • Les professionnels du secteur de la construction sont parmi les plus sinistrés en Île-de-France.

L’ensemble du territoire impacté par la hausse des pertes d’emploi des dirigeants

L’ensemble de la région Île-de-France connaît une augmentation du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage ». Paris est le département le plus impacté, représentant près d’un tiers des pertes d’emploi de la région (3 431).

Le Val-de-Marne enregistre la plus importante augmentation avec + 51,5 % d’entrepreneurs ayant perdu leur activité en un an.

Dans le département de Seine-Saint-Denis, 1 730 entrepreneurs sont concernés par la perte d’activité (+ 39,2 %). 1 666 chefs d’entreprise se sont également retrouvés sans emploi dans en Seine-et-Marne, soit une hausse de 33,2 %.

Ils sont 1 037 à avoir connu cette situation dans les Hauts-de-Seine (+ 38,3 %). Les Yvelines et l’Essonne comptabilisent respectivement 895 (+ 33 %) et 778 (+ 37,5 %) chefs d’entreprise ayant perdu leur activité professionnelle.

Le Val-d’Oise a le plus faible taux d’augmentation : 848 dirigeants se sont retrouvés en situation de « chômage », soit 22,9 % de plus qu’en 2022.

Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Les chiffres de 2023 sont très alarmants, mais malheureusement peu surprenants. Hausse des taux d’intérêt, surendettement des entreprises, fin des aides Covid et du moratoire de l’Urssaf… de nombreux indicateurs laissaient craindre une accélération des liquidations judiciaires en France avec des pertes d’emploi importantes à la clé. En 2023, chaque jour, ce sont plus de 31 chefs d’entreprise qui se sont retrouvés au chômage en Île-de-France ! Depuis deux ans, je ne cesse d’alerter sur cette réalité et sur la nécessité d’informer les chefs d’entreprise sur les solutions perte d’emploi à leur disposition. L’inaction ne doit plus être une option. »

Près de sept entrepreneurs sur dix à la tête d’une TPE de moins de 3 salariés

L’âge médian des entrepreneurs qui ont connu une perte d’emploi en île-de-France est de 47,1 ans. À Paris, il atteint même 48,7 ans. La perte d’activité touche une population mature pour laquelle le rebond professionnel sera plus difficile.

Près de 7 entrepreneurs sur 10 ayant perdu leur emploi en 2023 dirigeaient une structure de moins de 3 salariés. Ces chiffres confirment la plus grande vulnérabilité des entrepreneurs à la tête de petites structures.

Près de la moitié des pertes d’emploi de la région se concentrent dans les secteurs de la construction et du commerce

Les chefs d’entreprise exerçant dans le secteur de la construction en Île-de-France connaissent de grandes difficultés : 2 763 hommes et femmes concernés soit une augmentation de 37,4 %. Les activités du bâtiment enregistrent la pire tendance (2 444 chefs d’entreprise ; + 39 %).

L’inflation a durement affecté le commerce de détail avec 1 174 dirigeants en situation de « chômage ». Les activités en lien avec le textile et l’habillement ont également souffert de l’évolution des modes de consommation des ménages à cause de la baisse du pouvoir d’achat : 241 entreprises ont fait faillite dans ce secteur.

Dans le secteur de l’hébergement, restauration et débit de boissons, 1 305 femmes et hommes se sont retrouvés au « chômage » en 2023 (+ 54,8 %). Les activités de restauration concentrent plus de 9 chefs d’entreprise sur 10 impactés du secteur.

« Certains secteurs comme le bâtiment devraient voir leur activité repartir mais, l’année 2024 s’annonce tout aussi délicate et doit nous amener à nous interroger sur le devenir de ces hommes et ces femmes. C’est désormais une nécessité, pour préserver l’économie, nous devons d’abord penser à protéger toutes celles et ceux qui créent nos richesses et nos emplois dans nos territoires. »  précise Anthony Streicher.w

Pour Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares : « En 2023, le ralentissement de l’économie s’est confirmé en France comme en Europe fragilisant davantage des entreprises parfois en peine à rembourser une dette devenue trop lourde. Le nombre de défaillances a augmenté de 36 %, une tendance lourde mais pas surprenante après la parenthèse Covid. Les très petites entreprises sont les plus nombreuses. Ces TPE sont généralement des structures familiales participant depuis plusieurs années à animer l’économie locale. De santé financière parfois fragile, elles doivent faire face depuis plusieurs mois à une trésorerie qui se dégrade conduisant de plus en plus de dirigeants à devoir solliciter l’accompagnement du tribunal. La croissance est attendue faible pour 2024 et les défauts d’entreprises plus nombreux qu’en 2023. L’anticipation des risques restera déterminante. »

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Méthodologie
Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.



