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Observatoire de l’emploi des entrepreneurs – janvier>juin 2023

Forte hausse des pertes d’emploi au S1 2023 : 25 296 chefs d’entreprise touchés

Une augmentation de 36,6 %, un retour aux niveaux d’avant-crise COVID

 

Selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs réalisé par l’association GSC et la société Altares, 25 296 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi au 1er semestre 2023, une hausse de 36,6 % comparée à la même période de l’année précédente.

  • Les dirigeants de TPE ne sont plus les seuls impactés : les dirigeants de plus grandes structures sont désormais fortement touchés.
  • De fortes tensions sont visibles dans les secteurs du BtoC (coiffure, construction, restauration).
  • Le renforcement du recouvrement forcé de l’Urssaf pourrait encore accélérer le rythme des défaillances observées début 2023

 

> Le nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi retrouve le niveau d’avant crise

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Près de 140 chefs d’entreprise perdent désormais leur emploi chaque jour. Après une année 2022 qui nous alertait déjà sur la reprise des défaillances d’entreprise, cette accélération observée sur les premiers mois de l’année 2023 doit nous inciter à la plus grande vigilance. Alors que l’inflation, la hausse des coûts des matières premières, des taux d’intérêts, l’épuisement des carnets de commandes et le remboursement des PGE fragilisent les chefs d’entreprise, il est plus important que jamais de les accompagner pour qu’ils puissent sécuriser leur trajectoire professionnelle. Car n’oublions pas : nous ne pourrons préserver notre économie si nous ne protégeons pas ces femmes et ces hommes qui sont en première ligne. »

25 296 chefs d’entreprises ont perdu leur emploi entre le 1er janvier et le 31 juin 2023. L’âge médian des entrepreneurs impactés s’établit à 45,9 ans. Les « seniors » restent particulièrement concernés : plus d’un tiers des chefs d’entreprise ont plus de 51 ans. La question du rebond professionnel reste centrale pour cette population mature. Les catégories des 31-40 ans et 41-50 ans enregistrent le plus d’entrepreneurs en situation de « chômage » avec respectivement 6 282 et 6 803 dirigeants. L’Observatoire révèle également une forte évolution chez les jeunes dirigeants (< 26 ans + 40,1 % ; 26-30 ans + 43,2 %), qui pose la question de l’accompagnement de ces jeunes chefs d’entreprise face au risque de perte d’emploi.

Les entrepreneurs à la tête de petites structures (moins de 5 salariés), représentent près de 9 pertes d’emploi sur 10 pour le 1er semestre 2023. Si le nombre de chefs d’entreprise de plus de 20 salariés ayant perdu leur emploi a décru pendant la crise Covid, il a doublé ce 1er semestre comparé à l’année dernière (20 à 49 salariés + 104,4 % ; > 50 salariés + 98,5 %).
Les chiffres montrent également ce semestre une plus forte présence de structures de grande taille avec une augmentation de plus de 100 % des chefs d’entreprise déclarant au-delà de deux millions d’euros de chiffres d’affaires pour leur société.
Les gérants de SARL – 11 049 dirigeants touchés – forment l’essentiel des pertes d’emploi (45,6% ; + 42,5 % par rapport au S1 2022). Toutefois, la part des dirigeants de SAS augmente ce semestre (42,5% ; + 62,2 %). Les professions libérales enregistrent quant à elles un taux plus faible (+ 10,2 %) avec 248 chefs d’entreprise ayant perdu leur activité.

 

> Les chefs d’entreprise à la tête d’une activité BtoC toujours très touchés

Les entrepreneurs de la construction (+ 50,0 %) et du commerce (+ 47,2 %) demeurent les plus touchés avec respectivement 5 713 et 5 614 dirigeants ayant perdu leur emploi au S1 2023. Ils représentent à eux seuls près de la moitié des liquidations judiciaires.
La situation se dégrade très nettement pour les professionnels du secteur de l’hébergement, restauration, débits de boisson avec 3 470 pertes d’emploi (+ 65,9 %). Ces secteurs ont été impactés par le contexte inflationniste qui a contraint les ménages à réduire leurs dépenses.
Le secteur des services aux particuliers (notamment les activités de coiffure, soins de beauté et corporels) est également fragilisé par la baisse des dépenses des ménages : 1 152 chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle au S1 2023 (+ 57,8 % par rapport au S1 2022).
Les difficultés sont aussi présentes dans le domaine de l’assurance et de la finance qui enregistre la plus forte hausse de dirigeants ayant perdu leur emploi : 76,4 %. Il s’agit majoritairement de courtiers et gestionnaires d’actifs.
Le secteur des services aux entreprises semble mieux résister (+39,8 %), mais de fortes disparités apparaissent entre les activités.

