Entrepreneurs, dirigeants, l'offre GSC évolue ! En savoir plus

Observatoire de l’emploi des entrepreneurs – janvier>juin 2023

Forte hausse des pertes d’emploi au S1 2023 : 25 296 chefs d’entreprise touchés

Une augmentation de 36,6 %, un retour aux niveaux d’avant-crise COVID

 

Selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs réalisé par l’association GSC et la société Altares, 25 296 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi au 1er semestre 2023, une hausse de 36,6 % comparée à la même période de l’année précédente.

  • Les dirigeants de TPE ne sont plus les seuls impactés : les dirigeants de plus grandes structures sont désormais fortement touchés.
  • De fortes tensions sont visibles dans les secteurs du BtoC (coiffure, construction, restauration).
  • Le renforcement du recouvrement forcé de l’Urssaf pourrait encore accélérer le rythme des défaillances observées début 2023

 

> Le nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi retrouve le niveau d’avant crise

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC : « Près de 140 chefs d’entreprise perdent désormais leur emploi chaque jour. Après une année 2022 qui nous alertait déjà sur la reprise des défaillances d’entreprise, cette accélération observée sur les premiers mois de l’année 2023 doit nous inciter à la plus grande vigilance. Alors que l’inflation, la hausse des coûts des matières premières, des taux d’intérêts, l’épuisement des carnets de commandes et le remboursement des PGE fragilisent les chefs d’entreprise, il est plus important que jamais de les accompagner pour qu’ils puissent sécuriser leur trajectoire professionnelle. Car n’oublions pas : nous ne pourrons préserver notre économie si nous ne protégeons pas ces femmes et ces hommes qui sont en première ligne. »

25 296 chefs d’entreprises ont perdu leur emploi entre le 1er janvier et le 31 juin 2023. L’âge médian des entrepreneurs impactés s’établit à 45,9 ans. Les « seniors » restent particulièrement concernés : plus d’un tiers des chefs d’entreprise ont plus de 51 ans. La question du rebond professionnel reste centrale pour cette population mature. Les catégories des 31-40 ans et 41-50 ans enregistrent le plus d’entrepreneurs en situation de « chômage » avec respectivement 6 282 et 6 803 dirigeants. L’Observatoire révèle également une forte évolution chez les jeunes dirigeants (< 26 ans + 40,1 % ; 26-30 ans + 43,2 %), qui pose la question de l’accompagnement de ces jeunes chefs d’entreprise face au risque de perte d’emploi.

Les entrepreneurs à la tête de petites structures (moins de 5 salariés), représentent près de 9 pertes d’emploi sur 10 pour le 1er semestre 2023. Si le nombre de chefs d’entreprise de plus de 20 salariés ayant perdu leur emploi a décru pendant la crise Covid, il a doublé ce 1er semestre comparé à l’année dernière (20 à 49 salariés + 104,4 % ; > 50 salariés + 98,5 %).
Les chiffres montrent également ce semestre une plus forte présence de structures de grande taille avec une augmentation de plus de 100 % des chefs d’entreprise déclarant au-delà de deux millions d’euros de chiffres d’affaires pour leur société.
Les gérants de SARL – 11 049 dirigeants touchés – forment l’essentiel des pertes d’emploi (45,6% ; + 42,5 % par rapport au S1 2022). Toutefois, la part des dirigeants de SAS augmente ce semestre (42,5% ; + 62,2 %). Les professions libérales enregistrent quant à elles un taux plus faible (+ 10,2 %) avec 248 chefs d’entreprise ayant perdu leur activité.

 

> Les chefs d’entreprise à la tête d’une activité BtoC toujours très touchés

Les entrepreneurs de la construction (+ 50,0 %) et du commerce (+ 47,2 %) demeurent les plus touchés avec respectivement 5 713 et 5 614 dirigeants ayant perdu leur emploi au S1 2023. Ils représentent à eux seuls près de la moitié des liquidations judiciaires.
La situation se dégrade très nettement pour les professionnels du secteur de l’hébergement, restauration, débits de boisson avec 3 470 pertes d’emploi (+ 65,9 %). Ces secteurs ont été impactés par le contexte inflationniste qui a contraint les ménages à réduire leurs dépenses.
Le secteur des services aux particuliers (notamment les activités de coiffure, soins de beauté et corporels) est également fragilisé par la baisse des dépenses des ménages : 1 152 chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle au S1 2023 (+ 57,8 % par rapport au S1 2022).
Les difficultés sont aussi présentes dans le domaine de l’assurance et de la finance qui enregistre la plus forte hausse de dirigeants ayant perdu leur emploi : 76,4 %. Il s’agit majoritairement de courtiers et gestionnaires d’actifs.
Le secteur des services aux entreprises semble mieux résister (+39,8 %), mais de fortes disparités apparaissent entre les activités.

> Une augmentation des situations de « chômage » sur l’ensemble du territoire

Dans près de la moitié des régions, la hausse des pertes d’emploi se chiffre à + 50%.
L’Ile-de-France – première région économique du pays – est l’un des territoires les plus touchés : 5 468 entrepreneurs ont connu cette situation cette année (+47,9% vs S1 2022). Cela représente près d’¼ des pertes d’emploi en France.
La région Auvergne-Rhône-Alpes est également très impactée. Ils sont 2 902 dirigeants à avoir perdu leur emploi au S1 2023 contre 1 841 au S1 2022, soit une augmentation de 57,6 %.
Dans quatre autres régions, la hausse des pertes d’emploi des dirigeants s’établit à plus de 50 % : la Normandie (+ 54,3 % ; 926), la Nouvelle-Aquitaine (+ 56,6 % ; 2130), l’Occitanie (+ 55,3 % ; 2239) et les Pays de la Loire (+ 53,2 % ; 1022).
En Centre-Val de Loire, la progression des dirigeants en situation de « chômage » est également importante (+ 49,4 % ; 844 dirigeants).
La Provence Alpes Côte d’Azur et l’Outre-Mer sont les territoires enregistrant la plus faible évolution des chefs d’entreprise impactés avec respectivement + 37,8 % et + 31,1 %.

 

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OBSERVATOIRE DE L'EMPLOI S1 2023 SANS TRAITS DE COUPES

 

Méthodologie: Les données sont issues de l’analyse des entreprises, hors sociétés civiles et associations, placées directement, par conversion ou par résolution du plan en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce ou Judiciaire. Ne sont pas intégrées les procédures de fermeture ou dissolution à l’amiable de même que les révocations des mandataires sociaux.

A propos de l’association GSC : Depuis plus de 40 ans, la GSC est la réponse élaborée par les organisations patronales face au besoin de protection chômage des chefs d’entreprise et indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Generali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances.

A propos d’Altares: Expert de l’information sur les entreprises, Altares collecte, structure, analyse et enrichit les données BtoB afin de les rendre « intelligentes » et faciliter la prise de décision pour les directions générales et opérationnelles des entreprises. Le groupe propose son expertise sur toute la chaîne de valeur de la data. Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations BtoB, Altares se positionne comme le partenaire de référence des grands comptes, ETI, PME et organisations publiques, en leur offrant un accès privilégié à ses bases de données sur plus de 440 millions d’entreprises dans 220 pays.

Agence CorioLink
Léa Broussard – lea.broussard@coriolink.com – 07 60 42 57 54
Amélie Lebreton – amelie.lebreton@coriolink.com – 06 70 60 25 30

Evénement : Invitation à la table ronde du 5 octobre 2021

Invitation à la table ronde du 5 octobre 2021

A l’issue de son assemblée générale, l’association GSC vous invite à la table ronde intitulée  : « L’anticipation des risques, une évidence pour tous ? ».

De plus, un cocktail déjeunatoire nous permettra de partager en toute convivialité après l’événement.

Lieu : La Fabrique Evénementielle – 52 ter rue des Vinaigriers – 75010 Paris (cliquez ici pour voir le plan)

Accès : Station Château d’eau sur la ligne 4 ou Station Gare de l’Est sur les lignes 4, 5 et 7.