À propos de l’association GSC

Depuis plus de 40 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares
Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.
Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.
Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 500 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

Contacts presse – Agence CorioLink
Léa Broussard – lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54
Léa Cauchi – lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

Chiffres 2023 de l’Observatoire Normandie

Normandie : 1 981 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2023
Une accélération de + 31,5 % qui marque un retour des niveaux d’avant-crise

 

1 981 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en Normandie en 2023, c’est 475 femmes et hommes de plus qu’en 2022, soit 31,5 % sur un an, selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs de l’association GSC et du groupe Altares.

Le nombre de pertes d’emploi dépasse les seuils d’avant-crise Covid et atteint son plus haut niveau depuis la crise financière de 2016.

  • La hausse des taux d’intérêt, la fin des aides Covid et la reprise des procédures d’assignation Urssaf accentuent les problèmes de trésorerie des chefs d’entreprise.
  • Les entrepreneurs expérimentés, à la tête d’une entreprise depuis 7 ans en moyenne, ont également été impactés en 2023.
  • Les professionnels du secteur du commerce sont parmi les plus sinistrés en Normandie.

L’ensemble du territoire impacté par la hausse des pertes d’emploi des dirigeants

L’ensemble de la région Normandie connaît une augmentation du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage ». La Seine-Maritime est le département le plus impacté avec 785 dirigeants ayant perdu leur emploi (+ 40,4 %).

La Manche enregistre la plus importante augmentation avec + 45,5 % d’entrepreneurs ayant perdu leur activité en un an.

Dans le Calvados, 451 entrepreneurs sont concernés par la perte d’activité (+ 26,7 %). Ils sont 134 à avoir connu cette situation dans l’Orne, soit une hausse de 18,6 %.

L’Eure a le plus faible taux d’augmentation : 333 dirigeants se sont retrouvés en situation de « chômage », soit 16 % de plus qu’en 2022.

Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Les chiffres de 2023 sont très alarmants, mais malheureusement peu surprenants. Hausse des taux d’intérêt, surendettement des entreprises, fin des aides Covid et du moratoire de l’Urssaf… de nombreux indicateurs laissaient craindre une accélération des liquidations judiciaires en France avec des pertes d’emploi importantes à la clé. En 2023, chaque jour, ce sont près de 5 chefs d’entreprise qui se sont retrouvés au chômage en Normandie ! Depuis deux ans, je ne cesse d’alerter sur cette réalité et sur la nécessité d’informer les chefs d’entreprise sur les solutions perte d’emploi à leur disposition. L’inaction ne doit plus être une option. »

Près de huit entrepreneurs sur dix à la tête d’une TPE de moins de 3 salariés

L’âge médian des entrepreneurs qui ont connu une perte d’emploi en Normandie est de 45,7 ans. Dans le département de l’Eure, il atteint même 47 ans. La perte d’activité touche une population mature pour laquelle le rebond professionnel sera plus difficile.

Près de 8 entrepreneurs sur 10 ayant perdu leur emploi en 2023 dirigeaient une structure de moins de 3 salariés. Ces chiffres confirment la plus grande vulnérabilité des entrepreneurs à la tête de petites structures.

Près de la moitié des pertes d’emploi se concentrent dans les secteurs du commerce et de la construction

L’inflation a durement affecté le commerce avec 487 dirigeants en situation de « chômage » en Normandie. Les activités de détail sont plus fortement affectées avec plus de 2 entrepreneurs sur trois ayant perdu leur emploi dans ce secteur.

Les chefs d’entreprise exerçant des métiers dans la construction connaissent de grandes difficultés : 453 hommes et femmes concernés soit une augmentation de 37,7 %. Les activités du bâtiment enregistrent la pire tendance (401 chefs d’entreprise ; + 41,7 %).

Dans le secteur de l’hébergement, restauration et débit de boissons, 298 femmes et hommes se sont retrouvés au « chômage » en 2023 (+ 34,2 %). Les activités de restauration concentrent plus des trois-quarts des chefs d’entreprise impactés du secteur.