> Une augmentation des situations de « chômage » sur l’ensemble du territoire

Dans près de la moitié des régions, la hausse des pertes d’emploi se chiffre à + 50%.
L’Ile-de-France – première région économique du pays – est l’un des territoires les plus touchés : 5 468 entrepreneurs ont connu cette situation cette année (+47,9% vs S1 2022). Cela représente près d’¼ des pertes d’emploi en France.
La région Auvergne-Rhône-Alpes est également très impactée. Ils sont 2 902 dirigeants à avoir perdu leur emploi au S1 2023 contre 1 841 au S1 2022, soit une augmentation de 57,6 %.
Dans quatre autres régions, la hausse des pertes d’emploi des dirigeants s’établit à plus de 50 % : la Normandie (+ 54,3 % ; 926), la Nouvelle-Aquitaine (+ 56,6 % ; 2130), l’Occitanie (+ 55,3 % ; 2239) et les Pays de la Loire (+ 53,2 % ; 1022).
En Centre-Val de Loire, la progression des dirigeants en situation de « chômage » est également importante (+ 49,4 % ; 844 dirigeants).
La Provence Alpes Côte d’Azur et l’Outre-Mer sont les territoires enregistrant la plus faible évolution des chefs d’entreprise impactés avec respectivement + 37,8 % et + 31,1 %.

 

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OBSERVATOIRE DE L'EMPLOI S1 2023 SANS TRAITS DE COUPES

 

Méthodologie: Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.

A propos de l’association GSC : Depuis plus de 40 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

A propos d’Altares: Expert de l’information sur les entreprises, Altares collecte, structure, analyse et enrichit les données BtoB afin de les rendre « intelligentes » et faciliter la prise de décision pour les directions générales et opérationnelles des entreprises. Le groupe propose son expertise sur toute la chaîne de valeur de la data. Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations BtoB, Altares se positionne comme le partenaire de référence des grands comptes, ETI, PME et organisations publiques, en leur offrant un accès privilégié à ses bases de données sur plus de 440 millions d’entreprises dans 220 pays.

Agence CorioLink
Léa Broussard – lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54
Amélie Lebreton – amelie.lebreton@coriolink.com – 06 70 60 25 30

COVID-19 – Observatoire 2019 en Occitanie

Communiqué de presse

Paris, le 30 juin 2020

COVID-19 – Observatoire 2019 en Occitanie : après la crise, la protection des chefs d’entreprise doit être une priorité

4 319 femmes et hommes dirigeants ont déjà perdu leur emploi en 2019

 et l’année 2020 s’annonce dramatique

La crise sanitaire que traverse actuellement la France bouleverse l’économie du pays et met en péril de nombreuses entreprises et dirigeants. Selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs réalisé par l’association GSC et la société Altares, déjà 4 319 femmes et hommes chefs d’entreprise de la région Occitanie avaient perdu leur emploi en 2019. Cette situation alarmante risque de devenir dramatique pour l’année 2020.

L’indemnisation en vigueur depuis le 1er novembre 2019 avec la loi « Avenir professionnel », n’est pas à la hauteur pour ses hommes et femmes qui se retrouvent en situation de chômage. Une prise de conscience de l’ensemble des parties prenantes doit avoir lieu pour que la protection des chefs d’entreprise devienne une priorité.

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC :

« Combien d’entreprises mettront la clé sous la porte après cette crise ? Nous ne le savons pas encore mais la situation est catastrophique pour ces femmes et hommes chefs d’entreprise. Les mesures économiques annoncées par le gouvernement pour les soutenir sont un premier pas. Mais cette crise doit nous servir d’électrochoc sur l’ensemble des territoires. Après cette catastrophe, la nécessité de protéger les entrepreneurs n’est plus à prouver. Il sera désormais criminel de ne pas informer et encourager les entrepreneurs à anticiper les risques liés à la perte d’emploi. L’ensemble des réseaux d’accompagnement de l’Occitanie doivent informer encore et encore les dirigeants sur les conséquences de cette perte d’activité et des solutions d’assurance perte d’emploi qui existent. C’est notre responsabilité sociale à tous. »

Alors que l’âge médian des dirigeants impactés en Occitanie s’établit à 46,9 ans en 2019, les effets dévastateurs du COVID-19 laissent penser que toutes les tranches d’âges seront impactées cette année. Les secteurs les plus touchés en 2019 dans la région comme la construction, le commerce et l’hébergement, restauration et débits de boissons devront également faire face à de nouvelles difficultés en 2020. Depuis le 15 mars, de nombreux dirigeants ont dû fermer leur établissement ou mettre leur activité à l’arrêt laissant présager des situations financières dramatiques qui pourront engendrer des liquidations judiciaires. Ces secteurs représentaient déjà plus de la moitié des pertes d’emploi en Occitane en 2019 avec 963 entreprises impactées dans la construction, 947 sociétés liquidées dans le commerce et 665 dans le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons.