Pour vous y inscrire, cliquez ici.

Si vous êtes adhérent et souhaitez participer à l’assemblée générale, contactez-nous par email à : contact@gsc.asso.fr

 

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Pour avoir accès à la Fabrique Evénementielle, nous vous rappelons qu’il est impératif d’être muni :     

– De votre invitation                                                                                                                                              

– D’un pass sanitaire valide (certificat de vaccination ou test PCR/antigénique de moins de 72h).      

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Coronavirus et entrepreneurs : tout ce qu’il faut savoir

Mise à jour le 22 juillet 2021

Coronavirus et entrepreneurs : l’association GSC met cet espace à votre disposition pour vous informer des mesures gouvernementales mises en place.

Vous êtes chef d’entreprise : artisan commerçant, entrepreneur individuel, gérant, directeur et président de SAS ou SASU…

Compte tenu de la situation actuelle provoquée par le Covid-19, que devez-vous mettre en place ?

N’hésitez pas également à vous rapprocher de votre organisation patronale, votre expert-comptable, votre banquier, votre CCI ou votre CMA.

Attestations de déplacement :

Lien pour télécharger : https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Attestations-de-deplacement

Numéros et sites utiles : 

  • Information Coronavirus COVID-19 : 0 800 130 000
  • Mesures d’urgence pour les entreprises : 0806 000 245, du lundi au vendredi de 9 à 12 heures puis de 13 à 16 heures
  • Cellule de soutien psychologique pour les chefs d’entreprise : 0 805 65 50 50, tous les jours de 8h à 20h – Appel et service gratuits
  • Info Coronavirus : https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus
  • Le Conseil National des Administrateurs Judiciaires et des Mandataires Judiciaires (CNAJMJ) réactive son numéro vert à partir du 23 novembre 2020. Diagnostic gratuit de votre situation et aide afin de bien comprendre et utiliser les aides gouvernementales.
    0800 94 25 64, du lundi au vendredi de 9h30 à 17h et sans rdv.
  • Greffiers des tribunaux de commerce : 01 86 86 05 78
  • Solidarité entreprises Covid – Administrateurs et mandataires judiciaires : 0 800 94 25 64
  • SOS Entrepreneurs : 06 15 24 19 77
  • BPI France : 0 969 370 240
  • Cellule de crise CCI France : 01 44 45 38 62 – de 9 h à 22 h

 

  • Pour votre entreprise (cliquez ici)
    • Prévention
    • Mesures d’urgence
    • Nouvelles mesures
    • Prêts
    • Fonds de solidarité
    • Télétravail
    • Secteur Tourisme
    • Accompagnement vers la numérisation
    • Solidarité
    • Derniers dispositifs mobilisables
    • Sortie de crise
    • Pass Sanitaire

1- Pour vous, chef d’entreprise

    • Santé

Dispositif d’indemnisation des interruptions de travail : site Ameli (Cliquez ici)
Le Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants (CPSTI) met en place des dispositifs et des aides pour les travailleurs indépendants affectés par la crise du coronavirus. (Cliquez ici)

Aide CPSTI RCI Covid-19

La Sécurité Sociale des Indépendants (SSI) met en place des dispositifs et des aides pour les travailleurs indépendants pour faire face à la crise du coronavirus. (Cliquez ici)

    • Droits sociaux

Le gouvernement met à disposition sur son site Mes droits Sociaux un simulateur gratuit et clair pour connaître en quelques clics votre éligibilité aux aides mises en place. L’avantage de ce simulateur, c’est qu’il est ouvert à tous les publics – salariés, travailleurs indépendants, demandeurs d’emploi, étudiants, retraités, etc. – et entièrement gratuit. (Cliquez ici)

Vous êtes affilié à la GSC 

  • Oui depuis PLUS d’un an

Vous êtes affilié à la GSC, depuis plus d’un an. La GSC peut vous indemniser en cas de perte involontaire d’emploi en fonction de la formule et durée d’indemnisation choisies (perte involontaire d’emploi, à la suite de redressement judiciaire de l’entreprise, de liquidation judiciaire, de jugement arrêtant un plan de cession. Également sous contrainte économique, notamment en cas de dissolution anticipée, de cession, de fusion absorption, ou de restructuration profonde). L’état de chômage est reconnu en cas de perte juridique du mandat social ou du statut de chef d’entreprise.

La GSC n’indemnise pas en cas de perte d’activité partielle.

Dans le cas de la fermeture « définitive » de votre entreprise et/ou de la perte de votre emploi, il faudra vous rapprocher de nos services de gestion (gscprestations@gan.fr ou au 01 70 96 75 00) afin d’obtenir votre dossier de prestation.

Les indemnités seront déclenchées après une franchise de 30 jours de chômage continu.

Enfin, pour être indemnisé, vous devez justifier de la perte involontaire d’activité professionnelle et être à la recherche d’un emploi au sens des articles L.5421-1 et suivants du Code du travail.

Depuis avril dernier, l’association GSC a mis en place un fonds social à destination de ses adhérents qui rencontreraient des difficultés financières ne leur permettant plus de faire face à leurs charges personnelles.

Plus d’informations sur : https://www.gsc.asso.fr/fonds-social-lassociation-gsc-soutient-ses-entrepreneurs-adherents/

  • Oui depuis MOINS d’un an

Votre délai de carence d’un an n’étant pas écoulé, la GSC ne pourra malheureusement pas vous indemniser si l’évènement de perte d’emploi involontaire survenait au cours de la première année de cotisation.

Vous n’êtes pas affilié à la GSC

De nombreuses aides sont mis en place par l’Etat afin de venir en aide aux entrepreneurs. Vous retrouverez l’ensemble de ces aides ci-dessous.

Comme pour toute nouvelle affiliation, votre dossier sera étudié après réception des éléments demandés, notamment des informations concernant la santé économique de votre société.

Une fois votre contrat accepté, il faudra compter un an de carence.

Si vous souhaitez vous affilier à la GSC, vous pouvez contacter l’association GSC au 01 45 72 63 10 ou à l’adresse mail suivante : contact@gsc.asso.fr, ou bien contacter votre courtier ou votre agent d’assurance.

2- Pour vos salariés 

    • Santé

Dispositif d’indemnisation des interruptions de travail : site Ameli (Cliquez ici)

Protocole National pour assurer la santé et la sécurité des salariés (Cliquez ici)

Protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie de COVID 19

Plus d’informations (Cliquez ici)

    • Arrêt de travail simplifié

Pour les salariés contraints de garder leurs enfants (Cliquez ici)

    • Activité partielle

Prise en charge à 100% de l’activité partielle par l’Etat pour les entreprises de l’évènementiel, de la culture, des opérateurs de voyage et de séjour et du sport (Cliquez ici)

Activité partielle démarche employeur (Cliquez ici)
Activité partielle : nouveau dispositif (Cliquez ici)
Démarches de mise en activité partielle (Cliquez ici)

La prolongation de la crise sanitaire contraint le gouvernement à reconduire certaines mesures d’urgence.

3 – Pour votre entreprise

    • Télétravail

Mise en place (Cliquez ici)

Aides pour réussir sa mise en place (Cliquez ici)

 

    • Prévention

L’objectif de la Prévention COVID est de réduire significativement l’exposition des salariés au coronavirus avec la mise en place de mesures barrières et de distanciation physique et de mesures d’hygiène et de nettoyage. (Cliquez ici)

Mesures de prévention dans l’entreprise contre la COVID 19 (Cliquez ici

    • Mesures d’urgence

Les mesures d’urgence proposées par le gouvernement (Cliquez ici)

Plus d’informations sur : https://www.economie.gouv.fr/bruno-le-maire-presente-mesures-urgence-economiques

    • Nouvelles mesures

Mesures exceptionnelles (Cliquez ici)

Nouvelles mesures de soutien pour les entreprises impactées par les nouvelles restrictions d’accueil au public (Cliquez ici)

    • Prêts

Les prêts garantis par l’Etat étaient disponibles initialement, jusqu’au 31 décembre 2020.