Le secteur agricole présente un net recul des pertes d’emploi des entrepreneurs en Normandie (- 47,2 %). Dans le détail, les éleveurs enregistrent – 63,6 %, les activités liées à la culture – 33,3 %. Comme en 2022, les chasseurs, pêcheurs, métiers forestiers ont été 8 à perdre leur emploi dans la région.

« Certains secteurs comme le bâtiment devraient voir leur activité repartir mais, l’année 2024 s’annonce tout aussi délicate et doit nous amener à nous interroger sur le devenir de ces hommes et ces femmes. C’est désormais une nécessité, pour préserver l’économie, nous devons d’abord penser à protéger toutes celles et ceux qui créent nos richesses et nos emplois dans nos territoires. »  précise Anthony Streicher.

Pour Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares : « En 2023, le ralentissement de l’économie s’est confirmé en France comme en Europe fragilisant davantage des entreprises parfois en peine à rembourser une dette devenue trop lourde. Le nombre de défaillances a augmenté de 36 %, une tendance lourde mais pas surprenante après la parenthèse Covid. Les très petites entreprises sont les plus nombreuses. Ces TPE sont généralement des structures familiales participant depuis plusieurs années à animer l’économie locale. De santé financière parfois fragile, elles doivent faire face depuis plusieurs mois à une trésorerie qui se dégrade conduisant de plus en plus de dirigeants à devoir solliciter l’accompagnement du tribunal. La croissance est attendue faible pour 2024 et les défauts d’entreprises plus nombreux qu’en 2023. L’anticipation des risques restera déterminante. »

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Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.


À propos de l’association GSC

Depuis plus de 40 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 500 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

Contacts presse – Agence CorioLink

Léa Broussard – lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54

Léa Cauchi – lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

Chiffres 2023 de l’Observatoire Grand Est

Grand Est : 3 713 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2023
Une accélération de + 31,9 % qui marque un retour des niveaux d’avant-crise

3 713 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en Grand Est en 2023, c’est 897 femmes et hommes de plus qu’en 2022, soit 31,9 % sur un an, selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs de l’association GSC et du groupe Altares.

Le nombre de pertes d’emploi dépasse les seuils d’avant-crise Covid et atteint son plus haut niveau depuis la crise financière de 2016.

  • La hausse des taux d’intérêt, la fin des aides Covid et la reprise des procédures d’assignation Urssaf accentuent les problèmes de trésorerie des chefs d’entreprise.
  • Les entrepreneurs expérimentés, à la tête d’une entreprise depuis 7 ans en moyenne, ont également été impactés en 2023.
  • Les professionnels du secteur du commerce sont parmi les plus sinistrés en Grand Est.

La quasi-totalité du territoire impacté par la hausse des pertes d’emploi des dirigeants

La majorité des départements de la région Grand Est connaissent une augmentation du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage ». Le Bas-Rhin est le département le plus impacté, représentant près d’un quart des pertes d’emploi de la région (850).

La Moselle enregistre la plus importante augmentation avec 49,2 % d’entrepreneurs ayant perdu leur activité en 2023.

Dans le département du Haut-Rhin, 516 entrepreneurs sont concernés par la perte d’activité (+ 32,6 %). 429 chefs d’entreprise se sont également retrouvés sans emploi dans la Marne, soit une hausse de 33,6 %. Ils sont 411 à avoir connu cette situation en Meurthe-et-Moselle (+ 12,9 %).

L’Aube, les Ardennes et la Haute-Marne comptabilisent respectivement 248 (+ 44,2 %), 182 (+ 36,8 %) et 94 (+ 19%) chefs d’entreprise ayant perdu leur activité professionnelle.

Le département des Vosges a le plus faible taux d’augmentation : 249 dirigeants se sont retrouvés en situation de « chômage », soit 7,8 % de plus qu’en 2022.

La Meuse est le seul territoire à connaître un recul des entrepreneurs en perte d’emploi (7,4 % – 100 entrepreneurs).

Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Les chiffres de 2023 sont très alarmants, mais malheureusement peu surprenants. Hausse des taux d’intérêt, surendettement des entreprises, fin des aides Covid et du moratoire de l’Urssaf… de nombreux indicateurs laissaient craindre une accélération des liquidations judiciaires en France avec des pertes d’emploi importantes à la clé. En 2023, chaque jour, ce sont plus de 10 chefs d’entreprise qui se sont retrouvés au chômage en Grand Est ! Depuis deux ans, je ne cesse d’alerter sur cette réalité et sur la nécessité d’informer les chefs d’entreprise sur les solutions perte d’emploi à leur disposition. L’inaction ne doit plus être une option. »

Plus de sept entrepreneurs sur dix à la tête d’une TPE de moins de 5 salariés

L’âge médian des entrepreneurs qui ont connu une perte d’emploi en Grand Est est de 46,1 ans. Dans le département de la Meuse, il atteint même 50,2 ans. La perte d’activité touche une population mature pour laquelle le rebond professionnel sera plus difficile.

Plus de 7 entrepreneurs sur 10 ayant perdu leur emploi en 2023 dirigeaient une structure de moins de 3 salariés. Ces chiffres confirment la plus grande vulnérabilité des petites structures.

Près de la moitié des pertes d’emploi de la région se concentrent dans les secteurs du commerce et de la construction

L’inflation a durement affecté le commerce avec 923 dirigeants en situation de « chômage » en Grand Est. Les activités de détail sont plus fortement affectées avec près de 2 entrepreneurs sur trois ayant perdu leur emploi dans ce secteur.

 

Les chefs d’entreprise exerçant des métiers dans la construction connaissent de grandes difficultés : 823 hommes et femmes concernés soit une augmentation de 27,2 %. Les activités du bâtiment enregistrent la pire tendance (749 chefs d’entreprise ; + 40,8 %). En revanche, les activités immobilières voient les pertes d’activités reculer de 35,7 % en 2023.

Dans le secteur de l’hébergement, restauration et débit de boissons, 617 femmes et hommes se sont retrouvés au « chômage » en 2023 (+ 47,6 %). Les activités de restauration concentrent plus des trois-quarts des chefs d’entreprise impactés du secteur.

Le secteur agricole présente un recul des pertes d’emploi des entrepreneurs (- 22,6 %). Dans le détail, seules les activités liées à la culture enregistrent une augmentation (+ 16,7 %).

« Certains secteurs comme le bâtiment devraient voir leur activité repartir mais, l’année 2024 s’annonce tout aussi délicate et doit nous amener à nous interroger sur le devenir de ces hommes et ces femmes. C’est désormais une nécessité, pour préserver l’économie, nous devons d’abord penser à protéger toutes celles et ceux qui créent nos richesses et nos emplois dans nos territoires. »  précise Anthony Streicher.

Pour Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares : « En 2023, le ralentissement de l’économie s’est confirmé en France comme en Europe fragilisant davantage des entreprises parfois en peine à rembourser une dette devenue trop lourde. Le nombre de défaillances a augmenté de 36 %, une tendance lourde mais pas surprenante après la parenthèse Covid. Les très petites entreprises sont les plus nombreuses. Ces TPE sont généralement des structures familiales participant depuis plusieurs années à animer l’économie locale. De santé financière parfois fragile, elles doivent faire face depuis plusieurs mois à une trésorerie qui se dégrade conduisant de plus en plus de dirigeants à devoir solliciter l’accompagnement du tribunal. La croissance est attendue faible pour 2024 et les défauts d’entreprises plus nombreux qu’en 2023. L’anticipation des risques restera déterminante. »

 

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Méthodologie

Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.


À propos de l’association GSC

Depuis plus de 40 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 500 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

Contacts presse – Agence CorioLink

Léa Broussard – lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54

Léa Cauchi – lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

Chiffres 2023 de l’Observatoire Centre Val-de-Loire

Centre-Val de Loire : 1 816 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2023
Une accélération de + 34,7 % qui marque un retour des niveaux d’avant-crise

1 816 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en Centre-Val de Loire en 2023, c’est 468 femmes et hommes de plus qu’en 2022, soit + 34,7 % sur un an, selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs de l’association GSC et du groupe Altares.

Le nombre de pertes d’emploi dépasse les seuils d’avant-crise Covid et atteint son plus haut niveau depuis la crise financière de 2016.