Secteurs d’activités

« Depuis mai 2019, le nombre de défaillances d’entreprises a reculé continuellement chaque mois, une baisse qui s’est même accélérée début 2020. Mais une crise incomparable a rebattu les cartes à partir de mars. Au drame sanitaire provoqué sur toute la planète par la pandémie de Covid-19, s’est ajoutée une catastrophe économique d’une ampleur sans précèdent. En France, plus d’un million d’établissements a été contraint brutalement de recourir à l’activité partielle. Pour 150 000 TPE le dépôt de bilan a été évité grâce au recours au prêt garanti par l’état. Mais cela sera – t ’il suffisant pour sauver durablement des milliers d’entrepreneurs de la cessation de paiement ? Pour beaucoup de chefs d’entreprises il faut trouver du cash urgemment, c’est vital pour réussir l’après confinement, tenir l’activité à flot durant les prochains mois et conserver son emploi. » explique Thierry MILLON, Directeur des études Altares

Pour télécharger ce communiqué de presse, cliquez sur Observatoire de l’emploi des entrepreneurs

 

COVID-19 – Observatoire 2019 en Hauts-de-France

Communiqué de presse

Paris, le 30 juin 2020

COVID-19 – Observatoire 2019 en Hauts-de-France : après la crise, la protection des chefs d’entreprise doit être une priorité

3 737 femmes et hommes dirigeants ont déjà perdu leur emploi en 2019,

 et l’année 2020 s’annonce dramatique.

La crise sanitaire que traverse actuellement la France bouleverse l’économie du pays et met en péril de nombreuses entreprises et dirigeants. Selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs réalisé par l’association GSC et la société Altares, déjà 3 737 femmes et hommes chefs d’entreprise de la région Hauts-de-France avaient perdu leur emploi en 2019. Cette situation alarmante risque de devenir dramatique pour l’année 2020.

L’indemnisation en vigueur depuis le 1er novembre 2019 avec la loi « Avenir professionnel », n’est pas à la hauteur pour ces hommes et femmes qui se retrouvent en situation de chômage. Une prise de conscience de l’ensemble des parties prenantes doit avoir lieu pour que la protection des chefs d’entreprise devienne une priorité.

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC :

« Combien d’entreprises mettront la clé sous la porte après cette crise ? Nous ne le savons pas encore mais la situation est catastrophique pour ces femmes et hommes chefs d’entreprise. Les mesures économiques annoncées par le gouvernement pour les soutenir sont un premier pas. Mais cette crise doit nous servir d’électrochoc sur l’ensemble des territoires. Après cette catastrophe, la nécessité de protéger les entrepreneurs n’est plus à prouver. Il sera désormais criminel de ne pas informer et encourager les entrepreneurs à anticiper les risques liés à la perte d’emploi. L’ensemble des réseaux d’accompagnement de la région Hauts-de-France doivent informer encore et encore les dirigeants sur les conséquences de cette perte d’activité et des solutions d’assurance perte d’emploi qui existent. C’est notre responsabilité sociale à tous. ».

Alors que l’âge médian des dirigeants impactés en Hauts-de-France s’établit à 45 ans en 2019, les effets dévastateurs du COVID-19 laissent penser que toutes les tranches d’âges seront impactées cette année. Les secteurs les plus touchés en 2019 dans la région comme la construction, le commerce et l’hébergement, restauration et débits de boissons devront également faire face à de nouvelles difficultés en 2020. Depuis le 15 mars, de nombreux dirigeants ont dû fermer leur établissement ou mettre leur activité à l’arrêt laissant présager des situations financières dramatiques qui pourront engendrer des liquidations judiciaires. Ces secteurs représentaient déjà plus de la moitié des pertes d’emploi en Hauts-de-France en 2019 avec 913 entreprises impactées dans le commerce, 788 sociétés liquidées dans la construction et 545 dans le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons.

Secteurs d’activités

« Depuis mai 2019, le nombre de défaillances d’entreprises a reculé continuellement chaque mois, une baisse qui s’est même accélérée début 2020. Mais une crise incomparable a rebattu les cartes à partir de mars. Au drame sanitaire provoqué sur toute la planète par la pandémie de Covid-19, s’est ajoutée une catastrophe économique d’une ampleur sans précèdent. En France, plus d’un million d’établissements a été contraint brutalement de recourir à l’activité partielle. Pour 150 000 TPE le dépôt de bilan a été évité grâce au recours au prêt garanti par l’état. Mais cela sera – t ’il suffisant pour sauver durablement des milliers d’entrepreneurs de la cessation de paiement ? Pour beaucoup de chefs d’entreprises il faut trouver du cash urgemment, c’est vital pour réussir l’après confinement, tenir l’activité à flot durant les prochains mois et conserver son emploi. » explique Thierry MILLON, Directeur des études Altares.

Observatoire de l’emploi des entrepreneurs

 

 

COVID-19 – Observatoire 2019 en Grand Est

Communiqué de presse

Paris, le 30 juin 2020

COVID-19 – Observatoire 2019 en Grand Est : après la crise, la protection des chefs d’entreprise doit être une priorité

3 772 femmes et hommes dirigeants ont déjà perdu leur emploi en 2019,

 et l’année 2020 s’annonce dramatique

La crise sanitaire que traverse actuellement la France bouleverse l’économie du pays et met en péril de nombreuses entreprises et dirigeants. Selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs réalisé par l’association GSC et la société Altares, déjà 3 772 femmes et hommes chefs d’entreprise de la région Grand Est avaient perdu leur emploi en 2019. Cette situation alarmante risque de devenir dramatique pour l’année 2020.

