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La création d’entreprise : quelques conseils

Mise à jour le 19 octobre 2021

L’association GSC a pour mission de vous conseiller.

Afin de mieux vous accompagner, nous vous proposons divers formats explicatifs, voire pédagogiques sur le thème de la création d’entreprise.

Aussi, vous trouverez ci-après un florilège de conseils pratiques pour créer une entreprise :

  • fiches pratiques
  • podcasts
  • MOOC
  • webinaires
  • salons
  • associations

Fiches pratiques :

Tout d’abord, la CCI Paris Ile-de-France propose sur son site, un Guide de la création d’entreprise accompagnant l’entrepreneur tout au long du processus de création à travers des conseils et des services : https://www.cci-paris-idf.fr/entreprises/creation-entreprise-guide

Par ailleurs, JuriTravail a élaboré des fiches pratiques de toutes les étapes de la création d’entreprise : https://www.juritravail.com/Article/etapes-creation-entreprise

Enfin, l’ADIE accompagne l’entrepreneur tout au long de son projet de création d’entreprise : https://www.adie.org/fiches-pratiques/comment-creer-mon-entreprise/

Depuis le 1er janvier 2019, BPI France a repris l’ensemble des missions de l’Agence France Entrepreneur (AFE) ainsi que celles de la Caisse des Dépôts. Est né de ce rapprochement Bpifrance Création qui a pour objectif de faciliter l’entrepreneuriat pour tous en levant les barrières à l’information, au financement et à la croissance : https://bpifrance-creation.fr/

Découvrez les étapes de la création d’entreprise à suivre : https://bpifrance-creation.fr/moment-de-vie/comment-creer-entreprise-etapes-a-suivre

Podcasts :

8 podcasts sélectionnés par les Echos START, mettant à l’honneur les entrepreneurs. Vous souhaitez vous lancer dans l’entrepreneuriat ou en découvrir les coulisses, découvrez ces podcasts : https://start.lesechos.fr/innovations-startups/portraits-innovateurs/8-podcasts-pour-decouvrir-les-coulisses-de-lentrepreneuriat-1175743

MOOC :

La démarche entrepreneuriale : l’association GSC vous propose un MOOC à destination des créateurs d’entreprise ou des entrepreneurs en quête d’évolution. Cette formation va vous permettre d’avoir les clés de réussite pour vos projets, de manière pédagogique et grâce à l’appui de témoignages concrets. Concepteur : Association GSC. MOOC gratuit : https://www.gsc.asso.fr/osez-entreprendre-avec-le-mooc-gsc/

Etre ou ne pas être entrepreneur : réponses aux questions que se posent les entrepreneurs avant de se lancer (Comment être sûr que son idée de business est bonne ? Comment mesurer et limiter les risques ?…).
Du 13 septembre au 11 octobre 2020 (4 semaines) Concepteur : Ma création d’entreprise. MOOC gratuit :  https://www.macreationdentreprise.fr/portfolio/mooc-entrepreneuriat/

Devenir entrepreneur du changement : vous voulez être actif et faire bouger les choses ? Ce MOOC vous apprendra à passer de l’idée à l’action. Cours sur 8 semaines, à raison de 2 à 5 heures hebdomadaires. Concepteurs : HEC Paris et Ticket for Change. Formation gratuite, certification payante. >  https://www.coursera.org/learn/entrepreneur-changement#

5 jours pour créer son entreprise : apprendre à créer sereinement son entreprise en faisant évoluer et mûrir son projet.
Concepteur : CréActifs. MOOC gratuit : https://www.5jourspourcreer.fr/inscription/

Avoir l’audace d’entreprendre : si tout le monde n’est pas Steve Jobs ou Mark Zuckerberg, l’entrepreneuriat est accessible à tous. Il faut juste oser.
Concepteur : Paris School of Business. MOOC gratuit : https://openclassrooms.com/fr/courses/1946116-avoir-laudace-dentreprendre

Découvrez les MOOC sélectionnés par Bpifrance Création pour les créateurs et les dirigeants de jeunes entreprises : https://bpifrance-creation.fr/encyclopedie/porteur-projet-preparation-droits-obligations/formation/se-former-ligne-selection

Les MOOC à suivre pour devenir meilleur entrepreneur ou start-uppeur avec Les Echos : https://business.lesechos.fr/entrepreneurs/efficacite-personnelle/les-moocs-a-suivre-pour-devenir-meilleur-entrepreneur-ou-startuppeur-317463.php

Webinaires :

Les webinaires peuvent être très formateurs et prodiguer de très bons conseils dans votre démarche de création d’entreprise.

Webinaires proposés par BPI Création sur différentes thématiques entrepreneuriales : https://bpifrance-creation.fr/webinaires

Webinaires dédiés à la création d’entreprise et proposés par la CCI Paris Ile-de-France : https://www.entreprises.cci-paris-idf.fr/web/creation/webinars-creation-entreprise

Salons :

BIG : Entrepreneurs, créateurs, startuppers, grands groupes, étudiants, chercheurs, un RDV annuel pour le plus grand rassemblement business d’Europe à l’Accor Arena Paris.

https://big.bpifrance.fr/fr/sessions?searchtext=&page=1&%24pagegroup=matin

Salon SME : pour les freelances, créateurs et dirigeants de TPE. Les 12 et 13 octobre 2020 au Palais des Congrès de Paris et sur Internet.