  • La hausse des taux d’intérêt, la fin des aides Covid et la reprise des procédures d’assignation Urssaf accentuent les problèmes de trésorerie des chefs d’entreprise.
  • Les entrepreneurs expérimentés, à la tête d’une entreprise depuis 7 ans en moyenne, ont également été impactés en 2023.
  • Les professionnels du secteur de la construction et du commerce sont parmi les plus sinistrés en Centre-Val de Loire.

L’ensemble du territoire impacté par la hausse des pertes d’emploi des dirigeants

 

L’ensemble de la région Centre-Val de Loire connaît une augmentation du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage ». L’Indre-et-Loire est le département le plus impacté, représentant plus d’un quart des pertes d’emploi de la région (456 ; + 32,2 %).

L’Eure-et-Loir enregistre la plus importante augmentation avec + 40,7 % d’entrepreneurs ayant perdu leur activité en un an.

Dans trois autres départements, la hausse des pertes d’emploi dépasse la barre des 30 % : Indre (+ 39,8 % ; 137), Loiret (+ 39 % ; 428), Loir-et-Cher (+ 30,4 % ; 266).

Le Cher a le plus faible taux d’augmentation : 197 dirigeants se sont retrouvés en situation de « chômage », soit 25,5 % de plus qu’en 2022.

Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Les chiffres de 2023 sont très alarmants, mais malheureusement peu surprenants. Hausse des taux d’intérêt, surendettement des entreprises, fin des aides Covid et du moratoire de l’Urssaf… de nombreux indicateurs laissaient craindre une accélération des liquidations judiciaires en France avec des pertes d’emploi importantes à la clé. En 2023, chaque jour, ce sont près de 5 chefs d’entreprise qui se sont retrouvés au chômage en Centre-Val de Loire ! Depuis deux ans, je ne cesse d’alerter sur cette réalité et sur la nécessité d’informer les chefs d’entreprise sur les solutions perte d’emploi à leur disposition. L’inaction ne doit plus être une option. »

Près de huit entrepreneurs sur dix à la tête d’une TPE de moins de 5 salariés

L’âge médian des entrepreneurs qui ont connu une perte d’emploi en Centre-Val de Loire est de 45,9 ans. Dans le département de l’Indre, il atteint même 46,7 ans.  La perte d’activité touche une population mature pour laquelle le rebond professionnel sera plus difficile.

Près de 8 entrepreneurs sur 10 (78,1 %) ayant perdu leur emploi en 2023 dirigeaient une structure de moins de 3 salariés. Ces chiffres confirment la plus grande vulnérabilité des entrepreneurs à la tête de petites structures.

Près de la moitié des pertes d’emploi se concentrent dans les secteurs de la construction et du commerce

L’inflation a durement affecté le commerce avec 448 dirigeants en situation de « chômage ». Parmi les activités les plus impactées, le commerce de détail, qui représente plus de deux pertes d’emploi sur trois dans ce secteur.

Les chefs d’entreprise exerçant dans le secteur de la construction connaissent de grandes difficultés en Centre-Val de Loire : 432 hommes et femmes concernés soit une augmentation de 38 %. Les activités du bâtiment enregistrent la pire tendance (397 chefs d’entreprise ; + 47,6 %). En revanche, les activités immobilières voient les pertes d’activités reculer de 20,5 % en 2023.

Dans le secteur de l’hébergement, restauration et débit de boissons, 268 femmes et hommes se sont retrouvés au « chômage » en 2023 (+ 29,5 %). Les activités de restauration concentrent près des trois-quarts des chefs d’entreprise impactés du secteur.

Le secteur agricole présente un recul des pertes d’emploi des entrepreneurs en Centre-Val de Loire (- 17,8 %). Dans le détail, seules les activités liées à la chasse, la pêche et les activités forestières enregistrent une augmentation (+ 69,2 %).

« Certains secteurs comme le bâtiment devraient voir leur activité repartir mais, l’année 2024 s’annonce tout aussi délicate et doit nous amener à nous interroger sur le devenir de ces hommes et ces femmes. C’est désormais une nécessité, pour préserver l’économie, nous devons d’abord penser à protéger toutes celles et ceux qui créent nos richesses et nos emplois dans nos territoires. » précise Anthony Streicher.