L’indemnisation en vigueur depuis le 1er novembre 2019 avec la loi « Avenir professionnel », n’est pas à la hauteur pour ces hommes et femmes qui se retrouvent en situation de chômage. Une prise de conscience de l’ensemble des parties prenantes doit avoir lieu pour que la protection des chefs d’entreprise devienne une priorité.

 

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC :

« Combien d’entreprises mettront la clé sous la porte après cette crise ? Nous ne le savons pas encore mais la situation est catastrophique pour ces femmes et hommes chefs d’entreprise. Les mesures économiques annoncées par le gouvernement pour les soutenir sont un premier pas. Mais cette crise doit nous servir d’électrochoc sur l’ensemble des territoires. Après cette catastrophe, la nécessité de protéger les entrepreneurs n’est plus à prouver. Il sera désormais criminel de ne pas informer et encourager les entrepreneurs à anticiper les risques liés à la perte d’emploi. L’ensemble des réseaux d’accompagnement de la région Grand Est doivent informer encore et encore les dirigeants sur les conséquences de cette perte d’activité et des solutions d’assurance perte d’emploi qui existent. C’est notre responsabilité sociale à tous. ».

Alors que l’âge médian des dirigeants impactés du Grand Est s’établit à 46,3 ans en 2019, les effets dévastateurs du COVID-19 laissent penser que toutes les tranches d’âges seront impactées cette année. Les secteurs les plus touchés en 2019 dans la région comme la construction, le commerce et l’hébergement, restauration et débits de boissons devront également faire face à de nouvelles difficultés en 2020. Depuis le 15 mars, de nombreux dirigeants ont dû fermer leur établissement ou mettre leur activité à l’arrêt laissant présager des situations financières dramatiques qui pourront engendrer des liquidations judiciaires. Ces secteurs représentaient déjà plus de la moitié des pertes d’emploi du Grand Est en 2019 avec 937 entreprises impactées dans le commerce, 789 sociétés liquidées dans la construction et 558 dans le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons.

Secteurs d’activités

« Depuis mai 2019, le nombre de défaillances d’entreprises a reculé continuellement chaque mois, une baisse qui s’est même accélérée début 2020. Mais une crise incomparable a rebattu les cartes à partir de mars. Au drame sanitaire provoqué sur toute la planète par la pandémie de Covid-19, s’est ajoutée une catastrophe économique d’une ampleur sans précèdent. En France, plus d’un million d’établissements a été contraint brutalement de recourir à l’activité partielle. Pour 150 000 TPE le dépôt de bilan a été évité grâce au recours au prêt garanti par l’état. Mais cela sera-t ’il suffisant pour sauver durablement des milliers d’entrepreneurs de la cessation de paiement ? Pour beaucoup de chefs d’entreprises il faut trouver du cash urgemment, c’est vital pour réussir l’après confinement, tenir l’activité à flot durant les prochains mois et conserver son emploi. » explique Thierry MILLON, Directeur des études Altares.

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COVID-19 – Observatoire 2019 en Ile-de-France

Communiqué de presse

Paris, le 30 juin 2020

 

COVID-19 – Observatoire 2019 en Ile-de-France : après la crise, la protection des chefs d’entreprise doit être une priorité

10 732 femmes et hommes dirigeants ont déjà perdu leur emploi en 2019,

 et l’année 2020 s’annonce dramatique

La crise sanitaire que traverse actuellement la France bouleverse l’économie du pays et met en péril de nombreuses entreprises et dirigeants. Selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs réalisé par l’association GSC et la société Altares, déjà 10 732 femmes et hommes chefs d’entreprise de la région Ile-de-France avaient perdu leur emploi en 2019. Cette situation alarmante risque de devenir dramatique pour l’année 2020.

L’indemnisation en vigueur depuis le 1er novembre 2019 avec la loi « Avenir professionnel », n’est pas à la hauteur pour ces hommes et femmes qui se retrouvent en situation de chômage. Une prise de conscience de l’ensemble des parties prenantes doit avoir lieu pour que la protection des chefs d’entreprise devienne une priorité.

 

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC :

« Combien d’entreprises mettront la clé sous la porte après cette crise ? Nous ne le savons pas encore mais la situation est catastrophique pour ces femmes et hommes chefs d’entreprise. Les mesures économiques annoncées par le gouvernement pour les soutenir sont un premier pas. Mais cette crise doit nous servir d’électrochoc sur l’ensemble des territoires. Après cette catastrophe, la nécessité de protéger les entrepreneurs n’est plus à prouver. Il sera désormais criminel de ne pas informer et encourager les entrepreneurs à anticiper les risques liés à la perte d’emploi. L’ensemble des réseaux d’accompagnement de la région Ile-de-France doivent informer encore et encore les dirigeants sur les conséquences de cette perte d’activité et des solutions d’assurance perte d’emploi qui existent. C’est notre responsabilité sociale à tous. ».