Ils seront accessibles désormais jusqu’au 30 juin 2021. (Cliquez ici)

De nouvelles mesures annoncées pour les prêts garantis par l’Etat (Cliquez ici)

Que faire en cas de refus d’un prêt garanti par l’Etat ? (Cliquez ici)

    • Fonds de solidarité

Ce fonds s’adresse aux commerçants, artisans, professions libérales et autres agents économiques, quel que soit leur statut (société, entrepreneur individuel, association…) et leur régime fiscal et social (y compris micro-entrepreneurs), ayant au plus 50 salariés.

Les entreprises ont fait l’objet d’une interdiction d’accueil du public intervenue entre le 25 septembre 2020 et le 30 novembre 2020 OU elles ont subi une perte de chiffre d’affaires d’au moins 50 % au cours de la période mensuelle entre le 1er octobre 2020 et le 30 novembre 2020. (Cliquez ici)

Fonds de solidarité pour les entreprises, indépendants, entrepreneurs (Cliquez ici)

Évolution du fonds de solidarité au 1er décembre 2020 (Cliquez ici)

Quel montant ? (Cliquez ici)Comment en bénéficier ? (Cliquez ici)

Fonds de solidarité : mise en ligne du nouveau formulaire pour le mois de décembre (Cliquez ici)
Fonds de solidarité : mise en ligne du nouveau formulaire pour le mois de janvier (Cliquez ici)
    • ESS : ouverture du guichet unique UrgencESS pour les structures de moins de 10 salariés 

Le fonds UrgencESS est désormais pleinement opérationnel. Doté de 30 millions d’euros, le fonds UrgencESS, voté dans le cadre du 4ème projet de loi de finances rectificative pour 2020 au mois de novembre dernier, est désormais pleinement opérationnel. Il est déployé depuis le 22 janvier 2021. (Cliquez ici)

 

Mesures d’urgence pour les secteurs en sous-activité prolongée (événementiel, hôtellerie, discothèques, salles de sport, traiteurs, voyagistes)(Cliquez ici)

    • Secteur Tourisme

Une plateforme a été mise en place par le ministère de l’Économie et des Finances et de l’Action et des Comptes publics, Bpifrance, la Banque des Territoires et les Régions de France, pour les entreprises dans le secteur du tourisme afin de leur donner connaissance des aides auxquelles elles peuvent être éligibles. (Cliquez ici)

Mesures de financement en fonds propres moyen et long terme pour le tourisme (Cliquez ici)

    • Accompagnement vers la numérisation

Des solutions numériques gratuites pour permettre le développement d’une activité en ligne pendant le confinement. (Cliquez ici)

Le Chèque France Num (Cliquez ici)

    • Solidarité

Le Conseil National des Administrateurs Judiciaires et des Mandataires Judiciaires (CNAJMJ) propose un diagnostic gratuit de la situation de votre entreprise afin de prendre les bonnes décisions. Il s’agit d’un diagnostic sous la forme d’un entretien confidentiel, de 30 à 45 minutes, sans prise de rendez-vous. (Cliquez ici)

 

Pour toutes les questions concernant votre entreprise et le coronavirus: https://info-entreprises-covid19.economie.gouv.fr/kb/des-points-de-contact-8342

Info Coronavirus : https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus

SOS Entreprise Coronavirus : https://sos-entreprises-coronavirus.fr/

  • Sortie de crise : les aides pour les entreprises en situation de fragilité

 

COVID-19 – Observatoire 2019 en Pays-de-la-Loire

Communiqué de presse

Paris, le 18 juin 2020

 

COVID-19 – Observatoire 2019 en Pays-de-la-Loire : après la crise, la protection des chefs d’entreprise doit être une priorité

2 123 femmes et hommes dirigeants ont déjà perdu leur emploi en 2019,

 et l’année 2020 s’annonce dramatique.

La crise sanitaire que traverse actuellement la France bouleverse l’économie du pays et met en péril de nombreuses entreprises et dirigeants. Selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs réalisé par l’association GSC et la société Altares, déjà 2 123 femmes et hommes chefs d’entreprise de la région Pays-de-la-Loire avaient perdu leur emploi en 2019. Cette situation alarmante risque de devenir dramatique pour l’année 2020.

L’indemnisation en vigueur depuis le 1er novembre 2019 avec la loi « Avenir professionnel », n’est pas à la hauteur pour ces hommes et femmes qui se retrouvent en situation de chômage. Une prise de conscience de l’ensemble des parties prenantes doit avoir lieu pour que la protection des chefs d’entreprise devienne une priorité.

 

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC :

« Combien d’entreprises mettront la clé sous la porte après cette crise ? Nous ne le savons pas encore mais la situation est catastrophique pour ces femmes et hommes chefs d’entreprise. Les mesures économiques annoncées par le gouvernement pour les soutenir sont un premier pas. Mais cette crise doit nous servir d’électrochoc sur l’ensemble des territoires. Après cette catastrophe, la nécessité de protéger les entrepreneurs n’est plus à prouver. Il sera désormais criminel de ne pas informer et encourager les entrepreneurs à anticiper les risques liés à la perte d’emploi. L’ensemble des réseaux d’accompagnement de la région Pays-de-la-Loire doivent informer encore et encore les dirigeants sur les conséquences de cette perte d’activité et des solutions d’assurance perte d’emploi qui existent. C’est notre responsabilité sociale à tous. ».

Alors que l’âge médian des dirigeants impactés des Pays-de-la-Loire s’établit à 45,8 ans en 2019, les effets dévastateurs du COVID-19 laissent penser que toutes les tranches d’âges seront impactées cette année. Les secteurs les plus touchés en 2019 dans la région comme la construction, le commerce et l’hébergement, restauration et débits de boissons devront également faire face à de nouvelles difficultés en 2020. Depuis le 15 mars, de nombreux dirigeants ont dû fermer leur établissement ou mettre leur activité à l’arrêt laissant présager des situations financières dramatiques qui pourront engendrer des liquidations judiciaires. Ces secteurs représentaient déjà plus de la moitié des pertes d’emploi des Pays-de-la-Loire en 2019 avec 441 entreprises impactées dans le commerce, 424 sociétés liquidées dans la construction et 272 dans le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons.

Secteurs d’activités

 

« Depuis mai 2019, le nombre de défaillances d’entreprises a reculé continuellement chaque mois, une baisse qui s’est même accélérée début 2020. Mais une crise incomparable a rebattu les cartes à partir de mars. Au drame sanitaire provoqué sur toute la planète par la pandémie de Covid-19, s’est ajoutée une catastrophe économique d’une ampleur sans précèdent. En France, plus d’un million d’établissements a été contraint brutalement de recourir à l’activité partielle. Pour 150 000 TPE le dépôt de bilan a été évité grâce au recours au prêt garanti par l’état. Mais cela sera – t ’il suffisant pour sauver durablement des milliers d’entrepreneurs de la cessation de paiement ? Pour beaucoup de chefs d’entreprises il faut trouver du cash urgemment, c’est vital pour réussir l’après confinement, tenir l’activité à flot durant les prochains mois et conserver son emploi. » explique Thierry MILLON, Directeur des études Altares

Téléchargez l’ Observatoire de l’emploi des entrepreneurs

 

 

 

 

COVID-19 – Observatoire 2019 en Provence-Alpes-Côte-d’Azur

Communiqué de presse

Paris, le 2 juin 2020

COVID-19 région Provence-Alpes-Côte-d’Azur : après la crise, la protection des chefs d’entreprise doit être une priorité

4 843 femmes et hommes dirigeants ont déjà perdu leur emploi en 2019, et l’année 2020 s’annonce dramatique.