9 décembre 2021 de 9h à 18h en ligne sur https://www.salonsme.com/

Salon des Entrepreneurs de Marseille : salon de la création, transmission, reprise, financement et développement des entreprises.
Le 28 octobre 2021 à l’Orange vélodrome. https://www.go-entrepreneurs.com/fr/marseille

Associations:

BGE – 1er réseau d’accompagnement à la création d’entreprise : https://www.bge.asso.fr/

Réseau Entreprendre – Vous avez un projet de création ou de reprise d’entreprise ? Réseau Entreprendre vous accompagne de manière personnalisée : https://www.reseau-entreprendre.org/fr/accueil/

Adie – L’association Adie finance, conseille et accompagne les entrepreneurs dans la création et le développement de leur activité : https://www.adie.org/

Audace – Formation aux compétences entrepreneuriales : https://www.campus-audace.com/copie-de-accueil-particulier-entrep

Liens utiles :

https://www.cci.fr/web/creation-reprise-cession-d-entreprise

https://www.entreprises.cci-paris-idf.fr/creation/etapes-creation-d-entreprise

https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises

https://bpifrance-creation.fr/moment-de-vie/comment-creer-entreprise-etapes-a-suivre

https://www.lecoindesentrepreneurs.fr/etapes-cles-de-la-creation-d-entreprise/

http://www.creeruneentreprise.fr/

https://www.defi-metiers.fr/lien-utile/creersaboitefr-site-de-ressources-pour-la-creation-ou-la-reprise-dentreprise-en-ile-de (création ou reprise d’entreprise en Ile-de-France)

https://aide-creation-entreprise.info/

https://www.jesuisentrepreneur.fr/

Le webinaire de l’association GSC « Paroles d’entrepreneurs »

Le webinaire de l’association GSC « Paroles d’entrepreneurs » 

Dans ce contexte de crise exceptionnelle, l’association GSC a souhaité poursuivre son objectif d’information auprès des entrepreneurs en proposant des webinaires deux jeudis par mois.

Retrouvez l’ensemble de nos webinaires en replay : 

Episode #1 du 7 mai – « Comment gérer son entreprise en temps de crise ». Découvrez le replay :

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Episode #2 du 14 mai – « Après le choc, comment redémarrer? ». Découvrez le replay :

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Episode #3 du 28 mai – « Après le choc, comment redémarrer avec son équipe ? ». Découvrez le replay :

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Episode #4 du 11 juin – « Le parcours de Marc Thiercelin ou comment se réinventer en tant qu’entrepreneur après une crise ? ». Découvrez le replay :

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Episode #5 du 25 juin – « Choix complexes et décisions difficiles : c’est aussi ça être entrepreneur ! ». Découvrez le replay :

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Episode #6 du 9 juillet– « Continuer ou arrêter son entreprise: la question du choix et de la contrainte »

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Entrepreneurs : tout ce qu’il faut savoir dans le cadre du #coronavirus

Mise à jour le 3 avril 2020

Vous êtes chef d’entreprise : artisan commerçant, entrepreneur individuel, gérant, directeur et président de SAS… Compte tenu de la situation actuelle provoquée par le Covid-19, que devez-vous mettre en place ?

N’hésitez pas également à vous rapprocher de votre organisation patronale, votre expert-comptable, votre banquier, votre CCI.

1- Pour vous, chef d’entreprise

Démarches pour un arrêt d’activité : Autoentrepreneurs, travailleurs indépendants, vous pouvez bénéficier d’un arrêt de travail sur declare.ameli.fr si vous devez garder votre enfant à domicile. https://declare.ameli.fr/declaration

La procédure d’arrêt de travail (quand le télétravail n’est pas possible) est simplifiée pour les personnes fragiles : pathologies cardiaques, respiratoires, diabétiques, ainsi que pour les femmes enceintes. Les personnes concernées seront indemnisées le jour même.

Démarches pour vous déplacer : Si vous êtes obligés de vous déplacer dans le cadre d’un déplacement personnel. https://www.gouvernement.fr/sites/default/files/contenu/piece-jointe/2020/03/attestation-deplacement-fr-20200324.pdf

Dans le cadre professionnel https://www.gouvernement.fr/sites/default/files/contenu/piece-jointe/2020/03/justificatif_de_deplacement_professionnel.pdf

Vous êtes affilié à la GSC 

  • Oui depuis plus d’un an

Vous êtes affilié à la GSC, depuis plus d’un an. La GSC peut vous indemniser en cas de perte involontaire d’emploi en fonction de la formule et durée d’indemnisation choisies (perte involontaire d’emploi, à la suite de redressement judiciaire de l’entreprise, de liquidation judiciaire, de jugement arrêtant un plan de cession. Également sous contrainte économique, notamment en cas de dissolution anticipée, de cession, de fusion absorption, ou de restructuration profonde). L’état de chômage est reconnu en cas de perte juridique du mandat social ou du statut de chef d’entreprise.