Alors que l’âge médian des dirigeants impactés en Ile-de-France s’établit à 46,1 ans en 2019, les effets dévastateurs du COVID-19 laissent penser que toutes les tranches d’âges seront impactées cette année. Les secteurs les plus touchés en 2019 dans la région comme la construction, le commerce et les services aux entreprises devront également faire face à de nouvelles difficultés en 2020. Depuis le 15 mars, de nombreux dirigeants ont dû fermer leur établissement ou mettre leur activité à l’arrêt laissant présager des situations financières dramatiques qui pourront engendrer des liquidations judiciaires. Ces secteurs représentaient déjà plus de la moitié des pertes d’emploi en Ile-de-France en 2019 avec 2 931 entreprises impactées dans la construction, 2 192 sociétés liquidées dans le commerce et 1 738 dans le secteur des services aux entreprises.

Secteurs d’activités

 

« Depuis mai 2019, le nombre de défaillances d’entreprises a reculé continuellement chaque mois, une baisse qui s’est même accélérée début 2020. Mais une crise incomparable a rebattu les cartes à partir de mars. Au drame sanitaire provoqué sur toute la planète par la pandémie de Covid-19, s’est ajoutée une catastrophe économique d’une ampleur sans précèdent. En France, plus d’un million d’établissements a été contraint brutalement de recourir à l’activité partielle. Pour 150 000 TPE le dépôt de bilan a été évité grâce au recours au prêt garanti par l’état. Mais cela sera-t ’il suffisant pour sauver durablement des milliers d’entrepreneurs de la cessation de paiement ? Pour beaucoup de chefs d’entreprises il faut trouver du cash urgemment, c’est vital pour réussir l’après confinement, tenir l’activité à flot durant les prochains mois et conserver son emploi. » explique Thierry MILLON, Directeur des études Altares.

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COVID-19 – Observatoire 2019 en Pays-de-la-Loire

Communiqué de presse

Paris, le 18 juin 2020

 

COVID-19 – Observatoire 2019 en Pays-de-la-Loire : après la crise, la protection des chefs d’entreprise doit être une priorité

2 123 femmes et hommes dirigeants ont déjà perdu leur emploi en 2019,

 et l’année 2020 s’annonce dramatique.

La crise sanitaire que traverse actuellement la France bouleverse l’économie du pays et met en péril de nombreuses entreprises et dirigeants. Selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs réalisé par l’association GSC et la société Altares, déjà 2 123 femmes et hommes chefs d’entreprise de la région Pays-de-la-Loire avaient perdu leur emploi en 2019. Cette situation alarmante risque de devenir dramatique pour l’année 2020.

L’indemnisation en vigueur depuis le 1er novembre 2019 avec la loi « Avenir professionnel », n’est pas à la hauteur pour ces hommes et femmes qui se retrouvent en situation de chômage. Une prise de conscience de l’ensemble des parties prenantes doit avoir lieu pour que la protection des chefs d’entreprise devienne une priorité.

 

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC :

« Combien d’entreprises mettront la clé sous la porte après cette crise ? Nous ne le savons pas encore mais la situation est catastrophique pour ces femmes et hommes chefs d’entreprise. Les mesures économiques annoncées par le gouvernement pour les soutenir sont un premier pas. Mais cette crise doit nous servir d’électrochoc sur l’ensemble des territoires. Après cette catastrophe, la nécessité de protéger les entrepreneurs n’est plus à prouver. Il sera désormais criminel de ne pas informer et encourager les entrepreneurs à anticiper les risques liés à la perte d’emploi. L’ensemble des réseaux d’accompagnement de la région Pays-de-la-Loire doivent informer encore et encore les dirigeants sur les conséquences de cette perte d’activité et des solutions d’assurance perte d’emploi qui existent. C’est notre responsabilité sociale à tous. ».

Alors que l’âge médian des dirigeants impactés des Pays-de-la-Loire s’établit à 45,8 ans en 2019, les effets dévastateurs du COVID-19 laissent penser que toutes les tranches d’âges seront impactées cette année. Les secteurs les plus touchés en 2019 dans la région comme la construction, le commerce et l’hébergement, restauration et débits de boissons devront également faire face à de nouvelles difficultés en 2020. Depuis le 15 mars, de nombreux dirigeants ont dû fermer leur établissement ou mettre leur activité à l’arrêt laissant présager des situations financières dramatiques qui pourront engendrer des liquidations judiciaires. Ces secteurs représentaient déjà plus de la moitié des pertes d’emploi des Pays-de-la-Loire en 2019 avec 441 entreprises impactées dans le commerce, 424 sociétés liquidées dans la construction et 272 dans le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons.

Secteurs d’activités

 

« Depuis mai 2019, le nombre de défaillances d’entreprises a reculé continuellement chaque mois, une baisse qui s’est même accélérée début 2020. Mais une crise incomparable a rebattu les cartes à partir de mars. Au drame sanitaire provoqué sur toute la planète par la pandémie de Covid-19, s’est ajoutée une catastrophe économique d’une ampleur sans précèdent. En France, plus d’un million d’établissements a été contraint brutalement de recourir à l’activité partielle. Pour 150 000 TPE le dépôt de bilan a été évité grâce au recours au prêt garanti par l’état. Mais cela sera – t ’il suffisant pour sauver durablement des milliers d’entrepreneurs de la cessation de paiement ? Pour beaucoup de chefs d’entreprises il faut trouver du cash urgemment, c’est vital pour réussir l’après confinement, tenir l’activité à flot durant les prochains mois et conserver son emploi. » explique Thierry MILLON, Directeur des études Altares