La crise sanitaire que traverse actuellement la France bouleverse l’économie du pays et met en péril de nombreuses entreprises et dirigeants. Selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs réalisé par l’association GSC et la société Altares, déjà 4 843 femmes et hommes chefs d’entreprise de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur avaient perdu leur emploi en 2019. Cette situation alarmante risque de devenir dramatique pour l’année 2020.

L’indemnisation en vigueur depuis le 1er novembre 2019 avec la loi « Avenir professionnel », n’est pas à la hauteur pour ces hommes et femmes qui se retrouvent en situation de chômage. Une prise de conscience de l’ensemble des parties prenantes doit avoir lieu pour que la protection des chefs d’entreprise devienne une priorité.

 

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC :

« Combien d’entreprises mettront la clé sous la porte après cette crise ? Nous ne le savons pas encore mais la situation est catastrophique pour ces femmes et hommes chefs d’entreprise. Les mesures économiques annoncées par le gouvernement pour les soutenir sont un premier pas. Mais cette crise doit nous servir d’électrochoc sur l’ensemble des territoires. Après cette catastrophe, la nécessité de protéger les entrepreneurs n’est plus à prouver. Il sera désormais criminel de ne pas informer et encourager les entrepreneurs à anticiper les risques liés à la perte d’emploi. L’ensemble des réseaux d’accompagnement de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur doivent informer encore et encore les dirigeants sur les conséquences de cette perte d’activité et des solutions d’assurance perte d’emploi qui existent. C’est notre responsabilité sociale à tous. ».

Alors que l’âge médian des dirigeants impactés en Provence-Alpes-Côte-d’Azur s’établit à 47,3 ans en 2019, les effets dévastateurs du COVID-19 laissent penser que toutes les tranches d’âges seront impactées cette année. Les secteurs les plus touchés en 2019 dans la région comme la construction, le commerce et l’hébergement, restauration et débits de boissons devront également faire face à de nouvelles difficultés en 2020. Depuis le 15 mars, de nombreux dirigeants ont dû fermer leur établissement ou mettre leur activité à l’arrêt laissant présager des situations financières dramatiques qui pourront engendrer des liquidations judiciaires. Ces secteurs représentaient déjà plus de la moitié des pertes d’emploi en Provence-Alpes-Côte-d’Azur en 2019 avec 1 182 entreprises impactées dans la construction, 1 027 sociétés liquidées dans le commerce et 755 dans le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons.

Secteurs d’activités

« Depuis mai 2019, le nombre de défaillances d’entreprises a reculé continuellement chaque mois, une baisse qui s’est même accélérée début 2020. Mais une crise incomparable a rebattu les cartes à partir de mars. Au drame sanitaire provoqué sur toute la planète par la pandémie de Covid-19, s’est ajoutée une catastrophe économique d’une ampleur sans précèdent. En France, plus d’un million d’établissements a été contraint brutalement de recourir à l’activité partielle. Pour 150 000 TPE le dépôt de bilan a été évité grâce au recours au prêt garanti par l’état. Mais cela sera – t ’il suffisant pour sauver durablement des milliers d’entrepreneurs de la cessation de paiement ? Pour beaucoup de chefs d’entreprises il faut trouver du cash urgemment, c’est vital pour réussir l’après confinement, tenir l’activité à flot durant les prochains mois et conserver son emploi. » explique Thierry MILLON, Directeur des études Altares

Téléchargez l’ Observatoire de l’emploi des entrepreneurs

Entrepreneurs : tout ce qu’il faut savoir dans le cadre du #coronavirus

Mise à jour le 3 avril 2020

Vous êtes chef d’entreprise : artisan commerçant, entrepreneur individuel, gérant, directeur et président de SAS… Compte tenu de la situation actuelle provoquée par le Covid-19, que devez-vous mettre en place ?

N’hésitez pas également à vous rapprocher de votre organisation patronale, votre expert-comptable, votre banquier, votre CCI.

1- Pour vous, chef d’entreprise

Démarches pour un arrêt d’activité : Autoentrepreneurs, travailleurs indépendants, vous pouvez bénéficier d’un arrêt de travail sur declare.ameli.fr si vous devez garder votre enfant à domicile. https://declare.ameli.fr/declaration

La procédure d’arrêt de travail (quand le télétravail n’est pas possible) est simplifiée pour les personnes fragiles : pathologies cardiaques, respiratoires, diabétiques, ainsi que pour les femmes enceintes. Les personnes concernées seront indemnisées le jour même.

Démarches pour vous déplacer : Si vous êtes obligés de vous déplacer dans le cadre d’un déplacement personnel. https://www.gouvernement.fr/sites/default/files/contenu/piece-jointe/2020/03/attestation-deplacement-fr-20200324.pdf

Dans le cadre professionnel https://www.gouvernement.fr/sites/default/files/contenu/piece-jointe/2020/03/justificatif_de_deplacement_professionnel.pdf

Vous êtes affilié à la GSC 

  • Oui depuis plus d’un an

Vous êtes affilié à la GSC, depuis plus d’un an. La GSC peut vous indemniser en cas de perte involontaire d’emploi en fonction de la formule et durée d’indemnisation choisies (perte involontaire d’emploi, à la suite de redressement judiciaire de l’entreprise, de liquidation judiciaire, de jugement arrêtant un plan de cession. Également sous contrainte économique, notamment en cas de dissolution anticipée, de cession, de fusion absorption, ou de restructuration profonde). L’état de chômage est reconnu en cas de perte juridique du mandat social ou du statut de chef d’entreprise.

La GSC n’indemnise pas en cas de perte d’activité partielle.

Dans le cas de la fermeture « définitive » de votre entreprise et/ou de la perte de votre emploi, il faudra vous rapprocher de nos services de gestion ( gscprestations@gan.fr ou au 01 70 96 75 00) afin d’obtenir votre dossier de prestation.

Les indemnités seront déclenchées après une franchise de 30 jours de chômage continu.

Enfin, pour être indemnisé, vous devez justifier de la perte involontaire d’activité professionnelle et être à la recherche d’un emploi au sens des articles L.5421-1 et suivants du Code du travail.

  • Oui depuis MOINS d’un an

Votre délai de carence d’un an n’étant pas écoulé, la GSC ne pourra malheureusement pas vous indemniser si l’évènement de perte d’emploi involontaire survenait au cours de la première année de cotisation.

Vous n’êtes pas affilié à la GSC

De nombreuses aides sont mis en place par l’Etat afin de venir en aide aux entrepreneurs. Vous retrouverez l’ensemble de ces aides ci-dessus.

Comme pour toute nouvelle affiliation, votre dossier sera étudié après réception des éléments demandés, notamment des informations concernant la santé économique de votre société.

Une fois votre contrat accepté, il faudra compter un an de carence.

Si vous souhaitez vous affilier à la GSC, vous pouvez contacter l’association GSC au 01 45 72 63 10 ou à l’adresse mail suivante : contact@gsc.asso.fr, ou bien contacter votre courtier ou votre agent d’assurance.

2- Pour vos salariés 

Démarches pour le télétravail 

https://travail-emploi.gouv.fr/actualites/l-actualite-du-ministere/article/coronavirus-questions-reponses-pour-les-entreprises-et-les-salaries

Démarches pour l’activité partielle 

  • Recours à l’activité partielle, consultation des représentants du personnel, autorisations préalables du préfet, engagements vis-à-vis des salariés, versement des indemnités, demandes mensuelles de remboursement

https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F23503

Démarches pour un arrêt de travail simplifié

Pour les salariés contraints de garder leurs enfants  https://declare.ameli.fr/

Démarches concernant la santé de mes salariés 

Que dois-je faire pour assurer la sécurité et la santé de mon personnel

Pourquoi et comment puis-je actualiser le document unique d’évaluation des risques ?