Pour Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares : « En 2023, le ralentissement de l’économie s’est confirmé en France comme en Europe fragilisant davantage des entreprises parfois en peine à rembourser une dette devenue trop lourde. Le nombre de défaillances a augmenté de 36 %, une tendance lourde mais pas surprenante après la parenthèse Covid. Les très petites entreprises sont les plus nombreuses. Ces TPE sont généralement des structures familiales participant depuis plusieurs années à animer l’économie locale. De santé financière parfois fragile, elles doivent faire face depuis plusieurs mois à une trésorerie qui se dégrade conduisant de plus en plus de dirigeants à devoir solliciter l’accompagnement du tribunal. La croissance est attendue faible pour 2024 et les défauts d’entreprises plus nombreux qu’en 2023. L’anticipation des risques restera déterminante. »

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Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.


À propos de l’association GSC

Depuis plus de 40 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares

Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.

Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.

Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 500 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

Contacts presse – Agence CorioLink

Léa Broussard – lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54

Léa Cauchi – lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

[A lire] Pour amortir le choc d’une cessation d’activité, il y a des solutions

Corinne Caillaud, journaliste économique, consacrait le 02 avril un dossier spécial dans le Figaro Economie consacré aux solutions dédiées aux entrepreneurs en cas de perte de leur emploi.

Céline Gauthier, directrice générale adjointe de l’association GSC, était interviewée pour présenter le filet de sécurité GSC et appeler les entrepreneurs à faire preuve d’anticipation.

Dossier à lire dans Le Figaro Economie du 02 avril

Chiffres 2023 de l’Observatoire Bretagne

Bretagne : 1 935 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2023
Une accélération de + 26,1 % qui marque un retour des niveaux d’avant-crise

1 935 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en Bretagne en 2023, c’est 400 femmes et hommes de plus qu’en 2022, soit + 26,1 % sur un an, selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs de l’association GSC et du groupe Altares.

Le nombre de pertes d’emploi dépasse les seuils d’avant-crise Covid et atteint son plus haut niveau depuis la crise financière de 2016.

  • La hausse des taux d’intérêt, la fin des aides Covid et la reprise des procédures d’assignation Urssaf accentuent les problèmes de trésorerie des chefs d’entreprise.

  • Les entrepreneurs expérimentés, à la tête d’une entreprise depuis 7 ans en moyenne, ont également été impactés en 2023.

  • Les professionnels du secteur du commerce sont parmi les plus sinistrés en Bretagne.

L’ensemble du territoire impacté par la hausse des pertes d’emploi des dirigeants

L’ensemble de la région Bretagne connaît une augmentation du nombre d’entrepreneurs en situation de « chômage ». L’Ille-et-Vilaine est le département le plus impacté, représentant près d’un tiers des pertes d’emploi de la région (600 ; + 32,7 %).
Le Morbihan enregistre également une importante augmentation avec + 28,4 % d’entrepreneurs ayant perdu leur activité en un an (497).
Le Finistère et les Côtes d’Armor comptabilisent respectivement 476 (+ 20,2 %) et 362 (+ 20,7 %) chefs d’entreprise ayant perdu leur activité professionnelle.

Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Les chiffres de 2023 sont très alarmants, mais malheureusement peu surprenants. Hausse des taux d’intérêt, surendettement des entreprises, fin des aides Covid et du moratoire de l’Urssaf… de nombreux indicateurs laissaient craindre une accélération des liquidations judiciaires en France avec des pertes d’emploi importantes à la clé. En 2023, chaque jour, ce sont plus de 5 chefs d’entreprise qui se sont retrouvés au chômage en Bretagne ! Depuis deux ans, je ne cesse d’alerter sur cette réalité et sur la nécessité d’informer les chefs d’entreprise sur les solutions perte d’emploi à leur disposition. L’inaction ne doit plus être une option. »

Près de huit entrepreneurs sur dix à la tête d’une TPE de moins de 5 salariés

L’âge médian des entrepreneurs qui ont connu une perte d’emploi en Bretagne est de 45,8 ans. Dans le département des Côtes-d’Armor, il atteint même 47,3 ans. La perte d’activité touche une population mature pour laquelle le rebond professionnel sera plus difficile.

Près de 8 entrepreneurs sur 10 (76 %) ayant perdu leur emploi en 2023 dirigeaient une structure de moins de 3 salariés. Ces chiffres confirment la plus grande vulnérabilité des entrepreneurs à la tête de petites structures.