La GSC n’indemnise pas en cas de perte d’activité partielle.

Dans le cas de la fermeture « définitive » de votre entreprise et/ou de la perte de votre emploi, il faudra vous rapprocher de nos services de gestion ( gscprestations@gan.fr ou au 01 70 96 75 00) afin d’obtenir votre dossier de prestation.

Les indemnités seront déclenchées après une franchise de 30 jours de chômage continu.

Enfin, pour être indemnisé, vous devez justifier de la perte involontaire d’activité professionnelle et être à la recherche d’un emploi au sens des articles L.5421-1 et suivants du Code du travail.

  • Oui depuis MOINS d’un an

Votre délai de carence d’un an n’étant pas écoulé, la GSC ne pourra malheureusement pas vous indemniser si l’évènement de perte d’emploi involontaire survenait au cours de la première année de cotisation.

Vous n’êtes pas affilié à la GSC

De nombreuses aides sont mis en place par l’Etat afin de venir en aide aux entrepreneurs. Vous retrouverez l’ensemble de ces aides ci-dessus.

Comme pour toute nouvelle affiliation, votre dossier sera étudié après réception des éléments demandés, notamment des informations concernant la santé économique de votre société.

Une fois votre contrat accepté, il faudra compter un an de carence.

Si vous souhaitez vous affilier à la GSC, vous pouvez contacter l’association GSC au 01 45 72 63 10 ou à l’adresse mail suivante : contact@gsc.asso.fr, ou bien contacter votre courtier ou votre agent d’assurance.

2- Pour vos salariés 

Démarches pour le télétravail 

https://travail-emploi.gouv.fr/actualites/l-actualite-du-ministere/article/coronavirus-questions-reponses-pour-les-entreprises-et-les-salaries

Démarches pour l’activité partielle 

  • Recours à l’activité partielle, consultation des représentants du personnel, autorisations préalables du préfet, engagements vis-à-vis des salariés, versement des indemnités, demandes mensuelles de remboursement

https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F23503

Démarches pour un arrêt de travail simplifié

Pour les salariés contraints de garder leurs enfants  https://declare.ameli.fr/

Démarches concernant la santé de mes salariés 

Que dois-je faire pour assurer la sécurité et la santé de mon personnel

Pourquoi et comment puis-je actualiser le document unique d’évaluation des risques ?

Les recommandations sanitaires pour les entreprises

Les mesures à prendre pour mes salariés en contact avec le public

Les mesures si un de mes salariés est contaminé

Puis-je envoyer mes salariés dans une zone à risque

Mesures si un ou plusieurs salariés présentent un risque sérieux d’être contaminés

https://travail-emploi.gouv.fr/actualites/l-actualite-du-ministere/article/coronavirus-questions-reponses-pour-les-entreprises-et-les-salaries

3 – Pour votre entreprise

Vous êtes chef d’une entreprise de 10 salariés ou moins et vous êtes concerné par la fermeture par arrêté de votre entreprise:

  • Vos salariés ont le droit au chômage partiel.

Ils toucheront entre 100% et 84% de leur salaire net selon leur niveau de salaire, remboursés intégralement par l’Etat à l’entreprise jusqu’à 4,5 SMIC.

  • Vous pouvez suspendre le paiement de vos cotisations sociales et impôts directs, de votre loyer et de vos factures d’eau, d’électricité et de gaz.
  • Vous pouvez solliciter une aide de 1.500 euros sur le site impots.gouv.fr

2000 euros supplémentaires seront accordés par les régions si vous employez des salariés et que vous risquez de vous trouver en cessation de paiement.

  • Vous pouvez solliciter auprès de votre banque un prêt garanti par l’Etat pour soutenir votre trésorerie.

Les mesures de soutien immédiates mises en place par le ministère de l’économie

Face à l’épidémie du Coronavirus COVID-19, le gouvernement a mis en place des mesures de soutien immédiates aux entreprises :

  1. Des délais de paiement d’échéances sociales et/ou fiscales (URSSAF, impôts)
  2. Dans les situations les plus difficiles, des remises d’impôts directs pouvant être décidées dans le cadre d’un examen individualisé des demandes
  3. Un soutien de l’Etat et de la Banque de France (médiation du crédit) pour négocier avec sa banque un rééchelonnement des crédits bancaires
  4. La mobilisation de Bpifrance pour garantir des lignes de trésorerie bancaires dont les entreprises pourraient avoir besoin à cause de l’épidémie
  5. Le maintien de l’emploi dans les entreprises par le dispositif de chômage partiel simplifié et renforcé
  6. L’appui au traitement d’un conflit avec des clients ou fournisseurs par le Médiateur des entreprises
  7. La reconnaissance par l’Etat et les collectivités locales du Coronavirus comme un cas de force majeure pour leurs marchés publics. En conséquence, pour tous les marchés publics d’Etat et des collectivités locales, les pénalités de retards ne seront pas appliquées.

https://www.entreprises.gouv.fr/files/files/Coronavirus_MINEFI1203.pdf

Loyers et factures

Suspension du paiement des loyers, des factures d’électricité, d’eau et de gaz pour les TPE et les micro-entrepreneurs

Cette mesure a été annoncée par le président Emmanuel Macron lors de son allocution à la nation, lundi 16 mars au soir. Elle a été confirmée par le ministre de l’Economie qui précise que Bercy a négocié avec les différents organismes ou entreprises concernés (Engie, EDF…).