Les recommandations sanitaires pour les entreprises

Les mesures à prendre pour mes salariés en contact avec le public

Les mesures si un de mes salariés est contaminé

Puis-je envoyer mes salariés dans une zone à risque

Mesures si un ou plusieurs salariés présentent un risque sérieux d’être contaminés

https://travail-emploi.gouv.fr/actualites/l-actualite-du-ministere/article/coronavirus-questions-reponses-pour-les-entreprises-et-les-salaries

3 – Pour votre entreprise

Vous êtes chef d’une entreprise de 10 salariés ou moins et vous êtes concerné par la fermeture par arrêté de votre entreprise:

  • Vos salariés ont le droit au chômage partiel.

Ils toucheront entre 100% et 84% de leur salaire net selon leur niveau de salaire, remboursés intégralement par l’Etat à l’entreprise jusqu’à 4,5 SMIC.

  • Vous pouvez suspendre le paiement de vos cotisations sociales et impôts directs, de votre loyer et de vos factures d’eau, d’électricité et de gaz.
  • Vous pouvez solliciter une aide de 1.500 euros sur le site impots.gouv.fr

2000 euros supplémentaires seront accordés par les régions si vous employez des salariés et que vous risquez de vous trouver en cessation de paiement.

  • Vous pouvez solliciter auprès de votre banque un prêt garanti par l’Etat pour soutenir votre trésorerie.

Les mesures de soutien immédiates mises en place par le ministère de l’économie

Face à l’épidémie du Coronavirus COVID-19, le gouvernement a mis en place des mesures de soutien immédiates aux entreprises :

  1. Des délais de paiement d’échéances sociales et/ou fiscales (URSSAF, impôts)
  2. Dans les situations les plus difficiles, des remises d’impôts directs pouvant être décidées dans le cadre d’un examen individualisé des demandes
  3. Un soutien de l’Etat et de la Banque de France (médiation du crédit) pour négocier avec sa banque un rééchelonnement des crédits bancaires
  4. La mobilisation de Bpifrance pour garantir des lignes de trésorerie bancaires dont les entreprises pourraient avoir besoin à cause de l’épidémie
  5. Le maintien de l’emploi dans les entreprises par le dispositif de chômage partiel simplifié et renforcé
  6. L’appui au traitement d’un conflit avec des clients ou fournisseurs par le Médiateur des entreprises
  7. La reconnaissance par l’Etat et les collectivités locales du Coronavirus comme un cas de force majeure pour leurs marchés publics. En conséquence, pour tous les marchés publics d’Etat et des collectivités locales, les pénalités de retards ne seront pas appliquées.

https://www.entreprises.gouv.fr/files/files/Coronavirus_MINEFI1203.pdf

Loyers et factures

Suspension du paiement des loyers, des factures d’électricité, d’eau et de gaz pour les TPE et les micro-entrepreneurs

Cette mesure a été annoncée par le président Emmanuel Macron lors de son allocution à la nation, lundi 16 mars au soir. Elle a été confirmée par le ministre de l’Economie qui précise que Bercy a négocié avec les différents organismes ou entreprises concernés (Engie, EDF…).

Prêts bancaires des entreprises

Le chef de l’État a annoncé « un dispositif exceptionnel de report de charges fiscales et sociales, de soutien ou report d’échéances bancaires et de garanties de l’État à hauteur de 300 milliards d’euros pour tous les prêts bancaires contractés auprès des banques ».

Quelles démarches pour en bénéficier :  https://www.economie.gouv.fr/files/files/PDF/2020/dp-covid-pret-garanti.pdf

Création d’un fonds de solidarité

Il viendra soutenir les entreprises dont l’activité est fermée (restauration, commerces, tourisme), les TPE qui ont perdu 70% ou plus de leur chiffre d’affaires en mars, (ce pourcentage passera à 50% en avril) ou bien les TPE, les indépendants et les micro-entrepreneurs dont le chiffre d’affaires est inférieur à 1 million d’euros.

Ce fonds de solidarité d’1 Md€ au total est, pour l’heure, déployé pour un mois seulement.

Pour les TPE ou indépendants concernés, 1500€ d’aide rapide seront débloqués « sur une simple déclaration sur le site de la Direction générale des finances publiques », explique le ministre.

  • Ce système de déclaration sera mis en place d’ici 15 jours,

Un dispositif anti-faillite sera également mis en place pour les entreprises employant « au moins un salarié » : « si besoin, l’aide financière envers ces entreprises sera renforcée, au cas par cas », ajoute Bruno Le Maire.

Quelles démarches pour quelles entreprises : https://www.economie.gouv.fr/files/files/PDF/2020/DP-Fonds_de_solidarite.pdf

URSSAF

Les réseaux des Urssaf et des services des impôts des entreprises prennent des mesures exceptionnelles pour accompagner les entreprises

Mesures d’assouplissement concernant les cotisations sociales et fiscale pour les entreprises et les travailleurs indépendants

Pour faire la demande d’une aide financière exceptionnelle dans le cadre du COVID 19: https://www.secu-independants.fr/fileadmin/mediatheque/Espace_telechargement/Formulaires/Formulaire_AFE_ACED_coronavirus.pdf

Pour une demande de délai de paiement et/ou de remise d’impôt: https://www.impots.gouv.fr/portail/files/media/1_metier/2_professionnel/EV/4_difficultes/440_situation_difficile/formulaire_fiscal_simplifie_delai_ou_remise_coronavirus.pdf

Plus d’informations sur : https://www.economie.gouv.fr/mesures-exceptionnelles-urssaf-et-services-impots-entreprises#

https://www.urssaf.fr/portail/home/actualites/toute-lactualite-employeur/mesures-exceptionnelles-pour-les.html

BPI

Bpifrance amplifie son soutien aux entreprises affectées par les conséquences économiques de l’épidémie et active de nouvelles mesures d’urgences

Plus d’informations sur : https://presse.bpifrance.fr/coronavirus-bpifrance-amplifie-son-soutien-aux-entreprises-affectees-par-les-consequences-economiques-de-lepidemie-et-active-de-nouvelles-mesures-durgencesnbsp/

Tribunaux de commerce

24h/24 sur ww.infogreffe.fr :

  • Toutes les formalités RCS (immatriculation, modification, radiation, bénéficiaire(s) effectif(s), dépôt d’actes et comptes annuels)
  • Tous les services dématérialisés du greffe (Kbis, Etats, copies,formalités…) sont disponibles

La saisine du tribunal est accessible en ligne sur www.tribunaldigital.fr

Startup: Le gouvernement a également annoncé un plan d’urgence de soutien dédié aux start-up, de près de 4 milliards d’euros. Ce plan spécifique vise à compléter les mesures globales de soutien aux entreprises déjà annoncées par Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics et Muriel Pénicaud, ministre du Travail. Il a pour objectif de répondre aux problématiques particulières des start-up. Ces dernières sont bien évidemment également éligibles aux dispositifs d’urgence proposés à l’ensemble des entreprises.

Entreprises – Activité partielle, êtes-vous éligibles ?

Un numéro vert gratuit en France est mis en place depuis lundi 23 mars 2020 10h, en concertation avec le Ministère de l’Economie et des Finances, de l’Action et des Comptes publics et les administrateurs et mandataires judiciaires (CNAJMJ).

Il s’agit du 0 800 94 25 64, ouvert du lundi au vendredi, de 10h à 17h. Des administrateurs et mandataires judiciaires, soit 450 professionnels affiliés à la CNAJMJ et 5 200 collaborateurs seront à l’écoute des entreprises afin de les aider à s’approprier et à accéder aux mesures de soutien annoncées par le gouvernement.

Du mardi 24 mars et jusqu’au 6 avril 2020, des avocats sont à votre disposition pour un échange téléphonique de 30 minutes maximum afin de répondre aux premières interrogations des entreprises et des particuliers dans le cadre de la crise du coronavirus. Pour faire une demande de rappel, rendez-vous sur avocat.fr ou https://consultation.avocat.fr/consultation-telephonique/express.php

Pour toutes les questions concernant votre entreprise et le coronavirus: https://info-entreprises-covid19.economie.gouv.fr/kb/des-points-de-contact-8342

Numéros utiles: 

BPI France : 0 969 370 240

Si vous n’arrivez pas à joindre votre CCI régionale, vous pouvez contacter la cellule de crise de la CCI France : 01 44 45 38 62 (de 9 h à 22 h).