Près de la moitié des pertes d’emploi se concentrent dans les secteurs du commerce et de la construction

L’inflation a durement affecté le commerce avec 479 dirigeants en situation de « chômage ». Parmi les activités les plus impactées, le commerce de détail, qui représente plus des deux-tiers des pertes d’emploi dans ce secteur.

Les chefs d’entreprise exerçant dans le secteur de la construction connaissent également de grandes difficultés en Bretagne : 398 hommes et femmes concernés soit une augmentation de 23,6 %. Les activités du bâtiment enregistrent la pire tendance (355 chefs d’entreprise ; + 39,2 %). En revanche, les activités immobilières voient les pertes d’activités reculer de 35,8 % en 2023.

Dans le secteur de l’hébergement, restauration et débit de boissons, 308 femmes et hommes se sont retrouvés au « chômage » en 2023 (+ 33,9 %). Les activités de restauration concentrent plus des trois-quarts des chefs d’entreprise impactés du secteur.

Le secteur agricole présente un recul des pertes d’emploi des entrepreneurs en Bretagne (- 40,2 %). Dans le détail, seules les activités liées à la chasse, la pêche et les activités forestières enregistrent une augmentation (+ 16,7 %).


« Certains secteurs comme le bâtiment devraient voir leur activité repartir mais, l’année 2024 s’annonce tout aussi délicate et doit nous amener à nous interroger sur le devenir de ces hommes et ces femmes. C’est désormais une nécessité, pour préserver l’économie, nous devons d’abord penser à protéger toutes celles et ceux qui créent nos richesses et nos emplois dans nos territoires. » précise Anthony Streicher.

Pour Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares :  « En 2023, le ralentissement de l’économie s’est confirmé en France comme en Europe fragilisant davantage des entreprises parfois en peine à rembourser une dette devenue trop lourde. Le nombre de défaillances a augmenté de 36 %, une tendance lourde mais pas surprenante après la parenthèse Covid. Les très petites entreprises sont les plus nombreuses. Ces TPE sont généralement des structures familiales participant depuis plusieurs années à animer l’économie locale. De santé financière parfois fragile, elles doivent faire face depuis plusieurs mois à une trésorerie qui se dégrade conduisant de plus en plus de dirigeants à devoir solliciter l’accompagnement du tribunal. La croissance est attendue faible pour 2024 et les défauts d’entreprises plus nombreux qu’en 2023. L’anticipation des risques restera déterminante. »

 

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Méthodologie
Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.



À propos de l’association GSC

Depuis plus de 40 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

À propos d’Altares
Altares est l’expert de la donnée d’entreprise, créateur de solutions de pilotage et d’indicateurs de la santé économique et extra-financière des entreprises et des organismes publics, au sein de leur écosystème.
Grâce à ses outils et ses informations, Altares aide les responsables des structures privées et publiques, de toute taille et de tout secteur d’activité, à prendre sereinement des décisions éclairées.
Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations sur les entreprises, Altares s’appuie sur une base de données mondiale de plus de 500 millions d’entités légales (dont 11 millions en France) pour aider les acteurs économiques à se développer durablement, en intégrant, entre autres, les enjeux essentiels de conformité et de RSE.

Contacts presse – Agence CorioLink
Léa Broussard – lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54
Léa Cauchi – lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

[A écouter] Le « chômage » des entrepreneurs au Journal de 13H d’Europe 1

Margaux Fodéré, journaliste économique à Europe 1, consacrait sa chronique aux chiffres de la 8ème édition de l’Observatoire de l’Emploi des Entrepreneurs Association GSC – Altares, dans le Journal de 13H d’Europe 1, animé par Céline Géraud.

Elle y analyse notamment le profil des chefs d’entreprise les plus touchés par les situations de « chômage » : souvent des « seniors », à la tête d’une TPE de moins de 5 salariés.

Ecouter la chronique

[A lire] Explosion du nombre de patrons qui se retrouvent sans emploi

Analyse et décryptage du nouvel Observatoire de l’Emploi des Entrepreneurs Association GSC – Altares à lire dans Challenges.

En 2023, plus de 51 555 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi, soit une hausse de 33,3%, un record depuis la crise financière de 2016. La hausse des taux d’intérêt, l’inflation, la fin des aides covid ou encore l’explosion des prix de l’énergie ont fortement impacté les entrepreneurs. Une dynamique qui pourrait encore se poursuivre en 2024.

Lire la suite dans Challenges