Prêts bancaires des entreprises

Le chef de l’État a annoncé « un dispositif exceptionnel de report de charges fiscales et sociales, de soutien ou report d’échéances bancaires et de garanties de l’État à hauteur de 300 milliards d’euros pour tous les prêts bancaires contractés auprès des banques ».

Quelles démarches pour en bénéficier :  https://www.economie.gouv.fr/files/files/PDF/2020/dp-covid-pret-garanti.pdf

Création d’un fonds de solidarité

Il viendra soutenir les entreprises dont l’activité est fermée (restauration, commerces, tourisme), les TPE qui ont perdu 70% ou plus de leur chiffre d’affaires en mars, (ce pourcentage passera à 50% en avril) ou bien les TPE, les indépendants et les micro-entrepreneurs dont le chiffre d’affaires est inférieur à 1 million d’euros.

Ce fonds de solidarité d’1 Md€ au total est, pour l’heure, déployé pour un mois seulement.

Pour les TPE ou indépendants concernés, 1500€ d’aide rapide seront débloqués « sur une simple déclaration sur le site de la Direction générale des finances publiques », explique le ministre.

  • Ce système de déclaration sera mis en place d’ici 15 jours,

Un dispositif anti-faillite sera également mis en place pour les entreprises employant « au moins un salarié » : « si besoin, l’aide financière envers ces entreprises sera renforcée, au cas par cas », ajoute Bruno Le Maire.

Quelles démarches pour quelles entreprises : https://www.economie.gouv.fr/files/files/PDF/2020/DP-Fonds_de_solidarite.pdf

URSSAF

Les réseaux des Urssaf et des services des impôts des entreprises prennent des mesures exceptionnelles pour accompagner les entreprises

Mesures d’assouplissement concernant les cotisations sociales et fiscale pour les entreprises et les travailleurs indépendants

Pour faire la demande d’une aide financière exceptionnelle dans le cadre du COVID 19: https://www.secu-independants.fr/fileadmin/mediatheque/Espace_telechargement/Formulaires/Formulaire_AFE_ACED_coronavirus.pdf

Pour une demande de délai de paiement et/ou de remise d’impôt: https://www.impots.gouv.fr/portail/files/media/1_metier/2_professionnel/EV/4_difficultes/440_situation_difficile/formulaire_fiscal_simplifie_delai_ou_remise_coronavirus.pdf

Plus d’informations sur : https://www.economie.gouv.fr/mesures-exceptionnelles-urssaf-et-services-impots-entreprises#

https://www.urssaf.fr/portail/home/actualites/toute-lactualite-employeur/mesures-exceptionnelles-pour-les.html

BPI

Bpifrance amplifie son soutien aux entreprises affectées par les conséquences économiques de l’épidémie et active de nouvelles mesures d’urgences

Plus d’informations sur : https://presse.bpifrance.fr/coronavirus-bpifrance-amplifie-son-soutien-aux-entreprises-affectees-par-les-consequences-economiques-de-lepidemie-et-active-de-nouvelles-mesures-durgencesnbsp/

Tribunaux de commerce

24h/24 sur ww.infogreffe.fr :

  • Toutes les formalités RCS (immatriculation, modification, radiation, bénéficiaire(s) effectif(s), dépôt d’actes et comptes annuels)
  • Tous les services dématérialisés du greffe (Kbis, Etats, copies,formalités…) sont disponibles

La saisine du tribunal est accessible en ligne sur www.tribunaldigital.fr

Startup: Le gouvernement a également annoncé un plan d’urgence de soutien dédié aux start-up, de près de 4 milliards d’euros. Ce plan spécifique vise à compléter les mesures globales de soutien aux entreprises déjà annoncées par Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics et Muriel Pénicaud, ministre du Travail. Il a pour objectif de répondre aux problématiques particulières des start-up. Ces dernières sont bien évidemment également éligibles aux dispositifs d’urgence proposés à l’ensemble des entreprises.

Entreprises – Activité partielle, êtes-vous éligibles ?

Un numéro vert gratuit en France est mis en place depuis lundi 23 mars 2020 10h, en concertation avec le Ministère de l’Economie et des Finances, de l’Action et des Comptes publics et les administrateurs et mandataires judiciaires (CNAJMJ).

Il s’agit du 0 800 94 25 64, ouvert du lundi au vendredi, de 10h à 17h. Des administrateurs et mandataires judiciaires, soit 450 professionnels affiliés à la CNAJMJ et 5 200 collaborateurs seront à l’écoute des entreprises afin de les aider à s’approprier et à accéder aux mesures de soutien annoncées par le gouvernement.