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COVID-19 – Observatoire 2019 en Nouvelle-Aquitaine

Communiqué de presse

Paris, le 10 juin 2020

COVID-19 – Observatoire 2019 en Nouvelle-Aquitaine : après la crise, la protection des chefs d’entreprise doit être une priorité

4 102 femmes et hommes dirigeants ont déjà perdu leur emploi en 2019,

 et l’année 2020 s’annonce dramatique

La crise sanitaire que traverse actuellement la France bouleverse l’économie du pays et met en péril de nombreuses entreprises et dirigeants. Selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs réalisé par l’association GSC et la société Altares, déjà 4 102 femmes et hommes chefs d’entreprise de la région Nouvelle-Aquitaine avaient perdu leur emploi en 2019. Cette situation alarmante risque de devenir dramatique pour l’année 2020.

L’indemnisation en vigueur depuis le 1er novembre 2019 avec la loi « Avenir professionnel », n’est pas à la hauteur pour ces hommes et femmes qui se retrouvent en situation de chômage. Une prise de conscience de l’ensemble des parties prenantes doit avoir lieu pour que la protection des chefs d’entreprise devienne une priorité.

 

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC :

« Combien d’entreprises mettront la clé sous la porte après cette crise ? Nous ne le savons pas encore mais la situation est catastrophique pour ces femmes et hommes chefs d’entreprise. Les mesures économiques annoncées par le gouvernement pour les soutenir sont un premier pas. Mais cette crise doit nous servir d’électrochoc sur l’ensemble des territoires. Après cette catastrophe, la nécessité de protéger les entrepreneurs n’est plus à prouver. Il sera désormais criminel de ne pas informer et encourager les entrepreneurs à anticiper les risques liés à la perte d’emploi. L’ensemble des réseaux d’accompagnement de la région Nouvelle-Aquitaine doivent informer encore et encore les dirigeants sur les conséquences de cette perte d’activité et des solutions d’assurance perte d’emploi qui existent. C’est notre responsabilité sociale à tous. ».

Alors que l’âge médian des dirigeants impactés en Nouvelle-Aquitaine s’établit à 46,9 ans en 2019, les effets dévastateurs du COVID-19 laissent penser que toutes les tranches d’âges seront impactées cette année. Les secteurs les plus touchés en 2019 dans la région comme la construction, le commerce et l’hébergement, restauration et débits de boissons devront également faire face à de nouvelles difficultés en 2020. Depuis le 15 mars, de nombreux dirigeants ont dû fermer leur établissement ou mettre leur activité à l’arrêt laissant présager des situations financières dramatiques qui pourront engendrer des liquidations judiciaires. Ces secteurs représentaient déjà plus de la moitié des pertes d’emploi en Nouvelle-Aquitaine en 2019 avec 850 entreprises impactées dans le commerce, 796 sociétés liquidées dans la construction et 539 dans le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons.

 

« Depuis mai 2019, le nombre de défaillances d’entreprises a reculé continuellement chaque mois, une baisse qui s’est même accélérée début 2020. Mais une crise incomparable a rebattu les cartes à partir de mars. Au drame sanitaire provoqué sur toute la planète par la pandémie de Covid-19, s’est ajoutée une catastrophe économique d’une ampleur sans précèdent. En France, plus d’un million d’établissements a été contraint brutalement de recourir à l’activité partielle. Pour 150 000 TPE le dépôt de bilan a été évité grâce au recours au prêt garanti par l’état. Mais cela sera-t ’il suffisant pour sauver durablement des milliers d’entrepreneurs de la cessation de paiement ? Pour beaucoup de chefs d’entreprises il faut trouver du cash urgemment, c’est vital pour réussir l’après confinement, tenir l’activité à flot durant les prochains mois et conserver son emploi. » explique Thierry MILLON, Directeur des études Altares.

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COVID-19 – Observatoire 2019 en Bourgogne-Franche-Comté

Communiqué de presse

Paris, le 11 juin 2020

 

COVID-19 – Observatoire 2019 en Bourgogne-Franche-Comté : après la crise, la protection des chefs d’entreprise doit être une priorité

1 790 femmes et hommes dirigeants ont déjà perdu leur emploi en 2019,

 et l’année 2020 s’annonce dramatique 

 

 La crise sanitaire que traverse actuellement la France bouleverse l’économie du pays et met en péril de nombreuses entreprises et dirigeants. Selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs réalisé par l’association GSC et la société Altares, déjà 1 790 femmes et hommes chefs d’entreprise de la région Bourgogne-Franche-Comté avaient perdu leur emploi en 2019. Cette situation alarmante risque de devenir dramatique pour l’année 2020.

L’indemnisation en vigueur depuis le 1er novembre 2019 avec la loi « Avenir professionnel », n’est pas à la hauteur pour ces hommes et femmes qui se retrouvent en situation de chômage. Une prise de conscience de l’ensemble des parties prenantes doit avoir lieu pour que la protection des chefs d’entreprise devienne une priorité.