Greffiers des tribunaux de commerce : 01.86.86.05.78

Solidarité entreprises Covid – Administrateurs et mandataires judiciaires : 0 800 94 25 64

SOS Entrepreneurs : 06 15 24 19 77

Retrouvez les fiches pratiques du gouvernement sur les mesures de soutien aux entreprises : https://www.gouvernement.fr/sites/default/files/contenu/piece-jointe/2020/03/brochure_fiches_pratiques_sur_les_mesures_de_soutien.pdf

Conférence Paroles d’entrepreneurs à Lille– Retour en images

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Retour en images sur notre conférence « Paroles d’entrepreneurs », le 26 novembre dernier à Lille.

Bretagne : 1 865 dirigeants d’entreprise ont perdu leur emploi en 2018

Observatoire de l’emploi des entrepreneurs :

En Bretagne, 1 865 femmes et hommes dirigeants d’entreprise ont perdu leur emploi en 2018

L’association GSC et la société Altares, dévoilent la troisième vague des chiffres de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. Avec 1 865 femmes et hommes entrepreneurs en situation de chômage en 2018, la Bretagne représente près de 4 % des pertes d’emploi des dirigeants d’entreprise en France. Si le nombre de dirigeants impactés est inférieur à celui de l’an passé, il demeure intolérable pour l’association GSC car nombre d’entre eux ne disposent d’aucune protection sociale « chômage ».

Bretagne : des résultats homogènes sur le territoire

En Bretagne, 1 865 chefs d’entreprises ont perdu leur emploi en 2018, une baisse de 5,3 % par rapport à 2017.

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC :

« 1 865, ce chiffre est insoutenable ! Les chefs d’entreprises en situation de perte d’emploi ne sont pas pris en charge par Pôle emploi et ne bénéficient d’aucune protection chômage. Pour éviter une catastrophe financière, les dirigeants peuvent prendre une assurance volontaire. Encore faut-il qu’ils sachent que cette dernière existe et qu’elle joue le même rôle que les allocations Pôle emploi pour les salariés. La mobilisation de l’ensemble des acteurs de la région est indispensable pour sensibiliser les entrepreneurs aux conséquences de la perte d’emploi. C’est une nécessité sociale et économique. »

Si le nombre d’entrepreneurs en situation de chômage est en baisse dans la majorité des départements, un territoire se trouve plus impacté que les autres. En Ille-et-Vilaine, 572 chefs d’entreprises ont ainsi perdu leur emploi en 2018, soit 0,2% de plus qu’en 2017.

Sur les quatre départements qui constituent la région Bretagne, trois enregistrent une baisse. Les Côtes-d’Armor connaissent une nette amélioration, le nombre de dirigeants d’entreprise ayant perdu leur emploi en 2018 retombe à 336 soit 12% de moins qu’en 2017. Il est suivi par le Morbihan avec 469 chefs d’entreprise impactés soit une baisse de 10,8%. Le département du Finistère affiche quant à lui une légère diminution de 0,4% au regard de l’année 2017 avec 488 entrepreneurs touchés.

Près de 56% des entreprises en Bretagne, impactées par la perte d’emploi de leur dirigeant, comptaient un ou deux salariés. L’âge médian des dirigeants d’entreprises en situation de perte d’emploi sur le territoire est de 46,6 ans pour 2018 (46 ans sur l’ensemble de la France).

Comme en 2017, les secteurs du commerce, de la construction et de l’hébergement, restauration et débits de boissons concentrent à eux trois plus de la moitié des pertes d’emploi de la région Bretagne (64,8%). Bien que le secteur enregistre une baisse de 11,5 % par rapport à 2017, les activités de commerce demeurent les plus impactées avec 454 entrepreneurs en situation de chômage en 2018 dont 284 exerçant dans le domaine du commerce de détail. Il est suivi par celui de la construction avec 416 chefs d’entreprise touchés. Le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons concentre quant à lui 337 des pertes d’emploi de dirigeants. Parmi ces commerçants, 197 pertes d’emploi concernent la restauration.

Le nombre d’entrepreneurs en situation de chômage en France reste toujours trop élevé

La baisse entamée il y a trois ans connaît un ralentissement. En 2018, 50 185 dirigeants d’entreprises ont dû faire face à une liquidation judiciaire, un nombre stable (+0,3%) par rapport à 2017. Plus du tiers (35,8%) des dirigeants touchés par la perte de leur emploi en 2018 a plus de 50 ans. On pourrait s’attendre à ce que les entrepreneurs plus expérimentés soient mieux préparés aux aléas. Mais aujourd’hui, le modèle économique doit être sans cesse repensé sous peine de fragiliser l’entreprise. Cette nécessaire agilité n’est pas toujours aussi bien ancrée chez les quinquagénaires qui pilotent leur entreprise depuis longtemps que chez les jeunes. Or si un changement de parcours reste tout à fait envisageable pour les dirigeants de moins de 26 ans, la situation s’avère bien plus délicate pour leurs aînés de plus de 50 ans.

L’ensemble du territoire français en tension

Près de la moitié des pertes d’emploi est concentrée sur l’Ile de France (23%), la région Auvergne-Rhône-Alpes (12%) et PACA (10%). La majorité des régions françaises (9 sur 13) est impactée par la hausse du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Les territoires les plus touchés sont l’Ile-de-France (+7,3%), l’Outre-mer (+4,6%) et les Pays de la Loire (+4,2%). À contrario, les régions Provence Alpes Côte d’Azur (-7%), Languedoc-Roussillon-Midi Pyrénées (-5,3%) et Bretagne (-4,8) enregistrent un recul significatif laissant apparaître des inégalités territoriales fortes.

« Plus de 690 000 nouvelles entreprises ont été créées en 2018, dont près de la moitié en micro-entreprises ; un record ! Tous ces paris entrepreneuriaux sont portés, avant tout, par des énergies humaines capables de mobiliser des ressources autour d’un projet. Ces chefs d’entreprises acceptent alors de prendre un risque financier professionnel. Beaucoup, cependant, négligent, voire oublient, d’autres risques, plus personnels parfois. Il en est ainsi de l’assurance perte d’emploi souvent reléguée au second plan. Pourtant en 2019 les défaillances d’entreprises devraient repartir à la hausse, et les dirigeants d’entreprises en situation de perte d’emploi être toujours plus nombreux ! » commente Charles Battista Directeur Altares

 

Observatoire de l’emploi des entrepreneurs

 

Méthodologie

Les données sont issues de l’étude des entreprises en liquidation judiciaire prononcée par le Tribunal de Commerce ou de Grande Instance. Ne sont pas intégrées les procédures à l’amiable de dissolution ou de liquidation de même que les révocations des mandataires sociaux.

A propos de la GSC

La GSC est la réponse qu’ont élaborées les organisations patronales face au besoin de protection chômage des indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Générali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances. Depuis plus de 40 ans, l’association GSC se donne pour mission d’informer et de sensibiliser les chefs d’entreprise, des risques de leur situation et plus particulièrement la perte d’emploi.

A propos d’Altares

Expert de l’information sur les entreprises, Altares collecte, structure, analyse et enrichit les données BtoB afin de les rendre « intelligentes » et faciliter la prise de décision pour les directions générales et opérationnelles des entreprises. Le groupe propose son expertise sur toute la chaîne de valeur de la data. Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations BtoB, Altares se positionne comme le partenaire de référence des grands comptes, ETI, PME et organisations publiques, en leur offrant un accès privilégié à ses bases de données sur plus de 300 millions d’entreprises dans 220 pays.