Du mardi 24 mars et jusqu’au 6 avril 2020, des avocats sont à votre disposition pour un échange téléphonique de 30 minutes maximum afin de répondre aux premières interrogations des entreprises et des particuliers dans le cadre de la crise du coronavirus. Pour faire une demande de rappel, rendez-vous sur avocat.fr ou https://consultation.avocat.fr/consultation-telephonique/express.php

Pour toutes les questions concernant votre entreprise et le coronavirus: https://info-entreprises-covid19.economie.gouv.fr/kb/des-points-de-contact-8342

Numéros utiles: 

BPI France : 0 969 370 240

Si vous n’arrivez pas à joindre votre CCI régionale, vous pouvez contacter la cellule de crise de la CCI France : 01 44 45 38 62 (de 9 h à 22 h).

Greffiers des tribunaux de commerce : 01.86.86.05.78

Solidarité entreprises Covid – Administrateurs et mandataires judiciaires : 0 800 94 25 64

SOS Entrepreneurs : 06 15 24 19 77

Retrouvez les fiches pratiques du gouvernement sur les mesures de soutien aux entreprises : https://www.gouvernement.fr/sites/default/files/contenu/piece-jointe/2020/03/brochure_fiches_pratiques_sur_les_mesures_de_soutien.pdf

Fonds social : l’association GSC soutient ses entrepreneurs adhérents

Paris, le 2 avril 2020

L’association GSC a décidé de soutenir ses chefs d’entreprises adhérents en difficultés financières.

Le fonds social destiné à leur accorder une aide financière exceptionnelle a été doté à hauteur de 420.000€.

La PME de mutualisation d’achat HA+PME a décidé de concourir à ce soutien aux chefs d’entreprise en difficulté en abondant ce fonds à hauteur de 10 000€. D’autres entreprises pourraient venir compléter cet effort de solidarité.

Tout entrepreneur affilié à la GSC depuis au moins un an, éprouvant des difficultés à faire face à leurs charges familiales avec leurs ressources peut saisir la commission du fonds social.

Qui peut en faire la demande ?

Tout dirigeant affilié depuis au moins un an, éprouvant des difficultés à faire face à ses charges familiales avec ses ressources.

Quel est le montant de l’aide ?

L’aide exceptionnelle est de 1 500€ en moyenne. Le montant de l’aide est fixé en fonction des difficultés rencontrées.

Quels éléments fournir ?

Il suffit d’adresser une demande motivée, par mail à l’association fondssocialgsc@gsc.asso.fr avec pour objet « fonds social association GSC + votre numéro de contrat GSC + votre numéro de SIRET», avec vos nom/prénom/ téléphone/ mail/ dénomination de l’entreprise/ SIRET / numéro de contrat et accompagnée des justificatifs suivants :

  • dernière notification annuelle d’imposition
  • 3 derniers bulletins de salaire le cas échéant,
  • 3 derniers relevés de comptes personnels
  • justificatifs de charges mensuelles.

La commission du fonds social examine les demandes, sur la base de ces éléments et de tout autre qu’elle jugerait nécessaire.
La décision d’attribution n’est pas motivée et est souveraine.

Indemnisation chômage pour les entrepreneurs : une promesse non tenue par le gouvernement

Entrepreneur, vous êtes l’actif le moins protégé en cas de perte d’activité professionnelle.  Vous êtes pourtant celui qui cherche à créer de la valeur, à créer des emplois. Sans vous, pas de croissance, pas de développement économique et pas de création d’emplois. Vous êtes un maillon essentiel de la société mais la société ne vous le rend pas.

J’ai la conviction que la réponse du gouvernement pour pallier ce risque avec la loi Avenir professionnel, entrée en vigueur le 1er novembre dernier, prend appui sur un bon constat mais apporte une mauvaise réponse.

Ce dispositif, obligatoire, financé par tous par l’intermédiaire de la CSG, loin d’être universel, ne concernera que trop peu d’entre nous. Les conditions d’accès sont trop restrictives pour être efficaces et les conditions d’indemnisation en font un faible rempart contre la précarité. Les entrepreneurs sont étrangers à toute notion d’assistance et attachés à la liberté.

« Avoir le droit à » est une chose. Mais la seule option efficace pour les entrepreneurs réside dans l’accès à l’information sur les conséquences d’une perte d’activité professionnelle et des solutions possibles. Libre ensuite à eux de choisir ou non de s’assurer contre le risque.

50 185 femmes et hommes ont perdu leur emploi en 2018*. Parmi eux, seul 1 % a bénéficié d’un maintien de revenus. C’est inacceptable !

*Observatoire de l’emploi des entrepreneurs 2018 Altares / association GSC.

Anthony Streicher, président de l’association GSC

L’association GSC recrute un(e) chargé(e) de développement

La GSC est une assurance perte d’emploi créée il y a 40 ans à l’initiative du Medef, de la CPME et de l’U2P, pour permettre aux entrepreneurs de maintenir leurs revenus en cas de perte d’activité professionnelle et ainsi de pouvoir rebondir. L’association GSC (intermédiaire d’assurance immatriculée à l’Orias) est l’association souscriptrice du produit GSC. Sa mission est de veiller aux intérêts des dirigeants assurés et de réaliser la promotion de cette solution d’assurance auprès des dirigeants d’entreprises et d’en assurer le développement. La GSC est adossée à un pool d’assureurs et la gestion des contrats est assurée par Gan Assurances.