 

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC :

« Combien d’entreprises mettront la clé sous la porte après cette crise ? Nous ne le savons pas encore mais la situation est catastrophique pour ces femmes et hommes chefs d’entreprise. Les mesures économiques annoncées par le gouvernement pour les soutenir sont un premier pas. Mais cette crise doit nous servir d’électrochoc sur l’ensemble des territoires. Après cette catastrophe, la nécessité de protéger les entrepreneurs n’est plus à prouver. Il sera désormais criminel de ne pas informer et encourager les entrepreneurs à anticiper les risques liés à la perte d’emploi. L’ensemble des réseaux d’accompagnement de la région Bourgogne-Franche-Comté doivent informer encore et encore les dirigeants sur les conséquences de cette perte d’activité et des solutions d’assurance perte d’emploi qui existent. C’est notre responsabilité sociale à tous. ».

Alors que l’âge médian des dirigeants impactés en Bourgogne-Franche-Comté s’établit à 46,5 ans en 2019, les effets dévastateurs du COVID-19 laissent penser que toutes les tranches d’âges seront impactées cette année. Les secteurs les plus touchés en 2019 dans la région comme la construction, le commerce et l’hébergement, restauration et débits de boissons devront également faire face à de nouvelles difficultés en 2020. Depuis le 15 mars, de nombreux dirigeants ont dû fermer leur établissement ou mettre leur activité à l’arrêt laissant présager des situations financières dramatiques qui pourront engendrer des liquidations judiciaires. Ces secteurs représentaient déjà plus de la moitié des pertes d’emploi en Bourgogne-Franche-Comté en 2019 avec 408 entreprises impactées dans le commerce, 350 sociétés liquidées dans la construction et 278 dans le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons.

Secteurs d’activités

« Depuis mai 2019, le nombre de défaillances d’entreprises a reculé continuellement chaque mois, une baisse qui s’est même accélérée début 2020. Mais une crise incomparable a rebattu les cartes à partir de mars. Au drame sanitaire provoqué sur toute la planète par la pandémie de Covid-19, s’est ajoutée une catastrophe économique d’une ampleur sans précèdent. En France, plus d’un million d’établissements a été contraint brutalement de recourir à l’activité partielle. Pour 150 000 TPE le dépôt de bilan a été évité grâce au recours au prêt garanti par l’état. Mais cela sera – t ’il suffisant pour sauver durablement des milliers d’entrepreneurs de la cessation de paiement ? Pour beaucoup de chefs d’entreprises il faut trouver du cash urgemment, c’est vital pour réussir l’après confinement, tenir l’activité à flot durant les prochains mois et conserver son emploi. » explique Thierry MILLON, Directeur des études Altares.

 

Téléchargez l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs

 

 

 

COVID-19 – Observatoire 2019 en Bretagne

Communiqué de presse

Paris, le 10 juin 2020

COVID-19 – Observatoire en Bretagne : après la crise, la protection des chefs d’entreprise doit être une priorité

1 952 femmes et hommes dirigeants ont déjà perdu leur emploi en 2019,

 et l’année 2020 s’annonce dramatique

 

La crise sanitaire que traverse actuellement la France bouleverse l’économie du pays et met en péril de nombreuses entreprises et dirigeants. Selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs réalisé par l’association GSC et la société Altares, déjà 1 952 femmes et hommes chefs d’entreprise de la région Bretagne avaient perdu leur emploi en 2019. Cette situation alarmante risque de devenir dramatique pour l’année 2020.

L’indemnisation en vigueur depuis le 1er novembre 2019 avec la loi « Avenir professionnel », n’est pas à la hauteur pour ces hommes et femmes qui se retrouvent en situation de chômage. Une prise de conscience de l’ensemble des parties prenantes doit avoir lieu pour que la protection des chefs d’entreprise devienne une priorité.

 

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC :

« Combien d’entreprises mettront la clé sous la porte après cette crise ? Nous ne le savons pas encore mais la situation est catastrophique pour ces femmes et hommes chefs d’entreprise. Les mesures économiques annoncées par le gouvernement pour les soutenir sont un premier pas. Mais cette crise doit nous servir d’électrochoc sur l’ensemble des territoires. Après cette catastrophe, la nécessité de protéger les entrepreneurs n’est plus à prouver. Il sera désormais criminel de ne pas informer et encourager les entrepreneurs à anticiper les risques liés à la perte d’emploi. L’ensemble des réseaux d’accompagnement de la région Bretagne doivent informer encore et encore les dirigeants sur les conséquences de cette perte d’activité et des solutions d’assurance perte d’emploi qui existent. C’est notre responsabilité sociale à tous. ».

Alors que l’âge médian des dirigeants impactés en Bretagne s’établit à 46,9 ans en 2019, les effets dévastateurs du COVID-19 laissent penser que toutes les tranches d’âges seront impactées cette année. Les secteurs les plus touchés en 2019 dans la région comme la construction, le commerce et l’hébergement, restauration et débits de boissons devront également faire face à de nouvelles difficultés en 2020. Depuis le 15 mars, de nombreux dirigeants ont dû fermer leur établissement ou mettre leur activité à l’arrêt laissant présager des situations financières dramatiques qui pourront engendrer des liquidations judiciaires. Ces secteurs représentaient déjà plus de la moitié des pertes d’emploi en Bretagne en 2019 avec 411 entreprises impactées dans le commerce, 393 sociétés liquidées dans la construction et 274 dans le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons.