 

Contacts presse

GSC

Léa Cauchi – Agence CorioLink

lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

Altares

Thierry Millon – Directeur des études

Thierry.Millon@altares.com 04 72 65 15 51

En Bretagne, 1 865 femmes et hommes dirigeants d’entreprise ont perdu leur emploi en 2018

Grand-Est : 3 758 dirigeants d’entreprise ont perdu leur emploi en 2018

Observatoire de l’emploi des entrepreneurs :

Dans le Grand Est, 3 758 femmes et hommes dirigeants d’entreprise ont perdu leur emploi en 2018

L’association GSC et la société Altares, dévoilent la troisième vague des chiffres de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. Avec 3 758 femmes et hommes entrepreneurs en situation de chômage en 2018, la région Grand Est représente près de 7,5% des pertes d’emploi des dirigeants d’entreprise en France. Si le nombre de dirigeants impactés est légèrement inférieur à celui de l’an passé, il demeure intolérable pour l’association GSC car nombre d’entre eux ne disposent d’aucune protection sociale « chômage ».

Grand Est : des résultats contrastés sur le territoire

Dans le Grand Est, 3 758 chefs d’entreprises ont perdu leur emploi en 2018, soit une baisse de 0,8% par rapport à 2017.

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC :

« 3 758, ce chiffre est insoutenable ! Les chefs d’entreprises en situation de perte d’emploi ne sont pas pris en charge par Pôle emploi et ne bénéficient d’aucune protection chômage. Pour éviter une catastrophe financière, les dirigeants peuvent prendre une assurance volontaire. Encore faut-il qu’ils sachent que cette dernière existe et qu’elle joue le même rôle que les allocations Pôle emploi pour les salariés. La mobilisation de l’ensemble des acteurs de la région est indispensable pour sensibiliser les entrepreneurs aux conséquences de la perte d’emploi. C’est une nécessité sociale et économique. »

Si le nombre d’entrepreneurs en situation de chômage est en baisse dans la plupart des départements, certains territoires se trouvent plus impactés. Dans l’Aube, 226 chefs d’entreprises ont ainsi perdu leur emploi en 2018, soit 37,8% de plus qu’en 2017. Le département des Ardennes voit également la situation se dégrader avec 209 dirigeants concernés en 2018 soit une augmentation de 20,8%.

Il est suivi de la Marne avec 390 chefs d’entreprise impactés soit 9,2%. Dans une moindre mesure, le Haut-Rhin connaît une légère hausse (+1,7% soit 547 entrepreneurs).

Sur les dix départements qui constituent la région Grand Est, six enregistrent tout de même une baisse. La Haute-Marne connaît une amélioration significative, le nombre de dirigeants d’entreprise ayant perdu leur emploi en 2018 retombe à 78 soit 22,8% de moins qu’en 2017. Le département de la Meuse affiche quant à lui une diminution de 13,4%, le nombre d’entrepreneurs impactés passant de 97 en 2017 à 84 en 2018. Il est suivi de la Moselle avec 649 chefs d’entreprise concernés soit une baisse de 11,2%. La Meurthe-et-Moselle, avec 422 entrepreneurs en situation de chômage en 2018 enregistre une baisse de 8,1%. Dans les Vosges 271 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi soit un recul de 1,8 %. Enfin, le Bas-Rhin affiche une perte moins importante (-1,0% soit 882 chefs d’entreprise).

Près de 54,5% des entreprises du Grand Est, impactées par la perte d’emploi de leur dirigeant, comptaient un ou deux salariés. L’âge médian des dirigeants d’entreprises en situation de perte d’emploi sur le territoire est de 45,8 ans pour 2018 (46 ans sur l’ensemble de la France).

Comme en 2017, les secteurs du commerce, de la construction et de l’hébergement, restauration et débits de boissons concentrent à eux trois plus de la moitié des pertes d’emploi de la région Grand Est (65,3%). Le secteur du commerce est le plus impacté avec 962 entrepreneurs en situation de chômage en 2018 dont 553 exerçant dans le commerce de détail. Il est suivi par celui de la construction avec 879 chefs d’entreprise touchés. Le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons concentre 602 des pertes d’emploi de dirigeants. Parmi ces commerçants, 438 pertes d’emploi concernent la restauration.

Le nombre d’entrepreneurs en situation de chômage en France reste toujours trop élevé

La baisse entamée il y a trois ans connaît un ralentissement. En 2018, 50 185 dirigeants d’entreprises ont dû faire face à une liquidation judiciaire, un nombre stable (+0,3%) par rapport à 2017. Plus du tiers (35,8%) des dirigeants touchés par la perte de leur emploi en 2018 a plus de 50 ans. On pourrait s’attendre à ce que les entrepreneurs plus expérimentés soient mieux préparés aux aléas. Mais aujourd’hui, le modèle économique doit être sans cesse repensé sous peine de fragiliser l’entreprise. Cette nécessaire agilité n’est pas toujours aussi bien ancrée chez les quinquagénaires qui pilotent leur entreprise depuis longtemps que chez les jeunes. Or si un changement de parcours reste tout à fait envisageable pour les dirigeants de moins de 26 ans, la situation s’avère bien plus délicate pour leurs aînés de plus de 50 ans.

L’ensemble du territoire français en tension

Près de la moitié des pertes d’emploi est concentrée sur l’Ile de France (23%), la région Auvergne-Rhône-Alpes (12%) et PACA (10%). La majorité des régions françaises (9 sur 13) est impactée par la hausse du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Les territoires les plus touchés sont l’Ile-de-France (+7,3%), l’Outre-mer (+4,6%) et les Pays de la Loire (+4,2%). À contrario, les régions Provence Alpes Côte d’Azur (-7%), Languedoc-Roussillon-Midi Pyrénées (-5,3%) et Bretagne (-4,8) enregistrent un recul significatif laissant apparaître des inégalités territoriales fortes.

« Plus de 690 000 nouvelles entreprises ont été créées en 2018, dont près de la moitié en micro-entreprises ; un record ! Tous ces paris entrepreneuriaux sont portés, avant tout, par des énergies humaines capables de mobiliser des ressources autour d’un projet. Ces chefs d’entreprises acceptent alors de prendre un risque financier professionnel. Beaucoup, cependant, négligent, voire oublient, d’autres risques, plus personnels parfois. Il en est ainsi de l’assurance perte d’emploi souvent reléguée au second plan. Pourtant en 2019 les défaillances d’entreprises devraient repartir à la hausse, et les dirigeants d’entreprises en situation de perte d’emploi être toujours plus nombreux ! » commente Charles Battista Directeur Altares

 

Observatoire de l’emploi des entrepreneurs

 

Méthodologie

Les données sont issues de l’étude des entreprises en liquidation judiciaire prononcée par le Tribunal de Commerce ou de Grande Instance. Ne sont pas intégrées les procédures à l’amiable de dissolution ou de liquidation de même que les révocations des mandataires sociaux.

A propos de la GSC

La GSC est la réponse qu’ont élaborées les organisations patronales face au besoin de protection chômage des indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Générali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances. Depuis plus de 40 ans, l’association GSC se donne pour mission d’informer et de sensibiliser les chefs d’entreprise, des risques de leur situation et plus particulièrement la perte d’emploi.

A propos d’Altares

Expert de l’information sur les entreprises, Altares collecte, structure, analyse et enrichit les données BtoB afin de les rendre « intelligentes » et faciliter la prise de décision pour les directions générales et opérationnelles des entreprises. Le groupe propose son expertise sur toute la chaîne de valeur de la data. Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations BtoB, Altares se positionne comme le partenaire de référence des grands comptes, ETI, PME et organisations publiques, en leur offrant un accès privilégié à ses bases de données sur plus de 300 millions d’entreprises dans 220 pays.