Dans le cadre de notre développement, nous créons un poste de Chargé(e) de développement (H/F) en CDI.

Vous irez à la rencontre des nombreux acteurs du monde de l’entrepreneuriat sur l’ensemble du territoire.

Vos missions seront les suivantes :

Le chargé de développement devra gérer et développer un portefeuille de clients et de prospects au sein d’un secteur géographique donné. Il devra savoir analyser les besoins des prospects en appels entrants et prospecter à son tour pour proposer la solution d’assurance, dans le respect de la mission de l’association GSC et de son devoir de conseil. Il devra suivre ses clients en étant à l’écoute de leurs besoins et chercher à les fidéliser.  Il réalisera également des actions d’analyse de la satisfaction client et de veille commerciale.  Il travaillera en étroite relation avec les référents GSC au sein des organisations patronales.

Il doit être capable de comprendre les besoins d’un entrepreneur et de présenter, dans un échange individuel, devant une assemblée d’entrepreneurs ou auprès des organisations patronales, le produit d’assurance dans le détail.

Profil souhaité :

  • Vous êtes organisé(e), rigoureux(se), autonome et flexible
  • Vous êtes diplômé(e) au Minimum d’un Bac + 2 commerce ou assurance.
  • Vous pouvez être débutant.
  • Vous êtes mobile géographiquement.

Logiciels : maîtrise de Word, Excel et PPT

Type d’emploi : temps plein (CDI)

Niveau de salaire (brut annuel) : 28 000€ – 32 000€

Pour candidater: c.gauthier(a)gsc.asso.fr

« Paroles d’entrepreneurs » mardi 26 novembre – Lille

Pour retrouver l’ensemble des informations et vous inscrire, CLIQUEZ ICI

A l’association GSC, nous considérons que nous avons un devoir d’information auprès des entrepreneurs, créateurs d’emploi et de richesse, car leur situation est alarmante : plus de 50 000 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2018.

Convaincus de la nécessité d’alerter tous les chefs d’entreprise sur les conséquences dramatiques d’une liquidation judiciaire ou d’une révocation, nous avons décidé, en partenariat avec les Echos, d’aller à la rencontre des entrepreneurs dans les régions.

RDV à Lille le mardi 26 novembre à 8h30 à l’Hermitage Gantois (224 rue Pierre Mauroy), à venir assister à la seconde édition d’un cycle de conférences inspirantes.

Notre objectif est de réunir les entrepreneurs et toutes les personnes qui jouent un rôle dans le monde de l’entreprise, autour d’un thème fort et engageant pour tous :

L’entrepreneur s’engage pour la société. Que fait la société pour l’entrepreneur ?

Marc Thiercelin, navigateur et entrepreneur, mais aussi Jean-Noël Barrot, député et économiste, ainsi que des personnalités politiques et des chefs d’entreprise de la région lilloise partageront avec nous leur expérience et leur expertise.

Pour retrouver l’ensemble des informations et vous inscrire, CLIQUEZ ICI

 

« Paroles d’entrepreneurs » mardi 15 octobre – Nantes

A l’association GSC, nous considérons que nous avons un devoir d’information auprès des entrepreneurs, créateurs d’emploi et de richesse, car leur situation est alarmante : plus de 50 000 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en 2018.

Convaincus de la nécessité d’alerter tous les chefs d’entreprise sur les conséquences dramatiques d’une liquidation judiciaire ou d’une révocation, nous avons décidé, en partenariat avec les Echos, d’aller à la rencontre des entrepreneurs dans les régions.

RDV à Nantes le mardi 15 octobre à 8h30 au Nantilus (30, Quai Fernand Crouan), à venir assister à la première d’un cycle de conférences inspirantes.

Notre objectif est de réunir les entrepreneurs et toutes les personnes qui jouent un rôle dans le monde de l’entreprise, autour d’un thème fort et engageant pour tous :

L’entrepreneur s’engage pour la société. Que fait la société pour l’entrepreneur ?

Marc Thiercelin, navigateur et entrepreneur, mais aussi Jean-Noël Barrot, député et économiste, ainsi que des personnalités politiques et des chefs d’entreprise de la région nantaise partageront avec nous leur expérience et leur expertise.

Pour retrouver l’ensemble des informations et vous inscrire, CLIQUEZ ICI

 

Etude IFOP pour l’association GSC

Communiqué de presse

Paris, le 10 juillet 2019

Près de 2 entrepreneurs sur 3 n’ont pas anticipé d’éventuelle perte d’emploi.

Une sensibilisation à la protection nécessaire dès l’étape de création pour 97% des dirigeants.

 

Alors qu’ils ne bénéficient pas d’une protection « chômage » de Pôle emploi, en cas de liquidation ou cessation d’activité, moins de 1% des chefs d’entreprise ont souscrit une assurance volontaire. Parmi les 50 185 dirigeants qui ont perdu leur emploi en 2018 seul 1% a donc bénéficié d’un maintien de revenus. L’IFOP a mené pour l’association GSC une double enquête auprès de ses affiliés et des chefs d’entreprise pour comprendre leur perception du risque et leur attitude face au rebond.