Secteurs d’activités

« Depuis mai 2019, le nombre de défaillances d’entreprises a reculé continuellement chaque mois, une baisse qui s’est même accélérée début 2020. Mais une crise incomparable a rebattu les cartes à partir de mars. Au drame sanitaire provoqué sur toute la planète par la pandémie de Covid-19, s’est ajoutée une catastrophe économique d’une ampleur sans précèdent. En France, plus d’un million d’établissements a été contraint brutalement de recourir à l’activité partielle. Pour 150 000 TPE le dépôt de bilan a été évité grâce au recours au prêt garanti par l’état. Mais cela sera-t ’il suffisant pour sauver durablement des milliers d’entrepreneurs de la cessation de paiement ? Pour beaucoup de chefs d’entreprises il faut trouver du cash urgemment, c’est vital pour réussir l’après confinement, tenir l’activité à flot durant les prochains mois et conserver son emploi. » explique Thierry MILLON, Directeur des études Altares.

Téléchargez l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs 

COVID-19 – Observatoire 2019 en Auvergne-Rhône-Alpes

Communiqué de presse

Paris, le 9 juin 2020

COVID-19 – Observatoire 2019 en Auvergne-Rhône-Alpes : après la crise, la protection des chefs d’entreprise doit être une priorité

5 775 femmes et hommes dirigeants ont déjà perdu leur emploi en 2019,

 et l’année 2020 s’annonce dramatique.

La crise sanitaire que traverse actuellement la France bouleverse l’économie du pays et met en péril de nombreuses entreprises et dirigeants. Selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs réalisé par l’association GSC et la société Altares, déjà 5 775 femmes et hommes chefs d’entreprise de la région Auvergne-Rhône-Alpes avaient perdu leur emploi en 2019. Cette situation alarmante risque de devenir dramatique pour l’année 2020.

L’indemnisation en vigueur depuis le 1er novembre 2019 avec la loi « Avenir professionnel », n’est pas à la hauteur pour ces hommes et femmes qui se retrouvent en situation de chômage. Une prise de conscience de l’ensemble des parties prenantes doit avoir lieu pour que la protection des chefs d’entreprise devienne une priorité.

 

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC :

« Combien d’entreprises mettront la clé sous la porte après cette crise ? Nous ne le savons pas encore mais la situation est catastrophique pour ces femmes et hommes chefs d’entreprise. Les mesures économiques annoncées par le gouvernement pour les soutenir sont un premier pas. Mais cette crise doit nous servir d’électrochoc sur l’ensemble des territoires. Après cette catastrophe, la nécessité de protéger les entrepreneurs n’est plus à prouver. Il sera désormais criminel de ne pas informer et encourager les entrepreneurs à anticiper les risques liés à la perte d’emploi. L’ensemble des réseaux d’accompagnement de la région Auvergne-Rhône-Alpes doivent informer encore et encore les dirigeants sur les conséquences de cette perte d’activité et des solutions d’assurance perte d’emploi qui existent. C’est notre responsabilité sociale à tous. ».

Alors que l’âge médian des dirigeants impactés en Auvergne-Rhône-Alpes s’établit à 45,7 ans en 2019, les effets dévastateurs du COVID-19 laissent penser que toutes les tranches d’âges seront impactées cette année. Les secteurs les plus touchés en 2019 dans la région comme la construction, le commerce et l’hébergement, restauration et débits de boissons devront également faire face à de nouvelles difficultés en 2020. Depuis le 15 mars, de nombreux dirigeants ont dû fermer leur établissement ou mettre leur activité à l’arrêt laissant présager des situations financières dramatiques qui pourront engendrer des liquidations judiciaires. Ces secteurs représentaient déjà plus de la moitié des pertes d’emploi en Auvergne-Rhône-Alpes en 2019 avec 1 411 entreprises impactées dans la construction, 1 251 sociétés liquidées dans le commerce et 731 dans le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons.

Secteurs d’activités

« Depuis mai 2019, le nombre de défaillances d’entreprises a reculé continuellement chaque mois, une baisse qui s’est même accélérée début 2020. Mais une crise incomparable a rebattu les cartes à partir de mars. Au drame sanitaire provoqué sur toute la planète par la pandémie de Covid-19, s’est ajoutée une catastrophe économique d’une ampleur sans précèdent. En France, plus d’un million d’établissements a été contraint brutalement de recourir à l’activité partielle. Pour 150 000 TPE le dépôt de bilan a été évité grâce au recours au prêt garanti par l’état. Mais cela sera-t ’il suffisant pour sauver durablement des milliers d’entrepreneurs de la cessation de paiement ? Pour beaucoup de chefs d’entreprises il faut trouver du cash urgemment, c’est vital pour réussir l’après confinement, tenir l’activité à flot durant les prochains mois et conserver son emploi. » explique Thierry MILLON, Directeur des études Altares.

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