 

Contacts presse

GSC

Léa Cauchi – Agence CorioLink

lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

Altares

Thierry Millon – Directeur des études

Thierry.Millon@altares.com 04 72 65 15 51

Bourgogne-France-Comté : 1 730 dirigeants d’entreprise ont perdu leur emploi en 2018

Observatoire de l’emploi des entrepreneurs :

En Bourgogne-Franche-Comté, 1 730 femmes et hommes dirigeants d’entreprise ont perdu leur emploi en 2018

L’association GSC et la société Altares, dévoilent la troisième vague des chiffres de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs. Avec 1 730 femmes et hommes entrepreneurs en situation de chômage en 2018, la Bourgogne-Franche-Comté représente près de 3,4% des pertes d’emploi des dirigeants d’entreprise en France. Si le nombre de dirigeants impactés est légèrement inférieur à celui de l’an passé, il demeure intolérable pour l’association GSC car nombre d’entre eux ne disposent d’aucune protection sociale « chômage ».

Bourgogne-Franche-Comté : des résultats contrastés sur le territoire

En Bourgogne-Franche-Comté, 1 730 chefs d’entreprises ont perdu leur emploi en 2018, soit une baisse de 0,7% par rapport à 2017.

Pour Anthony Streicher, Président de l’association GSC :

« 1 730, ce chiffre est insoutenable ! Les chefs d’entreprises en situation de perte d’emploi ne sont pas pris en charge par Pôle emploi et ne bénéficient d’aucune protection chômage. Pour éviter une catastrophe financière, les dirigeants peuvent prendre une assurance volontaire. Encore faut-il qu’ils sachent que cette dernière existe et qu’elle joue le même rôle que les allocations Pôle emploi pour les salariés. La mobilisation de l’ensemble des acteurs de la région est indispensable pour sensibiliser les entrepreneurs aux conséquences de la perte d’emploi. C’est une nécessité sociale et économique. »

Si le nombre d’entrepreneurs en situation de chômage est en baisse dans la plupart des départements, certains territoires se trouvent plus impactés. Dans la Nièvre, 148 chefs d’entreprise ont ainsi perdu leur emploi en 2018, soit 31% de plus qu’en 2017. Le département de la Côte-d’Or voit également la situation se dégrader avec une augmentation de 5,8% entre 2017 et 2018, soit 326 entrepreneurs. Dans une moindre mesure, le Doubs connaît une légère hausse (+ 3,6% soit 318 chefs d’entreprise).

Sur les huit départements qui constituent la région Bourgogne-Franche-Comté, cinq enregistrent tout de même une baisse. Le Territoire de Belfort connait une amélioration significative, le nombre de dirigeants d’entreprise ayant perdu leur emploi en 2018 retombe à 79 soit 15,1% de moins qu’en 2017. Le département de la Haute-Saône affiche une diminution de 8,7% au regard de l’année 2017 soit 126 entrepreneurs. La Saône-et-Loire affiche une baisse de 8,4 soit 372 dirigeants concernés. Le département de l’Yonne avec 202 entrepreneurs en situation de chômage en 2018 enregistre une baisse de 6%. Seul le département du Jura affiche un recul moins important (-2,5%).

Près de 58,6% des entreprises de Bourgogne-Franche-Comté, impactées par la perte d’emploi de leur dirigeant, comptaient un ou deux salariés. L’âge médian des dirigeants d’entreprises en situation de perte d’emploi sur le territoire est de 46 ans pour 2018 (similaire à l’ensemble de la France).

Comme en 2017, les secteurs du commerce, de la construction et de l’hébergement, restauration et débits de boissons concentrent à eux trois plus de la moitié des pertes d’emploi de la région Bourgogne (65,8%). Le secteur du commerce est le plus impacté avec 500 entrepreneurs en situation de chômage en 2018 dont 318 exerçant dans le commerce de détail. Il est suivi par celui de la construction avec 356 chefs d’entreprise touchés. Le secteur de l’hébergement, restauration et débits de boissons concentre 279 des pertes d’emploi de dirigeants. Parmi ces commerçants, 192 pertes d’emploi concernent la restauration..

 

Le nombre d’entrepreneurs en situation de chômage en France reste toujours trop élevé

La baisse entamée il y a trois ans connaît un ralentissement. En 2018, 50 185 dirigeants d’entreprises ont dû faire face à une liquidation judiciaire, un nombre stable (+0,3%) par rapport à 2017. Plus du tiers (35,8%) des dirigeants touchés par la perte de leur emploi en 2018 a plus de 50 ans. On pourrait s’attendre à ce que les entrepreneurs plus expérimentés soient mieux préparés aux aléas. Mais aujourd’hui, le modèle économique doit être sans cesse repensé sous peine de fragiliser l’entreprise. Cette nécessaire agilité n’est pas toujours aussi bien ancrée chez les quinquagénaires qui pilotent leur entreprise depuis longtemps que chez les jeunes. Or si un changement de parcours reste tout à fait envisageable pour les dirigeants de moins de 26 ans, la situation s’avère bien plus délicate pour leurs aînés de plus de 50 ans.

L’ensemble du territoire français en tension

Près de la moitié des pertes d’emploi est concentrée sur l’Ile de France (23%), la région Auvergne-Rhône-Alpes (12%) et PACA (10%). La majorité des régions françaises (9 sur 13) est impactée par la hausse du nombre d’entrepreneurs en situation de perte d’emploi. Les territoires les plus touchés sont l’Ile-de-France (+7,3%), l’Outre-mer (+4,6%) et les Pays de la Loire (+4,2%). À contrario, les régions Provence Alpes Côte d’Azur (-7%), Languedoc-Roussillon-Midi Pyrénées (-5,3%) et Bretagne (-4,8) enregistrent un recul significatif laissant apparaître des inégalités territoriales fortes.

« Plus de 690 000 nouvelles entreprises ont été créées en 2018, dont près de la moitié en micro-entreprises ; un record ! Tous ces paris entrepreneuriaux sont portés, avant tout, par des énergies humaines capables de mobiliser des ressources autour d’un projet. Ces chefs d’entreprises acceptent alors de prendre un risque financier professionnel. Beaucoup, cependant, négligent, voire oublient, d’autres risques, plus personnels parfois. Il en est ainsi de l’assurance perte d’emploi souvent reléguée au second plan. Pourtant en 2019 les défaillances d’entreprises devraient repartir à la hausse, et les dirigeants d’entreprises en situation de perte d’emploi être toujours plus nombreux ! » commente Charles Battista Directeur Altares.

 

Observatoire de l’emploi des entrepreneurs

 

Méthodologie

Les données sont issues de l’étude des entreprises en liquidation judiciaire prononcée par le Tribunal de Commerce ou de Grande Instance. Ne sont pas intégrées les procédures à l’amiable de dissolution ou de liquidation de même que les révocations des mandataires sociaux.

A propos de la GSC

La GSC est la réponse qu’ont élaborées les organisations patronales face au besoin de protection chômage des indépendants. L’association GSC est l’association qui a souscrit le contrat d’assurance de groupe GSC auprès d’un pool d’assureurs (Groupama, Allianz, Générali, SMABTP). Elle est administrée par le Medef, la CPME et l’U2P qui l’ont conçue en 1979. Elle veille aux intérêts des dirigeants affiliés au régime. La gestion du régime a été confiée à Groupama – GAN Assurances. Depuis plus de 40 ans, l’association GSC se donne pour mission d’informer et de sensibiliser les chefs d’entreprise, des risques de leur situation et plus particulièrement la perte d’emploi.

A propos d’Altares

Expert de l’information sur les entreprises, Altares collecte, structure, analyse et enrichit les données BtoB afin de les rendre « intelligentes » et faciliter la prise de décision pour les directions générales et opérationnelles des entreprises. Le groupe propose son expertise sur toute la chaîne de valeur de la data. Partenaire exclusif en France, au Benelux et au Maghreb de Dun & Bradstreet, 1er réseau international d’informations BtoB, Altares se positionne comme le partenaire de référence des grands comptes, ETI, PME et organisations publiques, en leur offrant un accès privilégié à ses bases de données sur plus de 300 millions d’entreprises dans 220 pays.

Contacts presse

GSC

Léa Cauchi – Agence CorioLink

lea.cauchi@coriolink.com – 06 24 96 84 31

Altares

Thierry Millon – Directeur des études

Thierry.Millon@altares.com 04 72 65 15 51