97% des dirigeants estiment que les conséquences d’une perte d’activité et l’existence des dispositifs de maintien de revenus doivent être signalés dès l’étape de création ou reprise d’une entreprise.

Si tous âges confondus, 91% des entrepreneurs interrogés déclarent ne pas avoir déjà été en situation de perte d’emploi, dans le détail, 16% des chefs d’entreprise de 55 ans et plus indiquent avoir été concernés. Les entrepreneurs ne sont pas soumis aux mêmes règles que les salariés et ne dépendent pas du système de protection « chômage » de Pôle emploi. Pour autant, 61% des dirigeants interrogés dans l’enquête n’ont pas du tout anticipé une éventuelle perte d’activité. Les 39% qui se sont préparés à une telle situation utilisent différents canaux pour se protéger (37% via une assurance type perte d’emploi, 30% grâce à une épargne personnelle, 15% via une assurance vie, 13% par un autre emploi rémunéré).

Pour 97% des chefs d’entreprise interrogés, chaque dirigeant devrait être informé sur les effets d’une perte d’activité et l’existence des dispositifs de maintien de revenus dès l’étape de création ou reprise d’une entreprise. 94% des entrepreneurs estiment d’ailleurs qu’il est utile (64%) voire indispensable (30%) de bénéficier d’un système d’assurance pour percevoir un pourcentage de son ancien revenu. 38% des femmes considèrent la mécanique indispensable de même que 42% des entrepreneurs du BTP et 56% des chefs d’entreprise dans les communes rurales.

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « La sensibilisation des dirigeants est vitale pour notre économie. Au-delà des 800 euros sur six mois annoncés pour les indépendants par le Gouvernement, il faut expliquer aux dirigeants les solutions envisageables pour assurer un maintien de revenus. Le choc d’une liquidation judiciaire ne doit plus s’accompagner d’une détresse financière. »

Pour les entrepreneurs de moins de 35 ans, pas de prise de risque sans protection.

Les entrepreneurs paraissent très partagés sur l’obligation de protection. 55% jugent qu’elle devrait être obligatoire. Dans le même temps ils sont 96% à revendiquer une liberté dans le choix d’une souscription d’assurance. Lorsqu’on interroge les chefs d’entreprise sur le « risque », 48% d’entre eux estiment qu’il doit être accompagné de solution de protection. Un pourcentage qui atteint 57% chez les femmes et 60% chez les moins de 35 ans.

Les entrepreneurs ayant déjà souscrit un contrat expliquent ce choix par leur volonté pour 69% de bénéficier d’un maintien de revenus en cas de perte d’emploi. Une raison partagée par 46% des dirigeants au global pour lesquels la protection de leur famille s’impose comme premier critère (65%). Le besoin de temps pour rebondir est également avancé pour souscrire à une assurance volontaire (43% parmi l’ensemble des dirigeants et 35% chez les affiliés GSC).

Le rôle central attendu des experts comptables et réseaux d’accompagnement.

 

Pointant le déficit d’information des entrepreneurs, l’étude s’intéresse aux canaux de sensibilisation des dirigeants, et le contraste entre les attentes des chefs d’entreprise et la réalité est saisissant ! Lorsqu’on interroge les entrepreneurs dans leur ensemble, 74% indiquent que c’est l’expert-comptable qui devrait sensibiliser sur la question de la perte d’emploi. Mais l’étude auprès des affiliés montre que, dans les faits, seuls 27% des dirigeants ayant souscrits une assurance avaient été informés par leur conseil. 49% des chefs d’entreprises estiment que les réseaux consulaires (CCI et CMA) devraient jouer un rôle clé. En réalité, moins de 1% des personnes disposant d’une assurance déclare avoir été orienté par ces derniers.

Méthodologie

Les données sont issues de la double enquête menée par l’IFOP pour l’association GSC.

Etude affiliés : Interrogation d’un échantillon de 469 dirigeants d’entreprises affiliés à la GSC via des interviews par questionnaire auto-administré en ligne du 30 avril au 17 mai 2019.

Etude dirigeants : Interrogation d’un échantillon de 501 chefs d’entreprises, représentatif des entreprises françaises de 0 à 249 salariés. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (secteur d’activité, taille d’entreprise) après stratification par région. Les interviews ont été réalisées par téléphone sur le lieu de travail des personnes interrogées du 13 au 20 mai 2019.

A propos de la GSC

La GSC est la réponse qu’ont élaborées les organisations patronales face au besoin de protection chômage des indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Générali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances. Depuis plus de 40 ans, l’association GSC se donne pour mission d’informer et de sensibiliser les chefs d’entreprise, des risques de leur situation et plus particulièrement la perte d’emploi.

Contact presse

Léa Cauchi – 06 24 96 84 31

lea.cauchi@coriolink.com

Découvrir l’étude IFOP:

Etude Ifop pour association GSC juin 2019

Protéger les petits patrons et leurs salariés des gilets jaunes casseurs

Tribune du Président de l’Association GSC, publiée le 25 mars 2019, sur le site de la Tribune.fr : lire ici.

OPINION. La révolte des gilets jaunes qui ne s’éteint pas exige la mobilisation de l’ensemble des acteurs pour alerter les entrepreneurs aux conséquences de la perte de leur emploi. Par Anthony Streicher, président de l’association GSC (*)

« De toute façon, les patrons, c’est tous des salauds ! Ce jugement péremptoire de la jeune militante anti-CPE avec laquelle je tentais d’échanger lors d’un débat télévisé est-il le reflet d’une large partie de l’opinion ». Ce point de vue servit d’entame à un essai publié en 2007 par l’actuel président du MEDEF Geoffroy Roux de Bezieux. J’ai bien peur que ce sentiment soit, quelque part, toujours enfoui dans le « ÇA freudien » de la société française.

Si chacun des actes de la révolte en jaune ajoute, comme ce fut le cas samedi 16 mars, près d’une centaine de commerces dévastés, nul besoin de préciser l’impact que le mouvement des gilets jaunes va avoir sur l’écosystème des TPE, artisans et commerçants. L’année 2019 s’annonce catastrophique pour de nombreux chefs d’entreprise. Ce sont des dizaines de milliers de salariés qui vont être confrontés au chômage mais qui, à l’inverse des dirigeants de ces mêmes entreprises, pourront percevoir un revenu grâce à l’Unedic et à pôle emploi.

En ce qui concerne les dirigeants de ces mêmes entreprises, la société française ne les protège pas systématiquement alors qu’ils créent des emplois parce qu’ils créent des entreprises. Leur seule perspective : l’accumulation de dettes et le dépôt de bilan ! J’ai bien peur que la protection des petits patrons, sur les Champs-Elysées ou dans leur chair économique, n’obtienne pas plus qu’en 2007 les faveurs des Français.

L’équivalent d’une ville comme Bayonne

Qu’il s’agisse des prévisions de croissance revues à la baisse ou des chiffres des observatoires de la vie économique qui montrent l’impact des manifestations des dernières semaines sur la santé financière de certains commerces situés dans les grandes villes françaises, les motifs d’inquiétude demeurent multiples mais la finalité identique : nul ne sait si les chefs d’entreprise fragilisés arriveront à inverser la tendance pour les mois à venir. L’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs vient de dévoiler les données 2018 : ils sont 50.185 à avoir mis la clé sous la porte. 50.185 c’est l’équivalent d’une ville comme Bayonne ou Corbeil-Essonne.

Or, pour les protéger, il faut déjà faire de leur information une grande cause. Il y a 40 ans les organisations qui ne se nommaient pas encore le MEDEF, la CPME et l’U2P, celles qui gèrent le système d’assurance chômage des salariés, ont fondé un système assurantiel d’intérêt général de protection non obligatoire (La GSC – garantie sociale des chefs d’entreprise). On estime à 3 millions le nombre de Travailleurs Non-Salariés en France. 25 000 d’entre eux ont choisi de prendre leurs dispositions au cas où ils se trouveraient en difficulté soit moins de 1% ! Une goutte d’eau. J’en ai assez de questionner des femmes et des hommes qui ont vu leur entreprise s’arrêter, disparaitre, et d’entendre « Je ne savais pas ! ».

Une dette d’information

Doit-on attendre qu’il y ait davantage d’entrepreneurs sur le carreau, sans filet de sécurité pour les sensibiliser à ce qui existe pour eux ? La mobilisation de l’ensemble des acteurs est indispensable pour alerter les entrepreneurs aux conséquences de la perte de leur emploi. Ceux qui accompagnent quotidiennement les chefs d’entreprise doivent les informer au moins une fois par an des risques de perte d’emploi et des solutions existantes. Experts-comptables, avocats, commissaires aux comptes, banquiers, investisseurs, chambres de commerce, chambres de métiers, assureurs, greffe mais aussi fisc, URSSAF, CIPAV, pouvoirs publics, nous avons une lourde responsabilité, vis-à-vis de nos entrepreneurs, créateurs de richesse et de croissance : une dette d’information.

Le mouvement des gilets jaunes a largement mis en lumière les fins de mois difficiles de cette France des « commerçants et artisans d’en bas » et en même temps il contribue, présentement infecté par les légions black-blocs, à la dégradation de l’avenir des petits entrepreneurs, ces premiers soutiens et acteurs d’un mouvement populaire désormais jaunissant.

Un ensemble de « Biens communs »

Les 3,5 millions de PME, les TPE, les artisans constituent un ensemble de « Biens communs » au sens définit dans les travaux d’Elinor Ostrom, prix Nobel d’économie 2009 (1). Comme la santé des populations est un bien commun, ne pas comprendre que la santé économique d’un pays passe par la protection des entrepreneurs de ce pays, au même titre que les salariés sont protégés, ne sert ni les intérêts ni le renforcement du modèle social de la France.

La révolte des gilets jaunes qui ne s’éteint pas exige la mobilisation de l’ensemble des acteurs pour alerter les entrepreneurs aux conséquences de la perte de leur emploi ; « whatever it takes** » en paraphrasant Mario Draghi lorsqu’il s’agissait d’exiger le sauvetage de la zone euro.

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(1) Le prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel

(2) Quoi qu’il en coûte

(*) Association à but non lucratif fondée en 1979 par le CNPF, la CGPME et l’UPA